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Un piège à éviter absolument :

28 décembre 2011, 11:25

En fait, je vois les choses d’un point de vue plus psychologique : mettons que l’humain ne sache pas faire autrement qu’avec un "intermédiaire indirect et différé" : l’argent. L’argent reviendrait donc à ne plus être considéré que selon l’USAGE qui en est fait.

 Effectivement, il y a des gens qui s’en servent comme moyen de pression pour obtenir un pouvoir sur l’autre et sont donc favorables à une organisation sociale qui LÉGITIMISE une telle disposition affective, et cela relève de la maladie AFFECTIVE ;
 et d’autres qui s’en servent comme moyen d’inter-relations sociales sans lui donner plus de pouvoir et qui ne verraient aucun inconvénient à sa suppression, encore qu’il faille que l’HONNÊTETÉ qui, elle aussi, est affective, y trouve son compte.

Nous nous trouvons donc face à deux conceptions inhérentes à deux affectivités opposées : l’une pour dominer l’autre, lui dénier tout pouvoir sur sa propre liberté (moi-je) ; et l’autre qui partage le plaisir de la liberté COMMUNE (nous-je).

Cette aparté pour montrer que les gens sont des êtres vivants, sociaux, donc AFFECTIFS, aspect qui ne transparaît nulle part dans ces analyses : mon avis (c’est le mien, n’est-il pas ?) est que ce ne sera que lorsqu’on aura pris en compte que l’humain PEUT être malade AFFECTIVEMENT et que la mesure de cette maladie est le DÉSIR de marcher sur la liberté de l’autre et de faire accepter socialement les moyens pour ce faire, que nous aurons ouvert une porte de sortie à cette satanée obstruction qui obstine les gens à retarder de se prendre en main, c’est-à-dire que ces gens auront trouvé le moyen de guérir cette maladie : hé oui ! nous changeons d’époque !

La question revient donc à cela : comment guérir, affectivement, tout cet ensemble qui a pourri la planète en à peine deux siècles ? La "petite-bourgeoisie" ? Bis repetita ! Et pourtant, si tout est fait pour elle (même si elle voit ses prérogatives diminuer) ce sera sur sa conscience malade que se forgera l’avenir immédiat, puisque ce qu’il reste de "vendeur de force de travail", de prolétariat, s’y identifie encore et toujours avec autant d’amour dans les yeux !