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Retraites, lutte des classes, mondialisation : état des lieux et perspectives nécessaires

21 mai 2010, 13:54

Comment s’étonner que la majorité du prolétariat, notamment chez les plus précaires ou précarisables, ne participe pas activement à cette lutte sur cet axe « retraites », puisqu’elle n’arrive déjà pas ou plus à bouffer, à se loger, qu’elle travaille dans des conditions de travail misérables et déshumanisantes.

Ben... faut lire "La psychologie de masse du fascisme" de Wilhelm Reich et ça éclaire pas mal, en fait.

Et encore, ne s’agirait-il que de ces condition-là seules, mais c’est l’ensemble de l’existence, l’ensemble des relations entre les gens qui sont pourries, la planète et ses bêtes que l’on mange ou pas qui sont pourries, l’herbe, les fleuves, la mer, tout est pourri, comme ENSEMBLE. Et cette "collaboration de classe" ici évoquée n’y est pas étrangère.

Les gens sont pour la plupart disposés à mieux vivre ; et qu’à PRODUIT cette collaboration de classe : Là où nous en sommes pour cause de "sauvegarde de nos acquis" ???, "sauvegarde de l’emploi" ??? "sauvegarde de ceci et de cela" ??? Tout est à vaux l’eau. Le travail aliéné est de plus en plus pourri et aliénant et ce qui est essentiel à l’existence est dénutri et amoindri ; le lait du sein de nos femmes est plus pourri que la nourriture proposée dans le supermarché !

A ne vouloir pas prendre de décision radicale, c’est l’ENSEMBLE de la société qui a parfait ce pourrissement, syndicats et partis de gôche comme de droite compris.

Il faut en finir avec le TRAVAIL aliéné, le salariat, l’argent spéculatif, le nucléaire, la malbouffe, l’air pourri, le bruit de cette société démentielle. Il faut finir par "pendre le dernier capitaliste avec les tripes du dernier bureaucrate".

Mais avant il faut comprendre l’inertie des masses à perdurer dans sa crasse faite de portables, de programmes télé, de nourriture gerbable et quelle digère, d’humiliation quotidienne de ses chefs, de ses patrons, de ses élus, de sa police, de sa position de chauffeur dans sa bagnole, de ses médocs à la tonne, en lisant le livre sus-cité, il faut comprendre, soi, pourquoi en acte, on participe à ce pourrissement quasi irréversible de la VIE, de SA vie en baratinant sur la "collaboration de classe".