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De Nantes en février 2014, faire retour à Gênes en juillet 2001… (Partie I)

2 mars 2014, 00:13, par La révoltée permanente

C’est évident que cet article est clair, précis, bien documenté.
Depuis la manif anti-otan d’avril 2009 à Strasbourg, où j’ai vécu cette violence
policière orchestrée, il n’y a pas eu de morts mais des blessés et un climat détestable dès le début...
 manif autorisée en dehors du centre ville, prise au piège dans une souricière, pour en sortir, passage obligé devant un barrage de flics à qui nous devions présenter nos cartes d’identité, inertie des leaders syndicaux dans leur camion avec sono qui ne faisaient plus face, sous un pont
arrivée brutale de camions de CRS en sens inverse nous obligeant à nous coller
sur les bas-côtés très étroits en passant au-dessus des barrières et j’en passe.

Beaucoup de commentaires ont désigné les " autonomes Allemands ", les black blocks, les anars comme étant les responsables, notamment de l’incendie d’une tour ibis, d’une pharmacie, d’un distributeur de billets, même
le village auto-géré où je suis allée, a fait l’objet de provocations policières alors que tout s’y passait bien. Mais l’auto-gestion fait peur, si elle faisait trop d’émules ?

Alors voilà, d’autres combats nous attendent, plus que jamais.
Je soutiens à fond celui de Notre-Dame des Landes mais bien plus de chez moi, il y a aussi celui de la Maison de la Résistance à Bure dans la Meuse qui
refuse le projet d’enfouissement de déchets radioactifs d’une grande partie de notre belle France.
Demain, j’y serai et je penserai à mes compagnes et compagnons de lutte de
Notre-Dame des Landes qui oeuvrent pour un petit territoire afin qu’il ait une vocation de rétablissement de la biodiversité et non celle qui est décidée pour
la construction d’un nouvel aéroport...nous, nous devrons nous battre contre EDF, l’ANDRA car la décision doit bientôt être prise et beaucoup d’élus des petites communes de ce coin de Meuse paumé adhèrent en échange de subventions.
Ce projet ne doit pas aboutir, ni être exporté ailleurs, mais mener à une réelle mise en oeuvre pour la réduction drastiques des déchets.