Mon cher Bernard, il y a encore à peine 2 mois une partie du Front de Gauche (essentiellement du PCF) s’affichait sans complexe avec les barons locaux du PS pour obtenir des places confortables dans les mairies. Pierre Laurent réaffirme sa position en refusant d’apparaître comme un opposant résolu à ce gouvernement.
La gauche radicale ne peut trouver son salut que dans la rupture totale et absolue avec les "socio-traîtres", sinon elle va disparaître dans les oubliettes de l’histoire. Le Front de Gauche doit vite faire son mea-culpa et choisir enfin son camp. Les tentatives de rapprochement avec Europe écologie n’augurent pas une orientation claire pour la lutte contre le système libéral et capitaliste qui ruine les équilibres sociaux, politiques, écologiques.
Une gauche anticapitaliste doit émerger pour affirmer sa différence, ses choix, en dehors de toute tutelle électoraliste avec un PS qui marche à reculons, perdu dans des contradictions effroyables. C’est à cette condition qu’une nouvelle gauche pourra s’affirmer et occuper un espace politique crédible et chargé de sens aux yeux de nos concitoyens. Il faut redonner du sens à la gauche, aux valeurs qu’elle doit légitimement porter : produire, travailler, consommer autrement, partager les richesses, rejeter l’idée de profit et de productivité, répondre aux réels besoins sociaux des citoyens. Aujourd’hui, précisément le PS et la social-démocratie ne sont plus légitimes pour répondre à ces défis majeurs. Le PS n’a plus de ressort idéologique, car il a oublié d’où il vient. Il a rejoint la droite patronale en se couchant devant l’autel de la finance et de la spéculation. Il déshonore plusieurs générations de militants qui ont oeuvré pour la justice sociale, la solidarité. Les prêcheurs miteux de ce rassemblement de chiffes molles sont impardonnables. Ils déshonorent le peuple de gauche. Honte à eux !
Mon cher Bernard, il y a encore à peine 2 mois une partie du Front de Gauche (essentiellement du PCF) s’affichait sans complexe avec les barons locaux du PS pour obtenir des places confortables dans les mairies. Pierre Laurent réaffirme sa position en refusant d’apparaître comme un opposant résolu à ce gouvernement.
La gauche radicale ne peut trouver son salut que dans la rupture totale et absolue avec les "socio-traîtres", sinon elle va disparaître dans les oubliettes de l’histoire. Le Front de Gauche doit vite faire son mea-culpa et choisir enfin son camp. Les tentatives de rapprochement avec Europe écologie n’augurent pas une orientation claire pour la lutte contre le système libéral et capitaliste qui ruine les équilibres sociaux, politiques, écologiques.
Une gauche anticapitaliste doit émerger pour affirmer sa différence, ses choix, en dehors de toute tutelle électoraliste avec un PS qui marche à reculons, perdu dans des contradictions effroyables. C’est à cette condition qu’une nouvelle gauche pourra s’affirmer et occuper un espace politique crédible et chargé de sens aux yeux de nos concitoyens. Il faut redonner du sens à la gauche, aux valeurs qu’elle doit légitimement porter : produire, travailler, consommer autrement, partager les richesses, rejeter l’idée de profit et de productivité, répondre aux réels besoins sociaux des citoyens. Aujourd’hui, précisément le PS et la social-démocratie ne sont plus légitimes pour répondre à ces défis majeurs. Le PS n’a plus de ressort idéologique, car il a oublié d’où il vient. Il a rejoint la droite patronale en se couchant devant l’autel de la finance et de la spéculation. Il déshonore plusieurs générations de militants qui ont oeuvré pour la justice sociale, la solidarité. Les prêcheurs miteux de ce rassemblement de chiffes molles sont impardonnables. Ils déshonorent le peuple de gauche. Honte à eux !