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Jean Ferrat est mort (video)

Publie le samedi 13 mars 2010 par Open-Publishing
106 commentaires

... après Brassens, Brel, Ferré, et Ferrat aujourd’hui, une grande page est tournée...


Le chanteur Jean Ferrat est mort

La chanson française a perdu l’un de ses plus grands maîtres. Jean Ferrat est décédé samedi à l’âge de 79 ans des suites d’une longue maladie. L’information a été confirmée ce samedi par la gendarmerie d’Aubenas en Ardèche, département où résidait le chanteur, à Antraigues. Chanteur et parolier engagé, Jean Ferrat est mort à l’hôpital d’Aubenas où il était hospitalisé depuis quelques jours.

Jean Ferrat a commencé sa carrière musicale au milieu des années 1950. Auteur de chansons inoubliables comme « La montagne », « Que serais-je sans toi ? » ou « La femme est l’avenir de l’homme », Ferrat s’était rendu célèbre notamment par l’interprétation de poèmes d’Aragon qu’il avait à nouveau adaptés en 1995.

Un chanteur engagé qui chantait comme on s’insurge

Né Jean Tenenbaum le 26 décembre 1930 à Vaucresson, le petit Jean s’est d’abord appelé Laroche puis Jean Ferrat. Il perd son père à 11 ans, déporté à Auschwitz. Enfant, il est sauvé grâce à des militants communistes, ce qu’il n’oubliera jamais. Elève au Collège Jules Ferry de Versailles, il fut contraint d’interrompre ses études et entre dans un laboratoire de chimie du bâtiment. Tout en faisant du théâtre amateur et de la guitare de jazz, il a commencé sa carrière en chantant pour ses amis les chansons de Prévert et le répertoire de Montand. C’est alors qu’il compose ses premières mélodies.

En 1963, il avait composé une chanson sur la déportation intitulée « Nuit et brouillard » qui fut, un temps, « déconseillée » par les radios, mais pas par le public. Un soir sur Europe 1, la chanson était devenu « Chanson plébiscitée par les auditeurs ». Un épisode de sa carrière à l’image de toute une vie d’artiste, engagé et humaniste, célèbre pour ses mélodies, mais aussi ses coups de gueule notamment contre l’industrie du disque. Il critiquait tout particulièrement le faible nombre d’artistes francophones diffusés sur les radios et ce malgré les quotas. « Oui, je suis un peu le José Bové de la variété », expliquait-il dans une interview à l’Express en 2003.

Compagnon de route du parti communiste, mais jamais encarté

Compagnon de route du parti communiste - sans pour autant avoir eu sa carte au PCF - il n’a pas hésité à critiqué l’URSS mais est toujours resté fidèle à son engagement à gauche. Lauréat du prix de l’académie Charles Cros en 1963 et du grand prix de la chanson de la SACEM en 1994, Ferrat avait apporté son soutien à la liste présentée aux élections régionales par le Front de Gauche en Ardèche.

Dans une interview à notre journal en 2007, il expliquait ses rapports au communisme : « J’ai toujours eu des rapports d’amitié avec les communistes, c’est vrai. Mais je ne me suis jamais empêché de les critiquer, y compris dans mes chansons. Je regrette que le Parti se soit replié sur lui et n’ait pas été capable de dépasser l’attachement, que je comprends, à la candidature Buffet. Elle a de grandes qualités, mais il aurait fallu jouer l’ouverture jusqu’au bout et sortir de la défense stricte de l’appareil. L’éparpillement est détestable. Pour pouvoir peser au cours de cette élection, un grand mouvement qui dépasse les partis est nécessaire. Parce que Sarkozy et Royal du matin au soir, ras-le-bol ! »

http://www.leparisien.fr/musique/le-chanteur-jean-ferrat-est-mort-13-03-2010-847630.php

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Messages

  • Un grand Monsieur disparait,hélas.momo11

  • DOMMAGE...très dommage, un type bien !!

  • hommage à un camarade : http://guevaralynch.wordpress.com/

    Jean,

    Voilà déjà bien trop d’années,
    que vous ne vous êtes exprimé,
    devant ce vide que je ressent,
    plus dévastateur, pour mon être,
    que le sombre événement,
    qui, dix années auparavant,
    avait provoqué, je l’avoue,
    moins de ravages et solitudes
    quand je perdais mon ascendant.

    Il m’a donné la vie,
    la nourriture pour l’enfant
    et beaucoup d’amour aussi,
    afin que je grandisse et reprenne,
    pour mes propres descendants,
    la continuation de la chaîne
    et ce, depuis la nuit des temps.

    Vous qui m’avez donné l’autre,
    qui fait que l’homme, est dans le temps,
    ce que des générations qui se suivent,
    ont forgées toujours plus grand,
    un modèle de société,
    inventé pour tous les gens.

    Pour ce jour, me confesser à vous,
    moi qui, comme d’autres, ne crois pas,
    qu’on explique le temps qui s’écoule,
    par la peur ou par la foi.
    L’ignorance ou plus simplement,
    comme certains n’hésitent pas,
    à vouloir nous faire croire,
    des bondieuseries de croyants,
    ou des guides de mollahs.

    Car c’est bien l’adolescent hier,
    si admiratif devant,
    le départ d’une œuvre engagée,
    dans le combat de tous les gens,
    pour la cause des hommes,
    qu’elle contribue, encore maintenant,
    à modeler ce que je suis,
    de mes idées et mes élans.
    Que certains qualifient d’enragés,
    plus que d’engagés, mais pourtant,
    les luttes d’hier se conjuguent,
    aux sombres réalités de notre temps.

    Et forgeant depuis cette époque,
    le jour des aubes bleues et rouges,
    de mes plus grands sentiments,
    quand je chantais, en reprenant,
    vos tous nouveaux écrits du moment.
    Quand j’apprenais par cœur,
    tout en les fredonnant,
    des plaintes sourdes,
    pour les oreilles des grands.

    Ce fût d’abord nuit et brouillard,
    qu’un unique auditoire écoutait,
    m’admirant, les yeux pleins d’éclats,
    fière que son rejeton s’égosille,
    pour chanter tous ces mots là,
    dont la signification sonnait,
    avec un si grand émoi.

    Sur une chanson que les jeunes,
    ne connaissent sûrement pas
    et qui parlait de ces ombres humaines,
    qui ne purent lutter ici-bas,
    pour combattre la bête immonde,
    qui allait les précipiter au bas,
    d’ une si grande fosse à malheur,
    de leur vie jusqu’au trépas.

    Dans les années qui suivirent,
    ce furent d’autres chansons engagées,
    qui me permirent,
    de pouvoir analyser,
    ce qui sur cette terre,
    dure, depuis déjà trop d’années.

    D’Aragon à Apollinaire,
    et de Desnos à Lorca,
    suivant les combats de la terre,
    guidés par la liberté du forçat,
    de Stalingrad à Berlin,
    et de Madrid jusqu’à Cuba.

    Eh l’amour, me direz-vous,
    et les femmes que je chantais.
    J’en ai aussi connus beaucoup,
    des belles étrangères de vos corridas,
    aux épouses d’un débonnaire
    qui me rappelle ce philosophe,
    de vos parties d’autrefois.

    Mais je terminerais ce chapitre,
    de mes tous derniers émois,
    par de sombres quartiers,
    d’orange amère,
    à moins, que demain la vie,
    ne m’accorde, encore une fois,
    le plaisir de revoir,
    un nouveau mois d’août,
    dont le ciel pleut, des étoiles,
    sur les monts calmes,
    ou sur l’océan de mes joies.

    En épinglant un immortel,
    pour ses lâches écrits de malfrats.
    Vous avez scellé dans le temps,
    en lettres d’or, imprimées sur la soie,
    dans le grand ouvrage des hommes,
    ou un « j’accuse » était déjà.

    Alors que nombre de ces reliques,
    n’atteindront jamais ce droit,
    malgré leurs habits d’apparat,
    dus, pour certains d’entre eux,
    à l’œuvre de leurs méfaits les plus bas.

    Car ce n’est pas un habit vert,
    ridiculement porté,
    par ces vieux corbeaux que la terre,
    ne nous a jamais enviée,
    bien qu’ils arborent fièrement
    leur somptueuse épée de chevaliers.

    Ce ne sont pas ces distinctions,
    qui leurs permettront d’entrer,
    un de ces jours, loin dans l’histoire,
    dans la mémoire des hommes,
    au panthéon des grands,
    ou dans celui des sacrifiés.

    Qui ne retiendront les combats,
    des plus méritants de leurs guerriers,
    qui gagnèrent, non pour eux-mêmes
    mais pour la collectivité.

    D’hommes pour la cause des hommes,
    plutôt que celle, de serviles empoussiérés,
    élevés pour services rendus ici-bas,
    à la cause des forts et des puissants,
    pareille à celle des forçats,
    qui servirent autrefois,
    mais eux, contrains et enchaînés,
    sur les galères de nos bons rois !

    Après ce vouvoiement de respect,
    permets moi, la première et dernière fois,
    de te quitter, comme un père,
    un frère, un camarade de combat.
    En osant envier tes proches
    d’avoir vécue, tout près de toi,
    d’un grand, qui aime les hommes,
    plus que la loi des scélérats.

    Juan-Luis
    Copyright © 2009-11-14

  • Que dire de ce grand monsieur, sinon sècher ses larmes.

    Adieu Jean, adieu camarade, aujourd’hui encore une foie tout les communistes sont en deuil. Merci pour ces si belles chansons. Chansons engagées, chansons de révolte mais chansons d’amour, c’est ta France qui te pleure.

    Varenne louis

  • C’est avec beaucoup de peine que j’apprends la mort de cet homme si sympathique, si talentueux.
    Encore un de nos très grands artistes qui disparait.
    Je présente mes condoléances très attristées à sa famille et les accompagne sincèrement dans leur chagrin.

    Elise Raverat

  • j’ai grandi avec ses chanson c’était un grand monsieur avec des belle chanson il va nous manqué

  • helas oui l’homme nous a quittés mais son chant reste vivant...... un passage de l’une de cers dernieres chansons que nous entendrons que trop rarement..........

    Songez qu’on arrête jamais de se battre et qu’avoir vaincu n’est trois fois rien

    Et que tout est remis en cause du moment que l’homme de l’homme est comptable

    Nous avons vu faire de grandes choses mais il y en eut d’épouvantables

    Car il n’est pas toujours facile de savoir où est le mal où est le bien

    Et vienne un jour quand vous aurez sur vous le soleil insensé de la victoire

    Rappelez-vous que nous avons aussi connu cela que d’autres sont montés

    Arracher le drapeau de servitude à l’Acropole et qu’on les a jetés

    Eux et leur gloire encore haletants dans la fosse commune de l’histoire

  • Un grand homme nous quitte ce jour . Son cote humain , simple restera dans nos Coeurs . Un Grand Poete retrouve les etoiles ..............Aragon .
    Françoise

  • Bien triste nouvelle Ivry sur Seine été une de ville ou a vécu pour des ans... (comme Allain Leprest)... et aussi la mien... on se rappelle de lui... une énorme perte pour la chanson française et pour le "mouvement communiste"...

    Ciao Compagno

    RF

  • Adieu à celui qui toute sa vie est resté fidèle à ses idéaux
    à celui qui a su dire nos espoirs nos craintes nos indignations
    adieu le petit garçon juif de 11 ans que le parti a sauvé de la bête immonde et qui lui s’en est toujours souvenu

    Jean Ferrat est mort mais ses chansons ses idées demeureront

    oui adieu notre camarade

    avec une immense tristesse

  • Salut camarade Jean...
    20 ans à dessiner en t’écoutant et puis voilà.
    Tu aurais pu vivre encore un peu...

    Fañch Ar Ruz

  • Grande peine pour moi et beaucoup d’autres surement !
    Auteur de magnifiques textes, ne retenons pas seulement La Montagne. Il y en a tellement d’autres si engagées et toujours d’actualité encore aujourd’hui !
    J’espère que tu as trouvé "l’adresse du bonheur", camarade ! Je t’aime pour tout ce que tu as fait, tout ce que tu as écrit.
    Tu resteras un exemple.
    Jessie, Ile de La Réunion.

  • ... "Mon chant est un ruisseau"... de larmes ou d’espoir ???

    • Un grand monsieur de la chanson française
      Tous les bons s’en vont comme d’habitude .........
      c’est une grosse perte pour (LES PETITS) et Le milieu musical
      paix a votre âme Monsieur FERRAT
      j-f-t

    • magnifique textes et musique a croquer je me la suis repassée cet apres midi. En pensant quze c’est il y a 46 ans , en colonie que j ’ai appris du Ferrat, LA MONTAGNE , colonie dirigée par un curé (peut etre progressiste).

      Merci d’avoir tant donné .

  • j’ai grandi avec ferrat. c’était mon grand frère , brassens mon tonton. ’ma France’ lachanson que j’ai aimée par dessus tout. du journal qur l’on vent le matin d’un dimanche à l’affiche qu’on colle au mur du lendemain.

  • Je me souviens de Jean venant, en voisin, chanter à une kermesse des écoles à Choisy le Roi au milieu des années soixante. J’étais très jeune. Je l’ai découvert puis j’ai acheté ses disques que j’écoutais sur mon "Teppaz"...Je suis triste...Adieu Frère DIABLO

  • Très triste par le décès de Jean Ferrat ,ce grand homme , ce poète, cet ardéchois. Je tenais a lui faire part d’une chanson que j’avais composée pour lui cette semaine après l’avoir aperçu, très ému je voulais lui dédier ce récit que j’avais fais pour lui. Mais la vie en a décidée autrement . Je suis profondément toucher de ne pas avoir pu lui faire passer cette chanson que je lui avez dédier.

    A vous l’artiste. Je ne vous oublierais jamais L’ardechois au cœur fidèle.
    Toute mes condoléances a ses proches , a sa famille , a ses camarades.

  • Un rebelle nous quitte.
    Un vrai, pas un de ces gugusses à la télévision qui confondent leurs rots et leur pets et l’explosion sociale, qui poussent, comme le disait Ferrat des "gueulantes de comédie".
    Ferrat c’était la rebellion et le coeur réconciliés.
    Et l’honnêteté.
    J’ai une peine immense.
    Il nous reste Leprest, Jamait, Agnès Bilh et quelque autres, heureusement.
    Et les textes de Ferrat qu’on n’oubliera pas.

    Roger Martin

  • La secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet s’est déclarée "bouleversée" par la disparition du chanteur Jean Ferrat, toute sa vie compagnon de route du parti sans jamais en avoir été membre, évoquant une "grande perte".

    Dans un communiqué, Mme Buffet écrit que "notre ami, notre camarade Jean Tenenbaum dit Jean Ferrat est parti ce samedi rejoindre ses amis les poètes". La numéro un du PCF affirme que "pour elle comme pour des millions de Français, quelque chose de nous s’en va avec lui", "tant de personnes" lui étant "redevables de tant de souvenirs intimes ou collectifs".

    Soulignant que "son compagnonnage critique avec le Parti communiste était utile et exigeant", Mme Buffet ajoute que "Jean Ferrat, c’est le chanteur dont le sens de l’humanité et de la justice a accompagné l’engagement de générations de militants".

    C’est aussi "la voix qui a transmis, interprété et popularisé les voix d’Aragon, Prévert, Lorca. Jean Ferrat, c’est les valeurs d’amitié, d’amour et de générosité faites de chansons".

    Selon l’ancienne ministre, Jean Ferrat "a su lier la poésie, le peuple et ses idéaux".
    "Sa disparition est une grande perte. A sa famille, à ses amis, à tous ceux qui ressentent de la peine et de la tristesse, comme moi, je veux leur dire ma certitude que Jean Ferrat, son message, ses chansons ne nous quitteront pas", conclut Mme Buffet.

  • Je me souviens des soupirs que je poussais lorsque, petit, ma mère passait en boucle les chansons de Jean Ferrat...Je lui préferais alors les BERU et autres Molodoï, question d’energie et de différenciation élémentaire du jeune age surement :)

    Et puis c’est ainsi, on ne combat pas la beauté, la poesie et l’élégance, elle vous chatouille naturellement les oreilles et puis Jean est entré dans ma vie musicale à moi...comme un vieil oncle qui, même s’il était rustre quand on était petit, est tout de même celui qu’on est heureux de voir passer le pas de la porte.

    Alors oui je suis triste, comme si mon vieil oncle était mort... Et ce qui me chagrine le plus, c’est que c’est vrai !!

    Cuba Si !!

    AntoinE

  • PATRIMOINE DE LA CULTURE FRANCAISE......UNE VOIX FORMIDABLE....DES TEXTES MAGNIFIQUES....JE SUIS TRES TRISTE.........

  • Que la montagne est belle ... Mais aussi Hou Hou méfions nous les flics sont partout (chanson contre les gauchistes Marcellin).

    Un poète qui a su se défaire des liens avec les staliniens et imposer une chanson sociale et populaire.

    Va rejoindre ta môme avec, Léo, Georges, Jacques et faites la fête ce soir en pensant à nous et à nos emmerdes.

    On chantera toujours vos musiques et vos poèmes.

  • Je l’ai vu une seule fois. Il faisait une partie de tennis avec un de mes amis, dans cette Ardèche qu’ils aimaient tant.

    Une simplicité, une gentillesse !

    Un mot sur son épouse, Christine Sèvres, trop tôt disparue à l’âge de 50 ans. Elle a énormément compté pour lui, peut-être plus qu’on ne le saura jamais.

    • et anne , sa seconde epouse .qu’en faites vous ? elle aussi l’a enormement aidé et apaisé apres la tourmentée Christine Sevres.JEAN etait droit et son amour pour anne a du etre aussi grand et beau et un retour a la vie pour lui.je ne connais rien de anne cette ardechoise qui l’a accompagné pendant 25 ans.mais je lui dis merci.

  • Quoi dire de plus sur la disparition d’un des plus grands de la chanson,qu’il va nous manquer terriblement,en fait il n’est pas disparu car je crois que la grosses majorité des français va faire comme moi,parler de lui au présent.J’espère que les médias lui rendront un hommage à la hauteur de son talent,et également à un être exceptionnel qui a l’habitude de dire tout haut ce qu’il pense,c’est une qualité qui manque à beaucoup de gens !!Jean,je ne te dis pas adieu mais au revoir,tu étais,tu es,et tu seras toujours avec nous Ciao l’artiste P.S. Quand un artiste nous quitte,c’est un peu de nous qui disparait.Lucien de l’Oise. J’ai une pensée pour Isabelle aubray qui était " la petite soeur de Jean "

    • Que ses textes continuent de nous influencer, nous et les générations futures.

      AP.

    • Que ses textes continuent de nous influencer, nous et les générations futures.

      En ce moment même, j’apprends Potemkine à mes collégiens... ardéchois.

      Il y a quelques années, avec une grande simplicité, Jean Ferrat s’était donné la peine de me téléphoner suite à une demande d’aide dans le domaine musical.

      Un dernier merci, salut l’artiste !

      Chico

  • Les communistes en deuil, mais bien au-dela. Jean Ferrat disait si bien la beauté de ce monde meilleur que nous voulons tous. Putain, tristesse...

  • http://bellaciao.org/fr/spip.php?article74541

    C’est partout le bruit des bottes (Guy Thomas, Jean Ferrat)

    Autres temps, autres méthodes, mais le but reste le même, museler ceux qui n’acceptent pas la misère, le chomage, la faim, pendant que
    d’autres s’enrichissent et sucent le sang du peuple.


    Guy Thomas et Jean Ferrat



    Le bruit des bottes
     
    Paroles : Guy Thomas. Musique : Jean Ferrat
     
    C’est partout le bruit des bottes
    C’est partout l’ordre en kaki
    En Espagne on vous garotte
    On vous étripe au Chili
    On a beau me dire qu’en France
    On peut dormir à l’abri
    Des Pinochet en puissance
    Travaillent aussi du képi
     
    Quand un Pinochet rapplique
    C’est toujours en général
    Pour sauver la République
    Pour sauver l’Ordre moral
    On sait comment ils opèrent
    Pour transformer les esprits
    Les citoyens bien pépères
    En citoyens vert-de-gris
     
    A coup d’interrogatoires
    De carotte et de bâton
    De plongeon dans la baignoire
    De gégène et de tison
    Il se peut qu’on vous disloque
    Ou qu’on vous passe à tabac
    Qu’on vous suicide en lousdoc
    Au fond d’un commissariat
     
    Il se peut qu’on me fusille
    Pour avoir donné du feu
    Pour avoir joué aux billes
    Avec un petit hébreu
    On va t’écraser punaise
    Pour avoir donné du pain
    Pour avoir donné du pèze
    Au petit nord-africain
     
    Il se pourrait qu’on m’accuse
    Avec un petit gourdin
    D’avoir étudié Marcuse
    D’avoir été sartrien
    Ils auront des électrodes
    Ils diront tu veux du jus
    Pour connaître la période
    Où j’étais au P.S.U.
     
    A moins qu’ils me ratatinent
    Pour mon immoralité
    Pour avoir baisé Delphine
    Pour avoir été pédé
    A moins qu’ils ne me condamnent
    A mourir écartelé
    Entre l’amour de Roxane
    Et celui du beau Dédé
     
    Il se peut qu’on me douillette
    Pour que je veuille attester
    Qu’en mil neuf cent soixante-sept
    Je lisais l’Humanité
    Il se peut qu’on me tourmente
    Et qu’on me fasse avouer
    Que dans les années soixante
    J’étais à la C.G.T.
     
    A moins qu’ils me guillotinent
    Pour avoir osé chanter
    Les marins du Potemkine
    Et les camps de déportés
    A moins qu’avec un hachoir
    Ils me coupent les dix doigts
    Pour m’apprendre la guitare
    Comme ils ont fait à Jara
     
    C’est partout le bruit des bottes
    C’est partout l’ordre en kaki
    En Espagne on vous garotte
    On vous étripe au Chili
    Il ne faut plus dire qu’en France
    On peut dormir à l’abri
    Des Pinochet en puissance
    Travaillent aussi du képi
    Travaillent aussi du képi

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article74541

  • "Je meurs d’une petite fièvre
    Avec un prénom sur mes lèvres
    Et quelques souvenirs heureux
    Quelque part au fond de mes yeux..

    Je m’en vais comme je suis venu
    Un peu plus calme un peu moins nu
    Je pars en voyage vers la terre
    Qui peut m’expliquer ce mystère.."

    Adieu, peut être au revoir Monsieur Ferrat..

    et merci pour tout ce que vous nous laissez..

    • Pourtant que la montagne est belle .............

      oui Jean Ferrat était fredonné dans toutes les fermes de droites ou de gauches tous les paysans ont chanté Ferrat

      Pour nous communistes , c’est une immense tristesse ce soir l’interprète d’Aragon s’en va et nous seuls comme des c....

      C’est ainsi chaque qu’un grand disparait , mais il a bercé ma jeunesse , il m’a permis de me révolter en chanson , inestimable héritage.....

      il, va falloir en parler au passé , mais il restera vivant dans nos coeurs..

      Tu aurais pu vivre un peu plus longtemps
      .
      Que serais je sans toi ?

      Jean Claude Depoil

    • Un grand camarade qui s’en va ! J’avais 14 ans lorsque j’étais tombé par hasard sur un de ses 33 tours, dans un magasin à Barcelone. Ses chansons, c’était notre première rencontre. C’était surtout « Camarade », cette chanson qui allait marquer encore plus ma conscience et qui ne m’a jamais quitté depuis. Ses chansons ont influencé mon précoce engagement dans la lutte dans l’Espagne franquiste moribonde. Tu resteras vivant chaque fois qu’on t’écoutera et qu’on défendra comme toi l’amour et la liberté !

      AF

  • Nous n’avons pas encore entendu sur nos ondes l’hommage de Jean d’Ormesson à Jean Ferrat.

    Comme c’est étrange...

    Le dernier vers est prodigieux.

    Un air de liberté

    Les guerres du mensonge les guerres coloniales

    C’est vous et vos pareils qui en êtes tuteurs

    Quand vous les approuviez à longueur de journal

    Votre plume signait trente années de malheur

    La terre n’aime pas le sang ni les ordures

    Agrippa d’Aubigné le disait en son temps

    Votre cause déjà sentait la pourriture

    Et c’est ce fumet-là que vous trouvez plaisant

    Ah monsieur d’Ormesson

    Vous osez déclarer

    Qu’un air de liberté

    Flottait sur Saïgon

    Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh

    Allongés sur les rails nous arrêtions les trains

    Pour vous et vos pareils nous étions la vermine

    Sur qui vos policiers pouvaient taper sans frein

    Mais les rues résonnaient de paix en Indochine

    Nous disions que la guerre était perdue d’avance

    Et cent mille Français allaient mourir en vain

    Contre un peuple luttant pour son indépendance

    Oui vous avez un peu de ce sang sur les mains

    Ah monsieur d’Ormesson

    Vous osez déclarer

    Qu’un air de liberté

    Flottait sur Saïgon

    Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh

    Après trente ans de feu de souffrance et de larmes

    Des millions d’hectares de terre défoliés

    Un génocide vain perpétré au Viêt-Nam

    Quand le canon se tait vous vous continuez

    Mais regardez-vous donc un matin dans la glace

    Patron du Figaro songez à Beaumarchais

    Il saute de sa tombe en faisant la grimace

    Les maîtres ont encore une âme de valet

  • Jean FERRAT

    Amour, tendresse, combat, Jean Ferrat reste toute sa carrière un homme fidèle à ses engagements. Admirateur du poète Aragon, compagnon de route du parti communiste, Ferrat déclare que "la femme est l’avenir de l’homme". En marge du show business, chacune de ses apparitions est désormais un événement.

    Jean Tenenbaum, futur Jean Ferrat, naît le 26 décembre 1930, à Vaucresson dans la région parisienne. Il est le plus jeune d’une famille modeste de quatre enfants élevés par un père joaillier et une maman fleuriste. En 1935, ses parents s’installent à Versailles où quelques années après Jean entre au Collège Jules Ferry. Lorsque la Deuxième Guerre mondiale éclate, son père est déporté. A 15 ans, Jean quitte le lycée pour travailler afin d’aider un peu sa famille. Il commence parallèlement des études de chimie, mais déjà son attirance pour la musique et le théâtre se dessine très nettement.

    Dès le début des années 50, il entre dans une troupe de théâtre et commence à fréquenter les cabarets. Il compose quelques titres et devient guitariste dans un orchestre de jazz. A partir de 52, il passe des auditions sous le nom de Jean Laroche mais sans trop de succès. Cependant, il décide de se consacrer entièrement à la musique et abandonne ses études et son travail.

    En 1956, il met en musique un poème de Louis Aragon, "Les yeux d’Elsa". Jean Ferrat voue une grande admiration au poète français dont, tout au long de sa carrière, il chantera nombre de poèmes. Son éditeur de l’époque a l’idée de faire interpréter ce titre par André Claveau, chanteur très populaire dans les années 50, ce qui apporte au jeune artiste un début de notoriété. Les engagements ne se multiplient pas pour autant. Mais en 1957, il décroche un vrai contrat au cabaret La Colombe où il fait la première partie de Guy Béart avec la chanteuse également débutante, Anne Sylvestre.

    En 1958, il enregistre un tout premier 45 tours, mais qui ne connaît guère de succès. Cette même année, une jeune chanteuse du nom de Christine Sèvres interprète certains de ses titres. Elle devient sa compagne, puis son épouse en 61.

    Un chanteur engagé

    Les événements s’accélèrent pour Jean Ferrat qui en 1959 rencontre celui qui restera jusqu’à aujourd’hui son éditeur et son ami, Gérard Meys. Grâce à cette rencontre, il signe un contrat chez Decca. Puis en 1960, sort son second 45 tours de quatre titres dont "Ma Môme", chanson populiste qui lui vaut son premier succès en radio. Sur le même disque, on trouve aussi un titre consacré à Federico Garcia Lorca, poète espagnol auquel il consacrera d’autres textes et dont il chantera également les poèmes. Ces deux titres illustrent bien les deux directions que prend l’ouvre de Ferrat soit d’une part un répertoire consacré à l’amour et à la fraternité, et d’autre part un répertoire motivé par la lutte contre toute forme d’oppression. Ces deux aspects se recoupent d’ailleurs bien souvent, mais l’engagement politique et humaniste du chanteur reste une caractéristique majeure de son travail. Proche du parti communiste, il gardera toujours un jugement très critique vis à vis de l’Union soviétique. Cet aspect de sa carrière lui vaudra de nombreux ennuis avec la censure et les autorités, mais fort d’une personnalité sincère et intègre, Jean Ferrat ne cessera jamais de s’exprimer sur les sujets qui le révoltent.

    En 1961, Jean Ferrat est engagé pour six mois à l’Alhambra dans le spectacle de la chanteuse et danseuse Zizi Jeanmaire. Il sort également son tout premier 33 tours qui lui vaut le Prix de la SACEM (Société des Auteurs Compositeurs). Cette fois, sa carrière est lancée mais le succès public n’est pas encore vraiment au rendez-vous. En 1962, il part en tournée à travers la France et obtient de nombreux prix : le Prix Henri Crolla pour la chanson "Federico Garcia Lorca", le Prix de la Société des Auteurs et le Grand prix de l’Académie nationale du Disque. La reconnaissance professionnelle est incontestable. Le public commence à s’intéresser réellement à lui avec la chanson "Deux enfants au soleil" tirée du premier album et aussi rendue célèbre par l’interprétation d’Isabelle Aubret.

    Le second 33 tours qui sort en 62 obtient un léger succès, mais c’est en 1963, l’album "Nuit et brouillard" qui marque un vrai démarrage. Ce titre, qui évoque la déportation, reste un titre majeur de son répertoire et marque fortement les esprits jusqu’à aujourd’hui. La diffusion de la chanson est plutôt "déconseillée" aux radios, mais le public ne reste pas indifférent à la force des propos de Jean Ferrat. Cet album, entièrement écrit par Ferrat, obtient le prix de l’Académie Charles Cros.

    En 1964, sort un autre de ses plus fameux succès, "La Montagne". Cette chanson, extraite de l’album du même nom, évoque l’Ardèche, région de France chère au cour de Jean Ferrat qui s’installe cette année-là dans le village d’Antraigues qu’il ne quittera jamais.

    En janvier 1965, il passe en vedette à l’Alhambra. Un nouvel album sort également avec le titre "Potemkine" qui provoque à nouveau un débat d’idées autour du communisme et de l’Union soviétique que Ferrat égratigne dans son texte. Cette chanson, interdite de télévision en France, l’empêche également d’effectuer un voyage en URSS peu après.

    Cette même année, il varie un peu son travail en écrivant la musique de deux films dont celui de René Allio, "La Vieille Dame indigne". Puis en janvier 1966, il remonte sur scène, cette fois à Bobino.

    1967 : voyage à Cuba

    En 1967, Jean Ferrat effectue un voyage à Cuba qui le marque artistiquement, politiquement et humainement. Le séjour dure deux mois et demi et Ferrat y donne une dizaine de concerts. Dès son retour, après un passage au Mexique, il enregistre un album fortement empreint de cette expérience. Les titres qui en ressortent sont "Santiago" et "Guerilleros". C’est également suite à ce voyage que le chanteur laisse pousser sa célèbre moustache.

    L’année suivante, c’est 1968 et son célèbre mois de mai. Jean Ferrat participe à des soirées organisées pour les grévistes à Bobino. Mais lorsque les chars russes envahissent Prague en Tchécoslovaquie, il reprend sa plume pour protester. Désormais très connu, il enchaîne les tournées en Europe, en Afrique du nord et au Canada où il est très populaire.

    Fou de poésie, il fait parfois appel à des écrivains et poètes pour écrire ses textes. Un de ses principaux compagnons en matière d’écriture est son ami le poète Henri Gougaud avec qui il écrit une grande partie des titres de l’album qui paraît en 1969. De leur collaboration, on retient "La Matinée", duo entre Ferrat et son épouse. Jean Ferrat connaît à travers cet album de nouveaux démêlés avec la censure autour essentiellement du titre "Ma France".

    1971 : retrouvailles avec Aragon

    Outre un nouvel album en 1970, le chanteur donne douze récitals triomphaux au Palais des Sports et continue les tournées. L’année suivante, Jean Ferrat retrouve Louis Aragon et publie le célébrissime album "Ferrat chante Aragon". Sorti dans la discrétion, ce disque se vend en quelques mois à près d’un million d’exemplaires, chiffre doublé depuis. Un deuxième disque sort la même année avec une autre version très connue d’un poème d’Aragon, "Aimer à perdre la raison".

    Las des tournées, Ferrat décide de faire ses adieux à la scène en 1972 du 6 au 29 octobre, au Palais des Sports. La même année Christine Sèvres arrête également totalement la chanson. A partir de cette époque, Jean Ferrat se fait plus rare. Ses productions discographiques s’espacent et après une ultime tournée 1973, on ne le reverra presque plus sur scène.

    Fin 1975, il revient au devant de l’actualité musicale avec son album "La Femme est l’avenir de l’homme". Le succès est énorme et 500.000 albums s’écoulent en un mois. Outre la chanson-titre, qui avec "la Montagne" est peut-être sa chanson la plus célèbre, on doit noter un texte contre la guerre du Vietnam ("Un air de liberté"), ainsi qu’un nouveau poème d’Aragon ("Dans le silence de la ville") et d’Henri Gougaud ("Mon chant est un ruisseau").

    L’année suivante, il réenregistre une dizaine de titres de ses débuts. Puis en 1979, il sort un autre album d’anciennes chansons cette fois choisies dans sa production des années 70.

    1980 : "Le Bilan"

    A la fin des années 70, sa maison de distribution Barclay, propriétaire d’une grande partie de sa production, est rachetée par Polygram. A cette occasion, Jean Ferrat et son complice et éditeur Gérard Meys décident de réenregistrer la plupart de ses titres afin d’en conserver les bandes. Arrangées par Alain Goraguer, cent-treize titres sont donc réactualisés entre 1979 et 1980. En septembre 80, sortent les douze volumes réunissant ce travail. La même année, il sort un album dont il signe l’intégralité des textes et des musiques, "Le Bilan". En quelques semaines, les ventes atteignent le million d’exemplaires. Le titre de l’album reflète le recul de plus en plus important que Ferrat prend par rapport au parti communiste. Parallèlement, on trouve sur cet album de magnifiques chansons d’amour et de tendresse telle "L’amour est cerise".

    En 1981, il reçoit le Diamant de l’année pour l’ensemble de son ouvre.

    Après le décès de son épouse Christine Sèvres en novembre 81, Jean Ferrat se retire quelques années avant d’enregistrer un nouvel album qui sort en 1985, "Je ne suis qu’un cri". Les quatorze textes du disque sont entièrement écrits par Guy Thomas, poète et professeur de Lettres. Cette année-là, Jean Ferrat fait également un retour médiatique très remarqué et très commenté dans une émission spéciale concoctée par Bernard Pivot, le journaliste littéraire le plus célèbre de la télévision française.

    La lutte pour la chanson française

    En 1990, la SACEM lui remet sa médaille d’or. Puis, Ferrat sort l’année suivante l’album "Dans la jungle ou dans le zoo" dont il signe la totalité des titres. Deux ans après 1989 et le bicentenaire de la Révolution française, Ferrat évoque cet événement dans "Le Bicentenaire". L’amour est toujours au rendez-vous avec "Chante l’amour" ou "Mon amour sauvage", quant au titre de l’album, il illustre à nouveau la face politique de son ouvre en évoquant le monde capitaliste ("la jungle") et le monde communiste ("le zoo"). Comme en 1985, une émission de télévision est à cette occasion spécialement montée autour de l’événement que représente la rentrée de Jean Ferrat, artiste de plus en plus rare et pourtant éminemment populaire et apprécié d’un large public. Près de vingt ans après avoir quitté la scène, cette émission permet à Ferrat d’interpréter une quinzaine de ses titres entouré d’un orchestre de quarante musiciens dirigés par Alain Goraguer.

    Après une intégrale 61-91 qui sort en 1991, Jean Ferrat se consacre au premier volume d’une intégrale Ferrat/ Aragon qui sort en 92, suivi en 1995 d’un deuxième volume de seize nouveaux poèmes. Le disque se vend très bien et devient Disque de platine (300.000 exemplaires vendus). Ce succès s’accompagne d’une tournée au Québec en 1995.

    Alors qu’on ne l’avait pas revu sur une scène française depuis 1972, Ferrat chante en public lors d’un petit festival du sud de la France, à Alès, le 8 août 98. En fait, le chanteur n’interprète qu’un seul titre à la fin d’un concert donné en son honneur et au cours duquel une chorale de 700 choristes reprend ses plus grands succès. Deux ans plus tard, c’est le Festival de Barjac dans le Sud de la France qui est à l’honneur de Jean Ferrat. De nombreux invités chantent son répertoire dont Isabelle Aubret.

    En 2001 et 2002, Jean Ferrat pousse quelques colères à l’encontre des médias publics. Selon lui, ils excluent volontairement de nombreux artistes français au profit d’une variété commerciale. Dans une lettre à la directrice générale de la seconde chaîne de télévision française, Michèle Cotta, puis dans quelques articles de presse, il prend en particulier la défense d’Isabelle Aubret. Très rarement invitée sur les plateaux, elle est l’emblème pour Jean Ferrat, d’une large partie de la chanson française absente de la scène médiatique au dépend de "la diversité culturelle".

    Faux retour

    A la fin de l’année 2002, le chanteur sort "Ferrat en scène", enregistrement réalisé en public en 1991, avec des arrangements de son ami Alain Goraguer. En janvier 2003, il est l’invité d’une émission dominicale française célèbre, "Vivement dimanche" pour présenter ce live.

    Artiste généreux, Jean Ferrat a au cours de sa carrière écrit pour quelques autres chanteurs dont Daniel Guichard ("Mon vieux"). Mais, il a surtout été très chanté par de grandes chanteuses telles Juliette Gréco ou Isabelle Aubret, son interprète la plus célèbre.

    http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=14342

  • C’est un joli nom camarade !!
    Salut à toi, un grand merci !
    Tristesse et blessure !

    Salve 007

  • Brel, Brassens, Ferrat, Ferré, qu’on disait au début des années 70.... This is the end disait un autre.

  • Le "Parisien" toujours égal à lui-même. Plusieurs chansons de Ferrat ont été "déconseillée aux radios", "ma France" en particulier, mais pas "nuit et brouillard" !

  • merci ! c’est un bel hommage !!!

  • Même pas la légion d’honneur pour Ferrat ! rien ! un poète maudit. Allons lui décerner la Légion d’Honneur demain dans les urnes !!!

  • http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=14342

    Jean Ferrat : LE BILAN

    A’ propos de les paroles de Georges Marchais sur le "bilan globalement positif" du "socialisme réel" (1980) Lire un article excellent et brillant, enfonçant le clou. (ici)

    LE BILAN de Jean Ferrat
    Ah ils nous en ont fait avaler des couleuvres
    De Prague à Budapest de Sofia à Moscou
    Les staliniens zélés qui mettaient tout en oeuvre
    Pour vous faire signer les aveux les plus fous
    Vous aviez combattu partout la bête immonde
    Des brigades d’Espagne à celles des maquis
    Votre jeunesse était l’histoire de ce monde
    Vous aviez nom Kostov ou London ou Slansky
     
    Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
    Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui
     
    Ah ils nous en ont fait applaudir des injures
    Des complots déjoués des dénonciations
    Des traîtres démasqués des procès sans bavures
    Des bagnes mérités des justes pendaisons
    Ah comme on y a cru aux déviationnistes
    Aux savants décadents aux écrivains espions
    Aux sionistes bourgeois aux renégats titistes
    Aux calmniateurs de la révolution
     
    Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
    Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui
     
    Ah ils nous en ont fait approuver des massacres
    Que certains continuent d’appeler des erreurs
    Une erreur c’est facile comme un et deux font quatre
    Pour barrer d’un seul trait des années de terreur
    Ce socialisme était une caricature
    Si les temps on changé des ombres sont restées
    J’en garde au fond du coeur la sombre meurtrissure
    Dans ma bouche à jamais le soif de vérité
     
    Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
    Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui
     
    Mais quand j’entends parler de "bilan" positif
    Je ne peux m’empêcher de penser à quel prix
    Et ces millions de morts qui forment le passif
    C’est à eux qu’il faudrait demander leur avis
    N’exigez pas de moi une âme de comptable
    Pour chanter au présent ce siècle tragédie
    Les acquis proposés comme dessous de table
    Les cadavres passés en pertes et profits
     
    Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
    Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui
     
    C’est un autre avenir qu’il faut qu’on réinvente
    Sans idole ou modèle pas à pas humblement
    Sans vérité tracée sans lendemains qui chantent
    Un bonheur inventé définitivement
    Un avenir naissant d’un peu moins de souffrance
    Avec nos yeux ouverts et grands sur le réel
    Un avenir conduit par notre vigilance
    Envers tous les pouvoirs de la terre et du ciel
     
    Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
    Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui

    http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=14342

  • Encore un qui n’ira pas voter demain, hommage a monsieur jean Ferrat !!!

  • Adieu camarade,salut l’artiste !

    Quelle tristesse .

  •  Olivier Besancenot, porte-parole du NPA (Nouveau parti anticapitaliste) : "Je salue la disparition d’un grand homme, d’un poète qui chantait l’amour comme la révolution, un militant résistant à l’air du temps. Je lui avait dis à quel point, au début des années 90, son album ’La Jungle et le Zoo’ avait compté dans mon parcours militants. De nombreux militants anticapitalistes perdent en plus du poète un camarade".

  • http://bellaciao.org/fr/spip.php?article74768

    La Porte à Droite de Guy Thomas et Jean Ferrat (mp3)

    Une chanson écrite en 1985, mais tout à fait d’actualité, et qui n’a pas
    pris une ride ; C’est toujours avec bonheur qu’ on écoute Jean Ferrat,
    et les paroles de Guy Thomas sont là pour nous réveiller .

    La porte à droite

    On m’a dit tes idées ne sont plus à la mode
    Quand on veut gouverner ce n’est pas si commode
    Il faut évidemment s’adapter au terrain
    Mettre jour après jour un peu d’eau dans son vin
     
    On m’a dit dans la jungle il faut qu’on se débrouille
    On est bien obligé d’avaler des magouilles
    De laisser dans un coin les projets trop coûteux
    On va pas tout rater pour des canards boiteux
     
    La porte du bonheur est une porte étroite
    On m’affirme aujourd’hui que c’est la porte à droite
    Qu’il ne faut plus rêver et qu’il est opportun
    D’oublier nos folies d’avant quatre-vingt-un
     
    On m’a dit qu’il fallait prêcher le sacrifice
    A ceux qui n’ont pas pu s’ouvrir un compte en Suisse
    Qu’il fallait balayer tous nos vieux préjugés
    Et que ceux qui travaill’nt étaient privilégiés
     
    On m’a dit tu comprends tes idées archaïques
    Ne feront qu’aggraver la crise économique
    Ainsi la liberté dans un monde plus juste
    Fait partie des slogans qui sont un peu vétustes
     
    La porte du bonheur est une porte étroite
    On m’affirme aujourd’hui que c’est la porte à droite
    Qu’il ne faut plus rêver et qu’il est opportun
    D’oublier nos folies d’avant quatre-vingt-un
     
    Puis d’autres sont venus beaucoup moins présentables
    Qui parlaient de la France en tapant sur la table
    Qui disaient faut changer c’est la loi du pendule
    On va pour commencer supprimer la pilule
     
    Ensuite il faudra bien flytoxer la vermine
    Rétablir la morale avec la guillotine
    Et pi gn’a qu’à virer les mauvais syndicats
    Pour conserver celui qui plaît au patronat
     
    La porte du bonheur est une porte étroite
    On m’affirme aujourd’hui que c’est la porte à droite
    Qu’il ne faut plus rêver et qu’il est opportun
    D’oublier nos folies d’avant quatre-vingt-un
     
    Ils ont dit qu’il fallait se montrer réaliste
    Qu’il y avait du bon dans les journaux racistes
    Qu’il fallait nettoyer ce cher et vieux pays
    Si l’on ne voulait pas qu’il devienne un gourbi
     
    Dois-je vous l’avouer ces propos me renversent
    Quand je vais boire un verre au café du commerce
    Parfois je crois revoir sur du papier jauni
    La photo de Pétain dans mon verr’ de Vichy
     
    La porte du bonheur est une porte étroite
    Qu’on ne me dise plus que c’est la porte à droite
    Qu’il ne faut plus rêver et qu’il est opportun
    D’oublier nos folies d’avant quatre-vingt-un

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article74768

  • Mon pauvre Jean tes soit disant "ancien amis" du PCF (si on peux encore les appelle comme ca...) n’ont même pas pris quelque minutes pour mettre un seul mot pour toi sur leur site nationale ...

    Il me font de plus en plus vomir...

    Ciao Compagno

    RF

    • tu nous manques déjà.faire de la politique sans toi ce n’est plus pareil...

    • A vomir aussi le fait que certain essaie de justifie l’absence totale (même pas un seul mot...) sur le site national du PCF par le fait de la "priorité" des élections régionales et que en plus sur cet article essaie de profite pour faire de la propagande électorale , sans respecte notre décision et encore mois la mémoire de Jean...

      Donc viré...

      RF

    • Notre ami, notre camarade Jean Tenenbaum dit Jean Ferrat est parti ce samedi rejoindre ses amis les poètes. Je suis bouleversée. Pour moi comme pour des millions de Français, quelque chose de nous s’en va avec lui. Tant de personnes lui sont redevables de tant de souvenirs intimes ou collectifs.

      Jean Ferrat, c’est le chanteur dont le sens de l’humanité et de la justice a accompagné l’engagement de générations de militants. Jean Ferrat, c’est la voix qui a transmis, interprété et popularisé les voix d’Aragon, Prévert, Lorca. Jean Ferrat, c’est les valeurs d’amitié, d’amour et de générosité faites de chansons. Il a su lier la poésie, le peuple et ses idéaux.

      Je me rappelle cet après-midi passé avec lui à Entraigues au café de la Montagne au cœur de son Ardèche. Il ne chantait pas pour passer le temps ni ne parlait dans le vide. Son compagnonnage critique avec le Parti communiste était utile et exigeant.

      Sa disparition est une grande perte. A sa famille, à ses amis, à tous ceux qui ressentent de la peine et de la tristesse, comme moi, je veux leur dire ma certitude que Jean Ferrat, son message, ses chansons ne nous quitteront pas.

      Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF

      Paris, le 13 mars 2010.

      Le siège du Parti communiste français ouvrira ses portes dés demain matin à 10h00. Un registre sera mis à disposition dans le hall du siège du PCF pour que ceux qui le souhaitent puissent lui rendre hommage.

    • Apparemment, il y a bien un communiqué de MGB

      Oui "l’éternel" foutage de gueule...

      On se pose la question de savoir si on doit être ravi du résultat, après que on a dénoncé sur bellaciao le manque totale de réactivité du site nationale du Pcf a réagir à propos de la mort de Jean...

      Le site national du parti "finalement" se digne de reproduire un communique "fabrique" pour l’occasion le jour avant...

      Ou on doit pense que c’est mieux de rient dire et observe avec tristesse comme a la mort de Yves Saint Laurent ou a la mort de Robert Pandraud le même parti a été bien plus "rapide" a divulgue son communique sur son propre site le même jour de leur mort... juste a quelques heures d’intervalle...!?

      Dans tous le cas vu que on aime pas se faire traite pour de con si on regarde le "code source de la page du communique en question on peux remarque la date et l’heure de publication :

      2010-03-14 12:21:36

      meta name="DC.Date" content="2010-03-14 12:21:36" /
      meta name="DC.Title" content="Site national du PCF - Décès de Jean Ferrat : réaction de Marie-George Buffet" /
      meta name="DC.Creator" content="webmaster@pcf.fr - " /

      Extrêmement très peux réactive le PCF a propos de la mort de certaine camarades, mais pour les autres...

      Sans parle de l’autre "foutage de gueule" a propos du vote du conseille municipal de Paris a propos de l’inauguration d’une "Esplanade Ben Gourion" ou d’un cote on vote a faveur et avec éloge... pour l’initiative par le "président du groupe communiste au Conseil de Paris" Ian BROSSAT et quelque jour après on fait comme si le parti condamne cet "inauguration" a voir ici...

      Bref on sen fiche de mentir... si on peux "gratte" quelque votes en plus pour les régionales...

      RF

      PS : je pige bien pourquoi Jean n’a jamais adhéré au PCF...

  • "L’Homme crie où son fer le ronge Et sa plaie engendre un soleil Plus beau que les anciens" Ces 3 vers je les avais tapés à la machine et mis sur mon porte document en plastque avec le logo de la CGT : en années de monté du lepénisme Jétais délégué syndical , la peur au ventre souvent , la rage toujours , l’espoir intacte et ...Jean Ferrat découvert en 1974 en colos en Ardèche m’a fait découvrir Aragon , la poésie , l’espoir , et ces paroles qui fredonnées , murmurées , clamées me redonnaient la pêche !!!
    Jean Ferrat c’est l’Amour , la passion , la beauté des choses Les Amours simples des petites gens "Ma môm" , " On ne voit pas le temps passé"" chansons pour nos mères , nos soeurs , nos femmes ,chansons qui me noue le coeur à chaque fois .J’avoue être triste .
    Que n’ai-je dans ses textes , ses paroles trouvés des mots pour dire , pour clamer une envie de justine , un désir de solidarité !
    Et puis , et puis ... tellement de choses à dire Et pourtant un joli nom CAMARADE

    Merci Jean

  • TU VAS NOUS MANQUER CRUELLEMENT L’AMI JEAN !

    Ce matin, il m’est difficile de trouver des mots pour exprimer comme des millions de français sans doute la peine et la tristesse que je ressens à la mort de JEAN FERRAT.
    Comme le dit fort justement L’HUMANITE : Il a chanté si bien "l’idéal communiste, la fraternité et l’amour, s’insurgeant contre les utopies piétinées, l’injustice et la misère humaine" ainsi que l’argent "roi". Immense artiste. Immense homme. Constamment fidèle à ses convictions.
    Il a fait partie lorsque j’étais jeune mais aussi aujourd’hui de l’une des "consciences" qui ont marqué ma vie et mon engagement citoyen. Ses valeurs humanistes, ses idéaux m’ont guidé.
    En 1967, invité à Cuba, Il en revient avec la chanson "Cuba si", où il déclare que l’on y vit "pauvre" mais "libre".
    Il était un "cri" comme il le disait.

    Je pense à Isabelle AUBRET bien entendu mais aussi à toutes celles et ceux qui aimaient l’ami JEAN.

  • http://www.youtube.com/watch?v=I3d5oI97T-g

    49 ans de combat,20 de parti,jean ferrat m’à accompagné tout au long de ma vie.
    A 14 ans en choisissant "un air de liberté ",comme poème j’ai attiré les foudres de mon prof de françàis,jusqu’a aujourd’hui ....
    j’ai l’impression que le livre,peut etre mon livre est terminé avec sa mort,
    le verrons le temps des cerises ?
    c’est vrai que c’est un joli nom camarade.
    c’est vrai qu’ici il y a des camarades.

  • Va en paix camarade ferrat, merci pour tes combats et tes chansons,
    LL

  • Camarade

    C’est un joli nom Camarade

    C’est un joli nom tu sais

    Qui marie cerise et grenade

    Aux cent fleurs du mois de mai

    Pendant des années Camarade

    Pendant des années tu sais

    Avec ton seul nom comme aubade

    Les lèvres s’épanouissaient

    Camarade Camarade

    C’est un nom terrible Camarade

    C’est un nom terrible à dire

    Quand, le temps d’une mascarade

    Il ne fait plus que frémir

    Que venez-vous faire Camarade

    Que venez-vous faire ici

    Ce fut à cinq heures dans Prague

    Que le mois d’août s’obscurcit

    Camarade Camarade

    C’est un joli nom Camarade

    C’est un joli nom tu sais

    Dans mon cœur battant la chamade

    Pour qu’il revive à jamais

    Se marient cerise et grenade

    Aux cent fleurs du mois de mai

    ...

    Superbe chanson qui -dès 68- nous montre que l’on peut être communiste, ou simplement de gauche- sans se sentir obligé de se chausser d’oeilllères idéologiques.

    Une belle âme nous a quitté hier.
    Longue vie à ceux qui ont repris le flambeau de la chanson-pas-con.

    Salut l’artiste.

  • Encore moi et c’est plus fort que moi...

    "Et maintenant bon Dieu

    Tu vas bien rigoler

    Et maintenant bon Dieu

    Maintenant j’vais pleurer" (Jacques Brel)

    • 1973...

      Un jeune lycéen de 15 ans épouse la révolution et la ligue...

      Il chantonne "Potemkine" et aime la marine... Lui l’anti-militariste...

      2010

      Toujours fidéle au poste et il chantonne encore parfois... Potemkine...

      Pour ne pas oublier...

      Et des armes rouillées pour ne pas oublier... Comme écrivait un autre grand...

      Léo Ferré

      Salut Jean Ferrat

      Salut mon frére, mon ami, mon camarade

      Que la terre te soit douce...

      Paco NPA

  • J’avoue que Jean Ferrat n’était pas un de mes chanteurs préférés , en pleine époque "Yéyé". Au début des années 60, je subissais le matraquage des radios comme Europe 1, avec son émission "salut les copains" .
    Mais petit à petit, à partir de 1967 puis 1968, je me suis mis à aimer, ses chansons, ses textes, sa voix chaude, qui savait bien dire les mots .
    J’aime toutes ses chansons, mais ma préférée restera "Ma France", il l’a tellement aimé cette france des travailleurs, tout comme son Ardèche .
    Moi aussi je suis triste aujourd’hui, et je n’ ai pas pu cacher mon émotion en versant une larme .
    Adieu ou plutot au revoir Camarade Jean, tu resteras à jamais dans nos coeurs .

  • Putain comme je suis triste depuis hier ! Comme je l’ai été après les morts de Brassens, Brel, Ferré, Reggiani...

    • C’est bau la vie

      C’est beau la vie

      Le vent dans tes cheveux blonds
      Le soleil à l’horizon
      Quelques mots d’une chanson
      Que c’est beau, c’est beau la vie

      Un oiseau qui fait la roue
      Sur un arbre déjà roux
      Et son cri par dessus tout
      Que c’est beau, c’est beau la vie.

      Tout ce qui tremble et palpite
      Tout ce qui lutte et se bat
      Tout ce que j’ai cru trop vite
      A jamais perdu pour moi

      Pouvoir encore regarder
      Pouvoir encore écouter
      Et surtout pouvoir chanter
      Que c’est beau, c’est beau la vie.

      Le jazz ouvert dans la nuit
      Sa trompette qui nous suit
      Dans une rue de Paris
      Que c’est beau, c’est beau la vie.

      La rouge fleur éclatée
      D’un néon qui fait trembler
      Nos deux ombres étonnées
      Que c’est beau, c’est beau la vie.

      Tout ce que j’ai failli perdre
      Tout ce qui m’est redonné
      Aujourd’hui me monte aux lèvres
      En cette fin de journée

      Pouvoir encore partager
      Ma jeunesse, mes idées
      Avec l’amour retrouvé
      Que c’est beau, c’est beau la vie.

      Pouvoir encore te parler
      Pouvoir encore t’embrasser
      Te le dire et le chanter
      Oui c’est beau, c’est beau la vie.

  • putain je chiale depuis hier adieu camarade monsieur

    cocoprolo

  • Cet homme symbolise bien une génération qui a essayé d’adoucir ce qui a été le plus terrible des siècles humains, celui des carnages gigantesques et des immense horreurs, un siècle où les crimes n’ont jamais cessé.

    Jean Ferrat a fait partie de ceux qui ont fait ce qu’ils ont pu dans une génération qui s’est battu dans une période compliquée.

    Jean Ferrat, et d’autres nous ont porté jusqu’où ils ont pu, avec leurs cortèges de bontés et leurs cortèges de conneries.

    Nous n’avons pu les porter nous jusqu’à une aube plus douce, car nous avons eu et nous avons nos parts d’erreurs.

    Mais ils se sont battus, et nous nous sommes battus.

    Là un siècle s’est clos. Non parce que ses conséquences et ses leçons sont closes, mais par un profond bouleversement et le départ progressifs des générations qui en ont été les artisans.

    Nous avons de l’ouvrage.

  • apres , vian, brassens , brel , ferré ,voila encore un grand homme qui nous quittes , la chanson française se vide ,en tout cas merci , jean pour toutes ces belles chansons et surtout pour votre gentillesse......

  • je continuerai à offrir les paroles ou l’album contenant "camarade" ou "nuit et brouillard" lors des voeux

    Mais ça me fera tout drôle, comme quand j’offre encore parfois "les copains d’abord" de l’ami georges

    • moi l’étranger l’inconnu je rends hommage à jean ferrat ce fut et il restera un grand homme plein d’humanité et d’humilité l’homme de tous les combats des sans voix adieu camarade.quand le groque mort t’emportera qu’il te conduise à travers ciel au père éternel.

  • que dire de plus ? si ce n’est de te remercier d’avoir chanté cette France du peuple , et d’être resté fidèle a tes idéaux de justice et de paix , qui ont accompagné tant de nos luttes , et qui continuerons a accompagner nos luttes a venir . sam 82 .

  • Au début des années septante, je faisais partie d’un groupe de peintres muralistes communistes. Nous réalisions une fresque collectivement, dans une Maison du Peuple. La chanson qui nous inspirait, que nous écoutions en boucle : ...un jour d’épaule nue...
    Mais, que dire après le message de Juan-Luis Guevara, sinon remercier Jean d’avoir permis de garder tout son sens au superbe mot de notre si belle langue française : CAMARADE...
    Salut camarade

    • Lu dans l’Huma d’aujourd’hui : Hugues Aufray a dit un jour à l’ami de toujours et producteur de Jean Ferrat qu’il ne le ferait pas travailler tant qu’il travaillera pour Ferrat. Aufray, véritable ordure a été un des premiers à rendre hommage au poète disparu.

  • Aux Amis et Camarades , qui pourront se joindre a l’ hommage à Jean Ferrat ,ce Mardi 16 Mars 2010 ,nous sommes avec vous en pensées et de tout coeur...le Combat continue...!!!
    Jeanne ,Michèle et Vincent de Toulouse.

  • JEAN FERRAT EST MORT
    SAVIONS-NOUS , SAVAIT-IL QUE NOUS L’AIMIONS TANT ?
    MERCI CAMARADE

  • Jean Ferrat faisait toujours partie des chanteurs les plus appréciés du public et la dernière compilation de ses succès, publiée fin octobre 2009, était déjà certifiée disque de platine.
    "Jean Ferrat Best Of" , une compilation en trois CD rassemblant 57 de ses chansons de "La Montagne" à "Potemkine", avait été un des succès de l’automne.
    Un mois après sa sortie, elle était déjà certifiée disque de platine, soit plus de 100.000 exemplaires vendus, et elle s’était classée parmi les 10 compilations les plus vendues en 2009 juste derrière Michael Jackson, Vanessa Paradis, Salut les Copains, Gregory Lemarchal et les NRJ Music Awards.
    Au cours de la première semaine de mars, le disque figurait encore à la troisième place des compilations les plus vendues, selon le classement du Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP), qui ne donne pas de chiffres de vente.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/13/97001-20100313FILWWW00571-jean-ferrat-tete-des-ventes-en-2010.php

  • Tu donnais de la voix pour défendre ceux qui dans la dèche formaient ton bataillon...

  • Aurevoir Jean FERRAT, à bientôt dans l’immensité des cieux où ta voix me conduira.

    Homme de conviction, humain, intègre, sincère et fidèle à lui même et à nous tous qui ne l’oublierons jamais.

    Merci de nous avoir tenu la main sur le grand chemin de la Vie en nous apportant tes lumières, tes vérités ta bonté.

    Repose en Paix. Ta Montagne restera toujours belle et "pleine de Toi"
    nanou

  • Lisez cet article dégueu, c’est à gerber :

    http://freetotalisier.blogspot.com/2010/03/jean-ferrat-pourriture-communiste.html

    l’anticommunisme primaire se porte bien !

    un salut au grand Ferrat et merde aux petits cons.

  • effectivement Jean est bien mort. dans quelques jours ily auras 1 an le 13 mars exactement et depuis plus personne ne lui a ecrit un mot sur ce site .peut etre la vie de tous les jours est elle trop penible.mais n’oublions pas celui qui nous l’ rendue un peu plus belle a travers ces jolies chansons.