J’avoue avoir confondu "Création d’un Parti révolutionnaire" et situation de début 2011
8 février 2011, 19:15, par yapadaxan
La situation dans beaucoup de pays est prérévolutionnaire au sens où les conditions sont objectivement réunies pour que la rue impose en effet un nouvel ordre des choses. De ce point de vue et de ce point de vue seulement, les masses font l’Histoire.
Autre chose est la démarche électoral(e)-iste qui est censée confier au peuple, à la nation, le devoir citoyen d’aller vers une "démocratie" perçue de niveau supérieur. Battre la démocratie bourgeoise sur son propre terrain institutionnel est marqué comme étant de meilleur aloi.
Selon que l’on conçoit une démarche de masse par des mobilisations de rue en créant une situation insurrectionnelle ou qu’on oeuvre à "gagner" électoralement, il va de soi qu’on n’a plus besoin du même parti révolutionnaire. Si tant est qu’une démarche électoraliste puisse être révolutionnaire.
Le souci, légitime, de passer par les élections, consiste à éviter un affrontement de rue, une guerre civile. Or rien ne garantit que la suite des élections ne dégénèrera pas en violence contre révolutionnaire. L’expérience chilienne est là pour le rappeler. Les Chiliens avaient électoralement confié le pouvoir à la Gauche. Il s’en est suivi un coup d’Etat militaire avec arrestations de masse, emprisonnements et exécutions. N’oublions pas, non plus, car le détail est décidément de taille, que le Coup d’Etat fut fomenté par l’impérialisme US, encore lui !
Imaginons que notre droite dreyfusarde, pétainiste, anticommuniste, garantisse qu’elle respectera le vote populaire donnant la victoire à un parti révolutionnaire, l’impérialisme US, sera-t-il tenu de faire le même choix ?
Lorsque nous eûmes 4 ministres communistes au gouvernement, y a-t-il eu pour autant un virage révolutionnaire en faveur de progrès sociaux et institutionnels (l’abandon de la peine capitale exceptée) ?
Or la situation est prérévolutionnaire en ce sens qu’elle nécessite un parti communiste révolutionnaire afin d’achever de réunir les conditions d’une révolution vers le renversement du capitalisme et son dépassement vers le socialisme.
C’est quand même symptomatique ces révolutionnaires exultant devant le "spectacle" des révolutions en Egypte et en Tunisie, mais qui se montrent timorés en France quant à envisager d’envoyer le peuple à l’assaut des barricades.
D’autant que les récents événements en Europe : les manifestations contre les politiques de rigueur montraient que les peuples concernés n’envisagent plus d’autres solutions que d’occuper les rues. Et peut-être tous les lieux de pouvoir.
Allons-nous supporter longtemps les délocalisations, le chômage de masse, les salaires trop bas, nos vies au rabais ? Devrons-nous supporter longtemps qu’un gouvernement qui ne renouvelle pas un fonctionnaire sur deux soit, de surcroît, cynique au point d’avertir qu’il va sanctionner les fautifs, en cas de dysfonctionnements ?
On augmente les impôts, on privatise le service public, on met en place des directions libérales qui pratiquent la politique du chiffre et créent les conditions de suicides d’entreprises : Orange, police, enseignement. On ferme les hôpitaux, les écoles, les postes. Et on envoie des salariés au Pôle emploi.
Avec, cerise sur le gâteau, des ministres qui survolent, en vacances, des révolutions dans des avions affrétés par les proches des dictateurs !
Devons-nous RAISONNABLEMENT faire confiance dans des Mélenchon, admirateur de Mitterrand et de Jospin, des DSK, Aubry, Hollande ? Ou bien devons-nous, camarades, prendre nous-mêmes notre destin en main ? Là, dans la rue. Regroupés et décidés ?
La situation dans beaucoup de pays est prérévolutionnaire au sens où les conditions sont objectivement réunies pour que la rue impose en effet un nouvel ordre des choses. De ce point de vue et de ce point de vue seulement, les masses font l’Histoire.
Autre chose est la démarche électoral(e)-iste qui est censée confier au peuple, à la nation, le devoir citoyen d’aller vers une "démocratie" perçue de niveau supérieur. Battre la démocratie bourgeoise sur son propre terrain institutionnel est marqué comme étant de meilleur aloi.
Selon que l’on conçoit une démarche de masse par des mobilisations de rue en créant une situation insurrectionnelle ou qu’on oeuvre à "gagner" électoralement, il va de soi qu’on n’a plus besoin du même parti révolutionnaire. Si tant est qu’une démarche électoraliste puisse être révolutionnaire.
Le souci, légitime, de passer par les élections, consiste à éviter un affrontement de rue, une guerre civile. Or rien ne garantit que la suite des élections ne dégénèrera pas en violence contre révolutionnaire. L’expérience chilienne est là pour le rappeler. Les Chiliens avaient électoralement confié le pouvoir à la Gauche. Il s’en est suivi un coup d’Etat militaire avec arrestations de masse, emprisonnements et exécutions. N’oublions pas, non plus, car le détail est décidément de taille, que le Coup d’Etat fut fomenté par l’impérialisme US, encore lui !
Imaginons que notre droite dreyfusarde, pétainiste, anticommuniste, garantisse qu’elle respectera le vote populaire donnant la victoire à un parti révolutionnaire, l’impérialisme US, sera-t-il tenu de faire le même choix ?
Lorsque nous eûmes 4 ministres communistes au gouvernement, y a-t-il eu pour autant un virage révolutionnaire en faveur de progrès sociaux et institutionnels (l’abandon de la peine capitale exceptée) ?
Or la situation est prérévolutionnaire en ce sens qu’elle nécessite un parti communiste révolutionnaire afin d’achever de réunir les conditions d’une révolution vers le renversement du capitalisme et son dépassement vers le socialisme.
C’est quand même symptomatique ces révolutionnaires exultant devant le "spectacle" des révolutions en Egypte et en Tunisie, mais qui se montrent timorés en France quant à envisager d’envoyer le peuple à l’assaut des barricades.
D’autant que les récents événements en Europe : les manifestations contre les politiques de rigueur montraient que les peuples concernés n’envisagent plus d’autres solutions que d’occuper les rues. Et peut-être tous les lieux de pouvoir.
Allons-nous supporter longtemps les délocalisations, le chômage de masse, les salaires trop bas, nos vies au rabais ? Devrons-nous supporter longtemps qu’un gouvernement qui ne renouvelle pas un fonctionnaire sur deux soit, de surcroît, cynique au point d’avertir qu’il va sanctionner les fautifs, en cas de dysfonctionnements ?
On augmente les impôts, on privatise le service public, on met en place des directions libérales qui pratiquent la politique du chiffre et créent les conditions de suicides d’entreprises : Orange, police, enseignement. On ferme les hôpitaux, les écoles, les postes. Et on envoie des salariés au Pôle emploi.
Avec, cerise sur le gâteau, des ministres qui survolent, en vacances, des révolutions dans des avions affrétés par les proches des dictateurs !
Devons-nous RAISONNABLEMENT faire confiance dans des Mélenchon, admirateur de Mitterrand et de Jospin, des DSK, Aubry, Hollande ? Ou bien devons-nous, camarades, prendre nous-mêmes notre destin en main ? Là, dans la rue. Regroupés et décidés ?