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La gauche est un trou noir qui dévore toutes les initiatives pour se sortir du capitalisme

12 octobre 2004, 17:58

Fred, tu seras gentil de revenir quand tu auras quelque chose à dire. Des arguments à mettre sur la table, par exemple. Parce que tes états d’âme de libertoïde encarté, pour être sincère, je m’en contre balance. Et pour ce qui est d’être reconnu, si pour toi c’est de collaborer dans les poubelles du monde marchand aux mains des largadère, dassault, bouygue, seillière et consort... ça fait des années que j’aurai pu le faire sans même lever le petit doigt, mais désolé, j’ai les mains délicates et m’abstiens donc de caresser ces saloperies. Ton intelligence libertaire me fait penser au trou noir version disney. Retourne aux pieds de tes maîtres de la gauche d’en haut et laisse faire les gueux, non pas que ça me gênerait de tacher ton bô costume quand ça va péter (ce qui ne saurait tarder), mais on a assez de boulot comme ça pour combattre le capitalisme, donc pas vraiment le temps de botter le cul des faux amis. Tu peux disposer mon maintenant, mon petit.

Salut, Mickey ;-)

>notre bilan ne serait-il pas objectivement aussi misérable que celui de ton antagoniste d’un jour Fred ?

Pour l’instant notre bilan c’est les actions militantes et humanistes que chacun a faites dans son coin. Mis bout à bout, c’est assez énorme.

Maintenant évidemment qu’il n’y pas de bilan global puisqu’il a fallu du temps pour se rendre compte que les partis nous empêchaient d’avancer et que nous avions des faux amis. C’est une prise de conscience très récente, et depuis de nombreux succès ont pu être réalisé grâce à l’autogestion de simples citoyens, qui eux, ont vraiment envie d’avancer, et pour cause, ils sont précaires. Je fais partie de ceux là, je vis avec moins de 500 euros par mois, alors les discours corcuffiens et les histoires de partis et de syndicats j’en ai rien à foutre, tout ce que je veux c’est trouver des solutions pour m’en sortir avec ceux qui sont dans la même merde, non pas que nous rêvons de richesse, mais juste d’une vie décente que nous méritons amplement. Point. Mais je sais très bien que les discours ne se mangent pas en salade, contrairement à certaines bouches pleines qui se complaisent à distiller des somnifères à ceux qui luttent, c’est pourquoi l’action ne va pas tarder à venir, de toutes façons la confrontation est inévitable, nous en sommes arrivés à l’extrême limite de notre capacité à encaisser. L’heure est maintenant venue de frapper pour récupérer notre dignité et j’emmerde tous les donneurs de leçon de la gauche d’en haut, pour que les choses soient claires, nettes et précises, je veux bien leur scanner ce que je perçois par mois, histoire qu’ils se rendent enfin compte à quel point leur optimisme est ignoble. Je déplore le fait d’avoir à m’expliquer ainsi, je déplore le fait d’avoir à sortir d’une façon toute relative de mon anonymat que j’affectionne. Mais je ne vais certainement pas m’aplatir au lieu d’exprimer la réalité sociale qui est la notre, ni m’excuser de monter au créneau. Que ces messieurs les politicards se rassurent, je ne cherche pas à leur piquer leur douillet fauteuil, j’aime trop mon travail de petit plumitif pour aller me salir dans cette politique qui me révulse depuis ma plus tendre enfance. Par contre, je suis (avec d’autres camarades d’infortune) actuellement en train de passer de la lutte au combat, que ces messieurs ne viennent pas se mettre en travers de ma route car sinon il y aura des dommages collatéraux qui seront grandement mérités. Alors voilà, le bilan est là. Les corcuffiens et autres gauchos institutionnels non seulement ne résistent plus, mais en plus se mettent à plat ventre devant le capitalisme, tandis que les autres se battent non seulement pour préserver leurs droits fondamentaux, mais aussi pour en conquérir de nouveaux et instaurer l’ordre naturel des choses. Le combat va s’engager d’ici une semaine, qui vivra verra, c’est au pied du mur que l’on voit le maçon. On ne va pas tarder à parler autogestion et décroissance en dehors des cercles d’initiés, c’est tout ce que je puis dire pour l’instant. Si être libertaire c’est se faire l’apôtre du capitalisme social, il faudra en revoir l’appellation. En attendant, une chose est sure et certaine c’est que ÅñÄR©HY Vaincra ! Salutations anarchiques ;-)