Pas en mon nom : je ne signerai pas la pétition contre la guerre avec des gens d’extrême droite
4 avril 2011, 19:09
Définir le fascisme
Qu’est-ce que le fascisme historiquement ? C’est l’alliance entre discours social et national, la formation d’une « droite révolutionnaire » qui remet en cause l’idéologie démocratique bourgeoise, se vit comme « révolutionnaire », mais sert les intérêts de la bourgeoisie en brisant les lutte populaires et toute perspective révolutionnaire.
C’est aussi un discours voyant la société - amalgamée à la « nation », ce mythe au service de la bourgeoisie- comme un « organisme » qu’il faut purifier (des « ennemis intérieurs » que sont les minorités nationales et les étrangers, mais aussi les subversifs), diriger et défendre contre elle même, en la guidant d’une main de fer.
C’est un discours idéologique qui se fonde sur une vision raciste ou ethnodifférencialiste identitaire (racisme biologique ou culturel) qui divise l’espèce humaine en groupes auxquels il assigne une « race », une identité essentialisée, c’est à dire une ensemble de caracteristiques stéréotypiques. C’est enfin un discours assignant ces identités à un territoire, autour d’une mystique de la terre et des morts (cf Maurras, l’un des théoriciens français du fascisme).
C’est une idéologie qui oppose le capitalisme industriel, corporatiste, considéré comme « authentique », au capitalisme financier, arbitrairement séparé, et amalgamé aux juifs par le discours antisémite, ce qui permet de protéger la classe capitaliste par une stratégie de bouc émissaire. (...)
Définir le fascisme
Qu’est-ce que le fascisme historiquement ? C’est l’alliance entre discours social et national, la formation d’une « droite révolutionnaire » qui remet en cause l’idéologie démocratique bourgeoise, se vit comme « révolutionnaire », mais sert les intérêts de la bourgeoisie en brisant les lutte populaires et toute perspective révolutionnaire.
C’est aussi un discours voyant la société - amalgamée à la « nation », ce mythe au service de la bourgeoisie- comme un « organisme » qu’il faut purifier (des « ennemis intérieurs » que sont les minorités nationales et les étrangers, mais aussi les subversifs), diriger et défendre contre elle même, en la guidant d’une main de fer.
C’est un discours idéologique qui se fonde sur une vision raciste ou ethnodifférencialiste identitaire (racisme biologique ou culturel) qui divise l’espèce humaine en groupes auxquels il assigne une « race », une identité essentialisée, c’est à dire une ensemble de caracteristiques stéréotypiques. C’est enfin un discours assignant ces identités à un territoire, autour d’une mystique de la terre et des morts (cf Maurras, l’un des théoriciens français du fascisme).
C’est une idéologie qui oppose le capitalisme industriel, corporatiste, considéré comme « authentique », au capitalisme financier, arbitrairement séparé, et amalgamé aux juifs par le discours antisémite, ce qui permet de protéger la classe capitaliste par une stratégie de bouc émissaire. (...)