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RETRAITES - "LA GAUCHE", LE PS, LES COMMUNISTES : SE SERVIR DU PROLETARIAT OU SERVIR AU PROLETARIAT ?

17 septembre 2010, 05:22, par MCoco Le Rebelle Médocain

J’ai beaucoup apprécié cet article et si je ne suis pas en total accord sur quelques points, je trouve qu’il a le mérite d’ouvrir un débat et en tout cas d’y apporter des éléments intéressants et des vérités qui doivent être connues.

Il semble que dans ce débat, plein d’intérêt en tout cas pour la suite de l’histoire du prolètariat, quelques éléments, bien que sous entendus, soient absents.

Le premier est que l’être humain n’est pas « parfait » et que certains laissent se développer
les « défauts » des autres pour pouvoir profiter des leurs.

Les règles mises en place par le capital lui-même ne sont pas appliquées à tous et celles arrachées par la lutte sont constamment remises en cause par les uns et par les autres.

C’est effectivement le problème des ROMS et celui de la retraite qui servent de détonateur aujourd’hui mais le reste va suivre et c’est au capital qu’il convient de s’attaquer si l’on ne veut pas que précarité et misère nous contraignent à la seule survie, celle qui conduit à la mort.

Dans le salariat, que chaque communiste devrait combattre on assiste à des pratiques de plus en plus aberrantes, cela va de la course aux objectifs à la part variable du salaire , tout est fait pour développer l’individualisme ;
Et çà marche !!! Je ne m’atarderais pas sur les délocalistions et les licenciements massifs qui contribuent largement au développement de la précarité et du chômage . Ce dernier ayant bien entendu des répercussions sur le financement de nos caisses de retraites par répartition.

On renvoie des hommes dans « leurs pays » pendant que les lois du capital tendent à la mondialisation de la finance et des échanges de marchandises et que cette même loi n’hésite pas à délocaliser des entreprises et des salariés au nom du profit. Où est la logique ?

C’est donc bien du système capitaliste qu’il s’agit et tant que l’on n’aura pas réglé ce fleau, le peuple ne vivra pas , mais je préche là des convaincus.Le souci étant de savoir comment avec des partis de "gauche" qui ont plutôt tendance à se servir du prolétariat qu’à le servir on va faire pour s’en sortir ?

j’ai là quelques difficultés à croire que dans cette politique politicarde et de sommet,qu’elle émane de la droite pure, celle du capital ou la gauche de droite, celle du centre ou la gôôôche de gôôôche comme y fait allusion un des camarades, Le terme de gauche puisse s’appliquer à un parti.

J’ai quelques difficultés à croire qu’un parti quel qu’il soit aujourd’hui ne se serve pas effectivement du prolétariat pour en arriver à ses fins.

Je suis même persuadé que le prêt à penser est une des armes redoutable de la lutte des places pratiquée par l’ensemble des Directions de partis qu’ils soit de droite ou de ???????
La maladie du capital a fait des adeptes dans les rangs de nos chefs et ils ne sont pas prêts sauf luttes de nous laisser les clefs du coffre.

Les tintins enfin les pesos et la notoriété ça tourne la tête et le reste, avec le financement des partis et les petits à coté ça en fait réfléchir quelques uns et il va bien falloir y remédier s’ils veulent redevenir crédibles et lutter contre l’abstention à laquelle je suis moi-même contraint aujourd’hui faute de confiance.
Et pourtant à la base on rame de toutes nos forces, enfin celles qui restent pour essayer de faire décoler le communisme, enfin l’équité, la justice et la paix.

J’ai quelques difficultés aussi à utiliser le terme de gauche en politique, tant la politique que l’on n’y pratique est déconnectée des besoins réels, tant l’ensemble des partis qui sont sensés la constituer et ils ne devraient pas être légions ont fermé leurs portes à la participation réelle du prolétariat à gérer ses propres affaires, tant on est loin d’une démocratie syndicale, ouvrière et citoyenne. Tant on a remplacé la fraternité par les calculettes.

Et pourtant la précarité, la misère, le malheur existe bien dans cette société gérée en quasi-totalité par le capital, le prolétariat n’a pas disparu, l’exploitation de l’homme par l’homme est de plus en plus aigue et chronique à la fois, la baisse tendancielle du taux de profit fait des ravages dans la classe ouvrière et de mon humble avis il me semble que les seuls combattants légitimes contre ce mal reste la base : le Peuple.

Le compliqué dans tout cela ou tout au moins le frein, c’est que les structures organisées qui devraient être en mesure de lancer une « offensive »(je mets entre guillemet parce que je milite encore au mouvement de la paix). Une « offensive » immédiate donc, avec le prolétariat enfin avec la classe qu’ils sont sensés représentés, assistés, défendre, je ne sais quel est le terme à employer tellement notre vocabulaire est riche et que les pauvres trinquent.

Ces organisations n’y sont pas prêtes et surtout ne semblent pas avoir envie de l’être et pour cause, je ne vais pas recommencer la lutte des places.

Le simple, mais je ne prétend pas avoir raison, et ce n’est pas si simple que cela, ce serait de repartir à zéro, non pas de faire table rase mais en se servant des erreurs du passé, pas pour les refaire, plutôt pour essayer d’y remédier en sachant tout de même que l’être humain s’il à de nombreux défauts a aussi de nombreuses qualités.

Partons des richesses existantes, des capacités, des savoir faire, utilisons les partis qui se disent avec nous et qui aujourd’hui se servent de nous, en maintenant la lutte pour que demain le parti ou l’organisation que nous mettrons en place nous servent à nous organiser, à vivre tout simplement, collectivement et en toute fraternité sur notre jardin : La Terre.

Non je rêve !!! il est vrai que c’est un peu l’heure, en attendant pour l’instant on est en plein leurre , et si effectivement la question de qui doit servir qui ne devrait pas se poser , elle mérite dans la situation actuelle que l’on remette les choses en place et en tout cas le train dans le sens de la marche.

Je remercie mon grand- père d’avoir participé à la lutte ainsi que tous les camarades qui la poursuivent. Je remercie Elodie d’avoir ouvert ce débat, je remercie …

Non ni César ni tribun
Solo el pueblo unido

Bon à tchao c’est l’heure de mes gouttes, sorry si j’ai été parfois hors sujet le bonjour à Méluche et au facteur si vous les voyez à la manif (ils y seront) et au 23 dans la rue, c’est peut être la pression qui fera changer les uns et les autres en tout cas le débat et la lutte pourront s’y poursuivre avec la base. J’ai sûrement oublié l’essentiel mais le sommeil en est le principal responsable !!! Excusez aussi les fautes d’orthographe mais mon niveau scolaire est en adéquation avec les moyens financiers qu’avaient mes parents.

Amitiés

M Coco Le Rebelle Médocain