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Mélenchon en phase avec Royal et Joly

4 septembre 2011, 08:56, par Copas

Perso, ni pour, ni contre, ni tout contre les urnes...

Ce qui fait différence c’est l’indépendance des mouvements de la classe populaire et leur importance.

Quand il n’y a pas d’offensive importante des travailleurs les comportements des gauches réformistes et nomenclaturistes sont pourris .

 C’est prouvé avec le PS, les Verts et le PCF qui se sont roulés dans la merde et dont certains militants en redemandent actuellement. Pas de mouvement et bien c’est une politique salope, de droite, privatisatrice et anti-ouvrière.

Si on parle du PCF les mêmes qui ont mené cette politique odieuse sont toujours à la tête de ce parti pendant que des étourneaux remettent des sous dans le bandit manchot.

 Quand le mouvement populaire pousse il se saisit de n’importe quel gouvernement pour le contraindre à faire des concessions.

Ce fut le cas en 68 avec un gouvernement de droite qui avait pourtant bien plus d’autorité que le celui du nain de jardin actuel.

Ce fut le cas tout au cours de la poussée ouvrière en Italie des années 67 à 70 où des conquêtes se firent avec le gouvernement vermoulu et corrompu jusqu’à la moelle de la DC.

Ce fut le cas en 1936 où, si les travailleurs n’avaient pas occupé les usines dans un mouvement sur lequel le gouvernement de front populaire ne voulait pas et combattait, sur des revendications que le gouvernement de gauche ne voulait pas soutenir.

Ce fut le cas de la poussée de la résistance et du mouvement populaire à la sortie de la guerre de 39-45.

Ce qui est important c’est ce qu’on fait pour que la classe populaire défende de façon indépendante des gouvernements , qu’elle s’organise au mieux pour ses batailles, bref qu’elle ne soit pas dépendante des processus institutionnels du système.

La ligne électoraliste et d’incrustation dans l’appareil d’état de la part du PCF fut une catastrophe car elle s’est faite de plus en plus au cours du temps contre le mouvement de masse.

Et dans le mouvement de masse , le PCF a renvoyé de plus en plus vers ses élus les solutions.

Les habitudes d’électoralisme, de collaboration réelle et concrète dans l’appareil d’état avec les objectifs du capitalisme , les habitudes de soumission des militants du PCF à leur clique dirigeante ont longtemps paralysé ce parti.

Il y a toujours ceux qui en remettent car ils ne connaissent que cela et ont un culte solide de l’amnésie.

Les ruptures avec ce modèle de soumission au capitalisme et son appareil d’état ne sont pas forcement folichonnes, car des dizaines d’années de dressage au sectarisme laissent une forte empreinte, comme si la direction mutante du PCF avait désiré que même si des militants les quittent, ceux-ci n’aient que des peurs envers des logiques politiques différentes.

Hors du parti, point de salut, il fallait rentrer dans le crâne des militants cela, même si ils en partent. Plutôt morts que rouges donc.