Pétition L’abandon du jour de carence dans la Fonction Publique !
28 mars 2012, 08:50, par RGB
Je ne suis pas d’accord avec les commentaires, même si je pense que la pétition est assez mal tournée.
Le problème du jour de carence, ce n’est pas seulement le portefeuille des agents publics. C’est aussi un problème économique, la mise en place de ce jour de carence est une stupidité totale.
Pourquoi de très nombreuses conventions collectives prévoient-elles, dans le privé, que l’employeur paye les jours de carence ? Parce que cette concession à été arrachée par les luttes ? Certainement pas, en tout cas pour la majorité des cas.
Quand vous avez un petit coup de fatigue, disons 38 de fièvre, que vous couvez quelque chose, vous avez le choix entre vous mettre en arrêt un ou deux jour ou bien aller tant bien que mal au boulot. Il est bien évident que médicalement la première solution est la plus efficace ; mais du point de vue du boulot aussi : statistiquement, ceux qui tirent sur la corde finissent par prendre des arrêts beaucoup plus longs. Raison pour laquelle, même si dans la fonction publique il n’y avait pas de carence, le nombre de jours d’arrêt maladie était sensiblement le même que dans le privé. Et même très inférieur si on limite l’observation à la fonction publique d’état.
Ce qu’il faut bien voir c’est que manquer un jour de travail, pour un fonctionnaire, ne va pas désorganiser profondément la production, dans la majorité des cas. La plupart des fonctionnaires gèrent des mesures où les délais de traitement sont de plusieurs semaines. Mais lorsque vous avez un gros pépin de santé et que vous êtes absent quinze jours, là c’est la loose...
Cette histoire de jours de carence est donc surtout une mesure de sabotage du service public. ça va coûter plus cher, c’est évident. à commencer par tous ceux qui ont des traitements étalés sur la durée, avec des rendez-vous réguliers pendant les heures de travail, et qui parfois posaient un jour de maladie tout en venant travailler après leur rendez-vous : le calcul est vite fait, ils prendront des demi-journées de congé, puis (normal) se rembourseront quelque semaines en arrêt maladie pour compenser.
Enfin, on peut critiquer les orgas syndicales, mais je pense que la CGT n’est pas l’organisation qui déserte le plus le privé...
Je ne suis pas d’accord avec les commentaires, même si je pense que la pétition est assez mal tournée.
Le problème du jour de carence, ce n’est pas seulement le portefeuille des agents publics. C’est aussi un problème économique, la mise en place de ce jour de carence est une stupidité totale.
Pourquoi de très nombreuses conventions collectives prévoient-elles, dans le privé, que l’employeur paye les jours de carence ? Parce que cette concession à été arrachée par les luttes ? Certainement pas, en tout cas pour la majorité des cas.
Quand vous avez un petit coup de fatigue, disons 38 de fièvre, que vous couvez quelque chose, vous avez le choix entre vous mettre en arrêt un ou deux jour ou bien aller tant bien que mal au boulot. Il est bien évident que médicalement la première solution est la plus efficace ; mais du point de vue du boulot aussi : statistiquement, ceux qui tirent sur la corde finissent par prendre des arrêts beaucoup plus longs. Raison pour laquelle, même si dans la fonction publique il n’y avait pas de carence, le nombre de jours d’arrêt maladie était sensiblement le même que dans le privé. Et même très inférieur si on limite l’observation à la fonction publique d’état.
Ce qu’il faut bien voir c’est que manquer un jour de travail, pour un fonctionnaire, ne va pas désorganiser profondément la production, dans la majorité des cas. La plupart des fonctionnaires gèrent des mesures où les délais de traitement sont de plusieurs semaines. Mais lorsque vous avez un gros pépin de santé et que vous êtes absent quinze jours, là c’est la loose...
Cette histoire de jours de carence est donc surtout une mesure de sabotage du service public. ça va coûter plus cher, c’est évident. à commencer par tous ceux qui ont des traitements étalés sur la durée, avec des rendez-vous réguliers pendant les heures de travail, et qui parfois posaient un jour de maladie tout en venant travailler après leur rendez-vous : le calcul est vite fait, ils prendront des demi-journées de congé, puis (normal) se rembourseront quelque semaines en arrêt maladie pour compenser.
Enfin, on peut critiquer les orgas syndicales, mais je pense que la CGT n’est pas l’organisation qui déserte le plus le privé...