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RETRAITES - « LA GAUCHE », LE PS, LES COMMUNISTES : SE SERVIR DU PROLETARIAT OU SERVIR AU PROLETARIAT ?

16 septembre 2010, 01:34

L’argent du capital investi dans les dettes souveraines ou dans l’or et le patrimoine aujourd’hui prouve la crise de l’action qui ne monte plus parce que le coùt du travail est tellement bas qu’il ne permet pas un développement de la consommation des "esclaves-salariés" et donc des investissements sans profit. Le capital recherche la sécurité des obligations d’Etat et le refuge provisoire dans l’or et la pierre espérant des jours meilleurs pour l’actionnariat. Cela concerne essentiellement les capitalistes américains et européens, d’où le chômage énorme de ces deux régions phares du capitalisme du 20ème siècle.

Les travailleurs salariés USA et Européens ne peuvent plus compter sur ce système pour améliorer leur mode de vie. Il faut qu’ils réfléchissent très vite à une autre société pour s’en sortir avant qu’ils ne se retrouvent avec le niveau de vie du Bengladesh. Les grandes théories sur le possible rebondissement du capitalisme n’est plus de mise car la production est au point mort par manque de ressources et de fainéantise économique des élites qui ne font plus preuve de volontarisme. Leur volontarisme se réduit à la dette alors qu’il faut annuler la dette pour éviter la récession obligatoire déjà en cours. L’exemple japonais, deuxième puissance mondiale récemment, en est la triste expérience depuis plus de 10 ans sur le plan du marché intérieur où les salaires ont été abaissés globalement pour favoriser les exportations, ce qui a entraîné le recul de ce pays si travailleur auparavant. La Chine en plein boum et grâce au PC chinois devient la deuxième puissance mondiale et bientôt la première puisque les Etats-Unis prenne la même voie que le Japon.

La crise actuelle oblige à renverser la table et à radicaliser le combat de classe et cette lutte de classe prend son ampleur de jour en jour sans leader charismatique à la Lénine ou Castro mais avec des dizaines de milliers de militants chevronnés qui organisent les luttes intelligemment et avec constance et créativité. La bataille sur la retraite en est l’exemple actuel le plus probant. Ne boudons pas notre plaisir devant le réveil des masses populaires spoliés depuis tant d’années. La bourgeoisie a trop tiré sur la corde et elle va lui péter au visage et l’anéantir. Trouver des raisons de douter de cette réalité économique et social à travers les médias carpette ,qui n’influencent plus personne sauf quelques vieux grabataires en fin de vie, n’aident pas à la mobilisation de masse qui ne demande qu’à prendre de l’ampleur. La jeunesse qui grandit dans la crise et le chômage depuis les années 70 ne peut plus accepter cette situation, de même que les seniors virés comme des malpropres. Les révolutionnaires sont de mieux en mieux écoutés et c’est une très bonne nouvelle pour la société de l’avenir qui remplacera le capitalisme en fin de vie.

Bernard SARTON