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La question de ce début de 21ème siècle est celle de CONVAINCRE du COMMUNISME comme alternative !

22 février 2012, 23:13, par A.C

Juste pour me faire "pardonner"..
 :))

Pour sourire un peu :
Si certains ne voient dans ceux de ma génération qu’une minable armée de marchaisiens avançant sans chercher à comprendre, je rappelle quand m^me quelle "révolution culturelle" a traversé le P.C pour qu’il en arrive à écrire ces paroles que j’ai soutenues :

« La France socialiste serait une société de liberté, garantissant l’exercice de toutes celles qui existent, les étendant dans toutes leurs dimensions, individuelles et collectives, jusqu’aux formes neuves de l’autogestion. (…) nous pensons que, pour favoriser la transforma¬tion socialiste, le pouvoir — démocratisé, décentralisé, débureaucratisé — devra être celui du peuple, et qu’il devra permettre à la force sociale la plus directement intéressée à faire progresser la société, la classe ouvrière, d’accéder à des responsabilités dirigeantes lui permettant d’impulser le processus transformateur. »

Oui, c’est bien de Marchais dans le Défi démocratique..!

J’ai été marqué par le 22 °congrès et cette partie du discours d’ouverture du Secrétaire général du PCF en février 76, ou il cite NERUDA

Je veux vivre dans un monde où il n’y aura pas d’excommuniés. Je n’excommunierai personne. Je ne dirai pas demain au curé de El Tabo : « Vous n’allez plus baptiser personne car vous êtes anticommuniste. » Je ne dirai pas à l’autre : « Je ne vais pas publier votre poème, votre création, car vous êtes anticommuniste. » Je veux vivre dans un monde où les êtres seront seulement humains, sans autres titres que celui-ci, sans être obsédé par une règle, par un mot, par une étiquette. Je veux qu’on puisse entrer dans toutes les églises, dans toutes les imprimeries. Je veux qu’on n’attende plus jamais personne à la porte d’un hôtel de ville pour l’arrêter, pour l’expulser. Je veux que tous entrent et sortent en souriant de la Mairie. Je ne veux plus que quiconque fuie en gondole, que quiconque soit poursuivi par des motos. Je veux que l’immense majorité, la seule majorité : tout les monde puisse parler, lire, écouter, s’épanouir. Je n’ai jamais compris la lutte autrement que comme un moyen d’en finir avec la lutte. Je n’ai jamais compris la rigueur, autrement que comme un moyen d’en finir avec la rigueur. J’ai pris un chemin, car je crois que ce chemin nous conduit tous à cette éternité permanente. Je combats pour cette bonté générale, multipliée, inépuisable. De toute ces rencontres entre ma poésie et la police, de tous ces épisodes et d’autres que je ne vais pas raconter car ils sont identiques, et d’autres qui ne me sont pas arrivés personnellement mais que beaucoup de gens ont subis et ne pourront plus raconter, il me reste malgré tout une foi absolue dans le destin de l’homme, la conviction chaque jour plus consciente que nous approchons de la grande tendresse. J’écris ces lignes en sachant bien que sur nos têtes, sur toutes les têtes plane le danger de la bombe atomique, de la catastrophe nucléaire qui ne laisserait personne, qui ne laisserait rien sur la terre. De toute façon, cela ne refroidit pas mon espoir. En cet instant critique, en ce clignotement d’agonie, nous savons que la lumière définitive entrera dans les yeux entrouverts. Nous nous comprendrons tous. Nous progresserons ensemble. Et cet espoir est irrévocable.

(ref" J’avoue que j’ai vécu")

A.C