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LA REGRESSION SOCIALE A D’AUTRES CAUSES

11 août 2012, 00:39, par A.C

Puisque le communisme n’a pas marché, puisque le socialisme non plus et que le capitalisme ne convient pas, on va appliquer le crétinisme.

Heu..Toi je te sens ambitieux !

.Empereur ou Roi après l’instauration de ce "crétinisme".??

Tu pourrais prendre deux EXPLOITES comme compagnons de détente..

Oui"bouffons, bouffons" c’est leur rêve de mal-nourris, à ces cons..
Tant que j’ suis, ta réponse à G.L prouve que tu ne veux pas essayer de lire autre chose que l’Express ou"Bonnes soirées" !

Si ton entreprise vend des choses ou des services pour gagner de l’argent et te donner un salaire, et si tu épargnes pour ta retraite, tu fais partie des capitalistes.

Je me doutais que tu le connaissais à G.L...

T’as pigé que c’est le pseudo du PDG des Galeries Lafayette

Pour qu’on puisse discuter avec les mêmes infos de base..je te mets un article qui n’est pas fait par un marxiste..
Je pousse mon souci d’objectivité à te filer la référence , puisque tu pourras y retrouver tes"compagnons de contestation de la lutte des classes !!

Eux son excusables !
Ils sont la VOIX de LEURS Maîtres.

Toi, si t’es pas un troll tu répêtes ce qui est instillé dans NOS neurones de CLASSE..pour que nous arrivions à être persuadé, comme le disait TONTON qu’ "ON atout essayé"....

Tu verras si tu peux piocher deux trois idées "neuves"(pour toi !), ensuite repasse nous expliquer ce que tu en penses..

Ne me remercie pas.., c’est mon CDD d’été !

Bella Ciao me paie au nombre de conneries que je réussit à éradiquer

 :)

http://www.dolimpio.com/cours/spec/ch6/index.html

Marx a élaboré une théorie des classes sociales qui devait s’appliquer 1a toutes les sociétés, mais qu’il a centrée avant tout sur le mode de production capitaliste.

A) LA NATURE DES CLASSES SOCIALES POUR MARX :

a) Qu’est-ce qu’une classe sociale pour K.Marx ?

Karl Marx a élaboré une théorie des classes sociales qui devait s’appliquer à toutes les sociétés mais qu’il a centrée avant tout sur le mode de production capitaliste. Trois critères sont mis en avant par K.Marx pour sa définition des classes :

 Les membres appartenant à une même classe sociale sont situés dans une position identique au sein des rapports de production.

Ils jouent ainsi un même type de rôle dans la production et la circulation des richesses (ils créent de la valeur ou n’en créent pas). Ainsi la bourgeoisie capitaliste dispose des moyens de production (le capital) et le prolétariat n’a que sa force de travail pour vivre. Le capitalisme qui s’appuie sur le développement du salariat, transforme le travail en marchandise

 Les membres d’une classe donnée disposent d’une conscience de classe qui leur permet de savoir de qui ils sont proches et contre qui ils doivent mener une lutte.

La concentration d’ouvrier et leurs conditions d’existence vont conduire à une prise de conscience des intérêts communs à la classe ouvrière. Cette conscience de classe marque le passage d’une « classe en soi » (conditions de vie et intérêts communs) à une « classe pour soi » (elle prend clairement conscience d’elle-même et de ses intérêts).

 Les membres d’une classe mènent un combat qui les oppose aux autres classes ; cela va de la défense des intérêts quotidiens (lutte syndicales pour les ouvriers) à la lutte politique ( un parti défend et veut prendre le pouvoir en leur nom ).

La conscience de classe favorise l’engagement dans la lutte collective
.

b) Les différents niveaux d’existence des classes :

Marx sait bien que la notion de classe sociale n’est pas spontanée. Ainsi, il note : « la grande industrie agglomère dans un endroit une foule de gens inconnus les uns des autres. La concurrence les divise… » (Misère de la philosophie 1847).

Il faut donc distinguer la masse, qui regroupe des individus sans relations entre eux et sans réactions face à leur situation commune, de la classe qui, elle, se constitue en plusieurs étapes :

 l’étape de la coalition et de la lutte syndicale qui fait cesser la concurrence entre les ouvriers et « les unit dans une même pensée de résistance » ;

 puis cette lutte locale donne lieu à une organisation en métiers, en unions nationales et internationales. Cela mène à une véritable conscience d’union, qui a pour objectif d’améliorer la situation des travailleurs par des lois et des règlements ; les syndicats organisent les luttes, font des grèves, négocient … ; Marx parle alors de « classe vis-à-vis du capital ».

 enfin, « l’association prend un caractère politique ». Progressivement, le prolétariat devient « une classe pour elle-même ». Elle vise à changer la société. « La lutte des classes est une lutte politique ».

B ) LES CLASSES FONDAMENTALES ET LES AUTRES  :

Le Manifeste du parti communiste, écrit en collaboration avec F.Engels, trace une vision linéaire et déterministe de l’histoire où des classes révolutionnaires s’emparent du pouvoir, accomplissent leur mission, puis laissent le champ libre à leurs adversaires victorieux. Ainsi les aristocrates sont défaits par la bourgeoisie dont le rôle historique est de révolutionner les forces productives et de développer le capitalisme entravé par le système des ordres. Les classes fondamentales sont celles qui se situent au cœur des conflits des rapports de production.

Dans ses œuvres politiques, K.Marx déploie un sens aigu des rapports de force et de la lutte symbolique entre les acteurs sociaux. On peut y voir l’esquisse d’une sociologie des acteurs et d’une sociologie des stratégies. Il y a aussi un effort pour comprendre le lien social plus ou moins fort de chaque groupe social et de chaque fraction de classe.

 Ainsi, la paysannerie parcellaire est plus une « masse » qu’une classe car elle est isolée, incapable de formuler une vision propre de la société ; la rente foncière l’étrangle, mais elle a besoin d’un sauveur extérieur pour venir la libérer du joug de l’aristocratie foncière.

 La petite bourgeoisie est composée d’artisans et de petits commerçants : l’endettement et les impôts constituent pour eux la menace d’une prolétarisation qui leur fait aussi rechercher un sauveur.

 Les fonctionnaires ont intérêt au développement de l’Etat et des impôts ; ils pratiquent le carriérisme et s’opposent à ceux qui vivent de leur activité privée…
La classe ouvrière est certes capable de conscience révolutionnaire, mais les ouvriers des industries de luxe sont très différents du prolétariat industriel concentré ou des ouvriers artisanaux de province.

 La bourgeoisie elle-même se divise en trois fractions concurrentes ; l’une industrielle et commerciale ne peut arriver au pouvoir que si le pays se modernise et s’industrialise, l’autre, financière, a tout intérêt à l’endettement de l’Etat qui lui permet de vivre de ses rentes spéculatives ; enfin la bourgeoisie foncière est dominante en province, elle profite de la paysannerie et pousse au protectionnisme agricole.

Ainsi donc, dans ses analyses de conjonctures historiques et de sociétés concrètes, K.Marx complexifie son schéma en distinguant plusieurs classes et fractions de classe, dont il tente de discerner les conflits et alliances (exemple ci-dessus des classes sociales en France lors des événements de 1848-1842 Le Dix-Huit Brumaire de Louis Bonaparte).

A long terme, la structure des classes évolue vers une bipolarisation de plus en plus marquée, les classes moyennes basculant, pour l’essentiel, dans la classe ouvrière.

ð Ainsi, grâce à l’action collective (l’organisation des syndicats en partis), la classe ouvrière n’est plus seulement une classe en soi (situation, intérêts communs à des membres) mais devient une classe pour soi, politique (ses membres prennent conscience de leur appartenance à une même classe et du fait qu’ils ont des intérêts opposés à ceux de la bourgeoisie ; ils mettent en œuvre un projet de transformation sociale et politique). Marx prévoit que les conflits entre la classe ouvrière et la bourgeoisie vont s’exacerber jusqu’à la suppression des rapports de production capitalistes.

Les conflits de classe sont à l’origine de l’ensemble des conflits sociaux (guerres de religions, conflits ethniques, guerres civiles…) qui traduisent toujours, en dernier ressort, par delà les proclamations et idéologies de leurs acteurs, des intérêts de classes.


II) LA LUTTE DES CLASSES, MOTEUR DU CHANGEMENT SOCIAL :

A) EXPLOITATION ET RAPPORTS DE PRODUCTION :

a) Classes sociales et rapports de production :

Les classes sociales se définissent à partir de plusieurs critères, dont le plus décisif est leur place dans les rapports sociaux de production, place déterminantes par leur position vis-à-vis des moyens de production (propriétaires ou non-propriétaires).

Dans le mode de production capitaliste, nous l’avons vu, s’opposent deux classes antagonistes qui sont la bourgeoisie, détentrice du capital, et la classe ouvrière, qui ne possède que sa force de travail qu’elle est contrainte de vendre à la première.

Le mode de production capitaliste est caractérisé par le salariat, c’est-à-dire par le rapport entre détenteur de capital et salariés qui ne disposent que de leur force de travail et qui la vendent aux premiers.

b) Le système capitaliste s’appuie sur l’exploitation des prolétaires :

Marx, comme Ricardo avant lui, pense que le travail est à l’origine de la création de valeur. Or, le prolétaire, lié au capitaliste pas un contrat qui fixe le temps de travail et le montant du salaire, travaille au-delà de ce qui est nécessaire à sa survie. C’est le surtravail. Le capitaliste verse un salaire correspondant à ce qui est nécessaire à la « reproduction de la force de travail » (besoins essentiels du salarié et de sa famille), mais la différence entre cette rémunération et la valeur crée durant la totalité du temps de travail effectué par le prolétaire correspond à une « plus-value », qui est empochée par le capitaliste. Les prolétaires sont donc exploités.

Le mécanisme de l’exploitation capitaliste répond au schéma suivant :

 pour produire le capitaliste achète la force de travail du salarié à sa valeur d’échange, mesurée par le temps de travail nécessaire pour qu’il reproduise sa force de travail ;

 le temps de travail nécessaire à la reproduction de la force de travail est inférieur au temps de travail que peut fournir le salarié ;

 la différence entre le prix auquel est achetée la force de travail et le prix auquel est vendu le résultat du travail constitue la plus-value accaparée par les capitalistes.

Prolétaires et capitalistes ont donc des intérêts divergents ; il existe des antagonismes de classes. Cette opposition est d’autant plus forte que la concurrence pousse les capitalistes à accroître leur exploitation en augmentant le temps de travail de l’ouvrier (plus-value absolue), ou en lui demandant d’accroître sa productivité (plus-value relative). La concurrence croissante inhérente au fonctionnement du capitalisme conduit à une concentration croissante des entreprises et à une pression toujours plus forte pour diminuer les couts de production. Ceci est obtenu par une organisation du travail conduisant à la déqualification des salariés. La pression sur les salaires est donc inévitable.

Par ces mécanismes, les capitalistes s’enrichissent et les prolétaires se paupérisent car ils se font concurrence entre eux pour survivre. Cette paupérisation peut-être absolue (baisse du salaire sous la pression de l’armée de réserve) ou relative (le niveau de vie moyen des ouvriers augmente moins vite que le niveau de vie moyen de l’ensemble de la population).

B) CONTRADICTIONS DU CAPITALISME ET LUTTE DES CLASSES :

Pour Marx, le conflit est le moteur du changement social. Dans toutes les sociétés et tout temps, des groupes sociaux se sont affrontés et leur lutte a permis des transformations sociales.

Le déterminisme économique de l’analyse marxiste reste évident. L’infrastructure économique composée des forces productives (état des techniques et des compétences) et des rapports de production (relations sociales nouées à l’occasion de la production) déterminent la superstructure (idéologies et institutions). Un certain état des forces productives et des rapports de production définit un mode de production. A un moment donné le développement des forces productives est entravé par les rapports de production et c’est sur cette base que va se traduire le changement des modes de production.

Marx distingue à cet égard quatre modes de production : les modes de production asiatique, antique féodal et bourgeois. Les modes de production antique, féodal et bourgeois se sont succédés dans l’histoire de l’Occident. Chacun est caractérisé par un type de relations entre les hommes qui travaillent. Le mode de production antique est caractérisé par l’esclavage, le mode de production féodal par le servage et le mode de production bourgeois par le salariat. Ils constituent trois modes distincts d’exploitation de l’homme par l’homme. Le mode de production socialiste qui doit succéder au mode de production bourgeois ne comportera plus d’exploitation mais s’appuiera sur des producteurs associés.

Le mode de production asiatique ne constitue pas par contre une étape de l’histoire occidentale. Il reflète la subordination de tous les travailleurs à l’Etat ou à la classe bureaucratique. R.Aron dans les Etapes de la pensée sociologique souligne à quel point le mode de production asiatique a pu être discuté au regard de l’expérience soviétique.

Dans la société capitaliste, le conflit majeur est la lutte des classes qui oppose la bourgeoisie et le prolétariat. Cette lutte concerne aussi bien le partage de la plus-value que le pouvoir politique et social.

Marx prévoit une intensification de la lutte des classes, devant nécessairement amener au triomphe du prolétariat et donc à la suppression des rapports de production capitalistes.

En effet, pour supprimer son exploitation, le prolétariat doit renverser la bourgeoisie : c’est la révolution prolétarienne.

Après une phase transitoire, la dictature, cette révolution doit permettre l’avènement d’une société sans classe, le communisme. L’exploitation cessera alors puisque la propriété des moyens de production sera collective.

Les conflits de classes sont à l’origine de l’ensemble des conflits sociaux (guerres de religions, conflits ethniques, guerres civiles…) qui traduisent toujours, en dernier ressort, par delà les proclamations et idéologies de leurs acteurs, les conflits de classe.

Mais dans l’analyse marxiste, les conditions d’un passage d’un conflit latent à un conflit ouvert ne sont pas vraiment développées.

T’as vu ? je t’ai mis du"gras", de l’italique...

Cordialement

A.C