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Les classes moyennes : un camouflage idéologique (extrait)

17 janvier 2012, 09:41

déplacement de l’article à sa place, sinon on ne comprend rien...


Dedalus - 16/01 - 16h40
Contribution à l’article de Jean Louis

Les classes moyennes : un camouflage idéologique (extrait) de : Jean-Louis

Je ne vois pas très bien l’intérêt aujourd’hui d’un débat quelques peu académique sur la petite bourgeoisie (indépendamment de l’intérêt du contenu de l’article de Jean-Louis, et de ce salutaire rappel de mémoire), en revanche s’interroger sur cet obscurcissement (un camouflage idéologique) du débat politique semble nécessaire

Plus intéressant il me semble est le combat idéologique, d’où vient et comment c’est constitué cette pseudo théorie qui consiste à dire, "la classe ouvrière n’existe plus", je ne reprends pas ce qui est dit au début de l’article.

Je pense pour ma part que si la classe ouvrière est pratiquement exclue du "champ politique" elle le doit à elle-même, son effacement y compris dans le vocabulaire la quasi-disparition de cette dernière dans le vocabulaire de la gauche est plus récente, est l’expression de son abandon de la lutte de classe, matérialiste et idéaliste peuvent s’opposer la dessus,

Une classe qui ne se conçoit pas (ou plus) comme classe (c’est à dire animé de la conscience de classe qui la structure) n’est qu’une collection d’individus groupés au hasard d’intérêts extérieurs.

Je souscris aux divers éléments analytiques de l’article de Jean Louis pour en arriver à cette question.

La question qui est posé est celle ci : (pas la question que tous le monde se pose) faut il détruire le capitalisme ? (son système pas la société capitalisme), progressivement ou pas, c’est une autre question.

Qui peut le faire ? Qui est à même de le faire ?

Pour engager ce qu’il faut bien appeler une révolution il faut que les conditions objectives et subjectives soient réunies.

Concernent les premières elles son largement réunies voir "pourrissantes", en revanche les secondes sont loin d’être au rendez-vous loin s’en faut.

Dedalus