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Crosses en l’air en France comme en Afghanistan !

7 avril 2010, 18:39, par Cop

Bien Himalove, ils ne le font pas.

Les ruptures s’effectuent de guingois, complexes, comme dans le mouvement des ouvriers de lINSEE à Milan où, après une bataille de 2 ans les travailleurs ont gagné et un des syndicats de policiers relativement de droite s’est excusé d’une certaine façon du rôle répressif que leur a fait jouer le pouvoir.

La question de faire en sorte que les forces de répression ne servent pas la bourgeoisie est un enjeu central d’un changement de société.

C’est pour cela qu’il faut observer ce qui se passe, les contradictions, aider les évolutions vers le respect des libertés , vers d’abord une capacité de penser d’une façon autonome vis à vis du pouvoir.£

Ca ne change rien à la nécessité d’appeler un chat un chat, c’est à dire des actes inqualifiables , liberticides , des actes inqualifiables et liberticides.

Mais il faut toujours s’adresser à ces hommes et ces femmes des corps de répression pour les aider, quand c’est possible, à progresser.

Mais il y a des circonstances où la crise s’approfondit dans des corps constitués par les erreurs du pouvoir politique.

Là, on est en plein de dedans, d’une crise de direction politique de la droite (ils se chamaillent entre eux en parlant de crocs de boucher), d’une crise du capitalisme, de l’utilisation de plus en plus massive du pouvoir pour des répressions multiples et innombrables construites sur des lois d’exception et enfin la cerise sur le gâteau des erreurs politiques de la direction de l’état qui plonge des gendarmes éduqués dans la soumission et le conservatisme dans une profonde incertitude sur leur avenir.

Cette toile de fond produit de la crise, forcement .

Pas assez ? Oui certainement . Mais les évolutions se font toujours de guingois dans des situations où l’encadrement est très puissant et intense.

Mais il est également dommageable que souvent la gauche n’ait rien à dire à ces hommes et femmes utilisés pour réprimer le peuple. Voir bien pire quand elle est au pouvoir en se coulant dans les habits de la bourgeoisie pour castagner la classe populaire.