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DEUX trois rappels d’idées sur CRISE, Lutte des cLASSES, 2012," RECOMPOSITION"

6 octobre 2011, 08:41, par Copas

juste pour info et dans ce débat :
Une opinion qui est à l’exact opposé de ce que nous discutons dans not divergences, avec un rejet t de la "cuisine" d’Etats majors de "Gauche".

Exact.

Mais c’est plus précisément deux choses, la ligne de partage d’avec l’appareil d’état qui fait différence.

Avec comme points clés : les institutions telles qu’elles sont font-elles partie de l’appareil d’état de la classe dominante ou sont-elles atteignables par la réforme et le changement ?

Suivant les réponses à ces questions des stratégies distinctes se mettent en place, ceux qui veulent changer la société dans la croyance en la neutralité de leurs fonctions une fois élus, et ceux qui pensent que les camarades envoyés dans les institutions ne sont pas là sur leur terrain mais sur celui de l’appareil de l’adversaire (et conséquence le centre du mouvement pour l’émancipation des travailleurs doit être en dehors des institutions, indépendant et avec sa propre organisation.

La relation aux institutions de l’état et les mécanismes de nomenclaturisation, jamais démentis par l’histoire, font le caractère finalement profondément réactionnaire de la volonté de changer la société par des postes dans les institutions.

Il n’ s’agit pas là d’une âme noire de la gauche préalable. Mais bien une transformation des délégués du mouvement pour l’émancipation en nomenclaturistes achetés par le passage dans les institutions telles qu’elles sont.

Il n’y a que deux approches convenables et pas obligatoires de la scène électorale :

 l’utilisation pour propagande

 et si élus, le travail pour gripper l’appareil d’état au profit de la classe populaire et ses embryons de pouvoir.

Mais l’une comme l’autre approches sont inconcevables sans que le centre de ce mouvement soit extérieur à ces institutions.

Le lien électoral, tel que le système le propose, est insuffisant pour empêcher la dérive vers le nomenclaturisme des partis qui mettent au centre de leur stratégie le changement par les institutions telles qu’elles sont.

Y participer oui, mais pour construire un centre en dehors des institutions , pour construire une nouvelle légitimité politique et démocratique .

Les illusions de changement par les urnes existantes dans la classe populaire sont à comprendre et à traiter.

C’est une question de grande taille et les espérances d’abstention là dedans n’aimantent pas politiquement, ni ne sont forcement pérennes.

Les travailleurs peuvent très bien se ruer vers un vote PS aux présidentielles et c’est comme ça. Il s’agit de comprendre pourquoi ils le font, leurs illusions et comment ils peuvent progresser même avec ce type de choix.

C’est bien en se battant pour l’indépendance idéologique (voter contre Sarko pas pour le PS) et surtout en poussant à des réponses mobilisatrices concrètes des travailleurs, ayant leur centre en dehors des institutions telles qu’elles sont , c’est à dire des instruments de la classe dominante qui transforment ceux qui y pénètrent en auxiliaires du système capitaliste.