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La volonté des masses

29 décembre 2011, 00:37, par Copas

Le texte de Copas semble prendre le contrepied en écrivant que les aspirations ouvrières sont déjà présentes « dans une partie du mouvement naturel du prolétariat » par les aspirations, l’expression, le travail des militants "radicaux."

Ce n’est pas mon texte mais des extraits d’un texte de Mansoor hekmat que j’estime assez pertinents sur les deux sujets abordés et correspondant mieux à ce qu’on constate tout en résolvant de manière plus élégante et moins dangereuse pour la classe ouvrière la position du parti et la question du concept d’avant-garde.

Nous constatons presque en permanence depuis plus d’un siècle l’apparition de militants radicaux en dehors d’un parti révolutionnaire comme pouvait l’entendre un Gramsci.

Nous constatons en permanence depuis plus d’un siècle l’émergence dans la classe ouvrière de factions minoritaire dans les combats de classe qui pensent qu’il faudra en finir avec le capitalisme et gouverner soi-même.

Nous constatons régulièrement que des expériences d’auto-organisation se produisent dans des secteurs des fois inédits et plus souvent sans intervention d’organisations politiques révolutionnaires qui ont pourtant ces questions là au centre de leur programme (les travailleurs eux-mêmes, etc).

Un parti (dans un sens évidemment distinct de l’entendement usuel sur télé-sarko et dans les casernes réformistes) peut aider à unifier l’essentiel de ces militants radicaux du moment qu’il est au milieu de la classe, aider à développer plus méthodiquement l’auto-organisation, les résistances au capitalisme, à vaincre les obstacles, etc.

En ce sens il est indispensable à une révolution réussie mais il n’est pas la révolution, il n’est pas l’organisation centrale qui prend le pouvoir, il n’est pas "les travailleurs eux-mêmes", mais une fraction de ceux-ci.