Accueil > ... > Forum 484094

LA REGRESSION SOCIALE A D’AUTRES CAUSES

10 août 2012, 21:29, par Fabrice

En finir avec le Capitalisme. D’accord.
Mais le remplacer par quoi ????

La Chine qui était communiste applique un libéralisme économique forcené entaché de corruption.

Cuba qui était castriste et anti-impérialiste s’ouvre progressivement au capitalisme avec Raùl Castro.

La Birmanie s’ouvre à son tour.

En finir avec le capitalisme n’est pas tendance en ce moment, ce serait même plutôt le contraire.

— -
J’ai une idée.
Puisque le communisme n’a pas marché, puisque le socialisme non plus et que le capitalisme ne convient pas, on va appliquer le crétinisme.

L’exemple actuel de crétinisme est appliqué par un pays qui fait marche arrière, c’est le Zimbabwe du président Robert Mugabé.

Robert Mugabé eut une idée géniale : Puisque les ouvriers noirs étaient exploités par les riches fermiers blancs, alors il a nationalisé les exploitations agricoles des blancs, les a expropriés et a redistribué les terres aux ouvriers noirs.

Les blancs qui n’étaient pas d’accord ont été tout simplement exécutés.

Voilà, un acte révolutionnaire s’il en est ....

Les fermes et leur exploitations ont été confiées aux ouvriers noirs en auto-gestion.

Mais voilà, la suite ne s’est pas bien déroulée du tout.

Les rendements des fermes ont chuté de 90%, allant presque jusqu’à la pénurie de produits agricoles dans le pays.
C’est pas grave, c’est plutôt écolo la décroissance.

Mais ce n’est pas tout. Les banques ont été nationalisées.
Conséquence : Les capitaux étrangers ont fui le pays.
Le dollar zimbabwéen a complètement chuté sur les marchés jusqu’à ne plus rien valoir du tout.

L’inflation des produits alimentaires a grimpé jusqu’à 100000%/an.
Des billets de 100000 milliards de $ Zimbabwéen ont été imprimés avec lesquels on ne pouvait presque plus rien acheter.
Du fait de la faiblesse de sa monnaie, le Zimbabwe ne peut plus rien importer.
Et comme il ne produit plus rien, il n’exporte pas non plus.

La famine a commencé à toucher le pays, surtout dans les campagnes et des pillages de magasins et des émeutes eurent lieu dans les grandes villes.

Le Zimbabwe, qui fut jadis riche et exportateur est aujourd’hui devenu un pays pauvre d’Afrique de l’est, qui vit avec des aides internationales dispensées au compte-gouttes.
Les ouvriers Zimbabwéens ont migré vers l’Afrique du Sud, le Botswana ou le Lesotho.
Le Zimbabwe est exsangue mais son président Robert Mugabé ne varie pas d’un Iota : Le Zimbabwe est sur la bonne voie.

Ceux qui croient qu’on peut comme cela "prendre aux riches" pour "donner aux pauvres" ont une idée idyllique de la révolution.
Malheureusement, la réalité est tout autre et l’enfer est pavé de bonnes intentions.