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Appel à action le 6 novembre contre les médias officiels et de marché

Publie le vendredi 8 octobre 2004 par Open-Publishing

observatoire français des médias

Bonjour,

Fort du succès rencontré par sa pétition contre la concentration des médias "Appel du 18 juin"

http://www.observatoire-medias.info/article202.html

, signés par de très nombreuses associations, syndicats et acteurs du mouvement social, l’Observatoire français des médias appelle aujourd’hui à un rassemblement massif pour dénoncer la concentration des média et la dégradation de l’information qu’elle implique.

Cet appel est lancé de façon unitaire par tous les membres de l’OFM (Acrimed, Attac, les syndicats SNJ, SNJ-CGT, les Pieds dans le Paf, les Pénélopes, l’association des journalistes pour l’écologie, l’association des femmes journalistes, etc.), mais nous tenons aussi à joindre nos forces avec celles de tous les partenaires pour lesquels la question des médias devient prépondérante tant la maltraitance de l’information sociale équivaut à une forme de censure aujourd’hui : syndicats enseignants, parents d’élèves, militants pour la défense de la culture, représentants du mouvement social, militants anti-pub, chômeurs

et précaires en prise aux mauvais traitements d’une "information de marché", etc.

Dans cette optique, nous nous sommes mis en contact avec la FSU, l’association Anti-pub, les amis de la Terre, la fédération des mines et de l’énergie CGT, les états généraux de la culture et bien d’autres.

Nous aimerions discuter avec vous de votre participation éventuelle à cet événement : merci de bien vouloir prendre contact avec Renaud Lambert 01 53 94 96 69

renaud.lambert@observatoire-medias.info

Notez qu’une réunion de concertation visant à préparer la manifestation et à envisager des collaborations futures pour réfléchir à une réforme des médias se tiendra le jeudi 28 octobre 2004.

Ci-joint le texte de l’appel à mobilisation.

L’équipe de l’OFM

Pour dénoncer : la concentration des principaux médias - presse, maisons d’édition, distribution et diffusion, chaînes de télévision, radios - aux mains d’un petit nombre de groupes industriels qui, en connivence avec le pouvoir politique, met en danger les libertés publiques ; les grands groupes qui vivent souvent des commandes de l’Etat (ventes d’armes, BTP) alors qu’ils défendent une vision ultralibérale de l’économie, de la culture et des rapports sociaux ; l’information et l’édition devenues des « centres de profit », des moyens de diffuser publicité ou propagande au service des marques et des gouvernements ; les journaux télévisés, les " unes " racoleuses - y compris dans les journaux de référence -, les livres et les émissions de divertissement livrées aux publicitaires.

Le monde raconté par ces médias voudrait s’imposer ; cette fiction aspire à maquiller la réalité de notre quotidien. Leur fiction devient notre quotidien. Ne soyons plus dupes .Sans attendre rendons-nous disponibles

APPEL A TOUS LES CERVEAUX NON DISPONIBLES Pour Tf haine et coca cola les pujadas et les pernaut

MANIFESTATION

pour une information libre, de qualité et pluraliste

Rassemblement SAMEDI 6 NOVEMBRE à 14 H 30 devant le ministère de la Culture et de la Communication. 3, rue de Valois, Paris 1er - Métro. Palais-Royal ou Musée du Louvre

Pour exiger : que le service public audiovisuel, doté de moyens suffisants, devienne un espace au service du public et de la création, pas des annonceurs ; que les citoyens s’approprient démocratiquement TF1, vendue en 1987 pour prétendument servir un "mieux-disant culturel", et qui, usurpant un canal hertzien et plusieurs chaînes câblées - dont LCI, transformée en agence de lobbying de Bouygues - ne fait que "vendre du temps de cerveau disponible " aux annonceurs ; que l’on arrête les discriminations contre les médias libres et indépendants oeuvrant pour la liberté d’expression et la justice sociale, et contre les manipulations de l’information. L’appui financier des services publics à leur création et à leur développement ; que les journalistes,créateurs et salariés des médias, disposent du droit réel et garanti d’exercer dignement leur métier. OFM (Observatoire Français des Médias)