Le capitalisme face à un choix stratégique avec la crise du PCF...
2 septembre 2014, 01:05, par Le sous-Concombre masqué
Saut votre respect, camarades, vous avez une fois de plus un métro de retard : nous ne sommes déjà plus à l’heure de la démocratie participative, cette escroquerie intellectuelle aussi pourrie que le nucléaire propre, le développement durable ou le centralisme démocratique... Et de ressortir les vieilles lunes de l’avant-garde révolutionnaire, car c’est ce que fait apparaître votre discours sur le capitalisme agonisant.
Ne vous êtes-vous pas demandé pourquoi celui-ci trouvait toujours le moyen de perdurer ? De récupérer ? Le peuple est-il abruti à ce point par la propagande ?
Les partis politiques, associations et syndicats institutionnels ne sont plus des outils de transformation sociale, parce que depuis longtemps ils sont formatés sur le même modèle autoritaire pyramidal. La différence, en temps de crise, est que le peuple commence à se rendre compte que là est le problème, et qu’il commence à construire ces outils en dehors des urnes et des partis, lesquels perdent toute légitimité. Nous construisons déjà l’autre société, en menant de front trois combats : celui de notre autonomie (squats, AMAP, zones de gratuité, permaculture...), la résistance face à la répression, et une démocratie directe (mandat impératif, pas de délégation de pouvoir, autogestion...) préfigurant la société émergente. C’est ce que font (parmi des milliers d’exemples) tous les Camille de NDDL, les no-TAV et autres insoumis, beaucoup plus constructifs, et, j’ose le dire, révolutionnaires, que vos stratégies finalement politiciennes. La question n’est donc plus de réactiver le PCF (qui ne se relèvera plus de ses échecs et de sa cécité continuels), ni même d’en refaire un autre. La crise actuelle, si elle s’amplifie, verra sans doute (si la théorie de la masse critique des vélorutionnaires n’est pas suffisante) que nous sommes du même côté de la barricade...
Saut votre respect, camarades, vous avez une fois de plus un métro de retard : nous ne sommes déjà plus à l’heure de la démocratie participative, cette escroquerie intellectuelle aussi pourrie que le nucléaire propre, le développement durable ou le centralisme démocratique... Et de ressortir les vieilles lunes de l’avant-garde révolutionnaire, car c’est ce que fait apparaître votre discours sur le capitalisme agonisant.
Ne vous êtes-vous pas demandé pourquoi celui-ci trouvait toujours le moyen de perdurer ? De récupérer ? Le peuple est-il abruti à ce point par la propagande ?
Les partis politiques, associations et syndicats institutionnels ne sont plus des outils de transformation sociale, parce que depuis longtemps ils sont formatés sur le même modèle autoritaire pyramidal. La différence, en temps de crise, est que le peuple commence à se rendre compte que là est le problème, et qu’il commence à construire ces outils en dehors des urnes et des partis, lesquels perdent toute légitimité. Nous construisons déjà l’autre société, en menant de front trois combats : celui de notre autonomie (squats, AMAP, zones de gratuité, permaculture...), la résistance face à la répression, et une démocratie directe (mandat impératif, pas de délégation de pouvoir, autogestion...) préfigurant la société émergente. C’est ce que font (parmi des milliers d’exemples) tous les Camille de NDDL, les no-TAV et autres insoumis, beaucoup plus constructifs, et, j’ose le dire, révolutionnaires, que vos stratégies finalement politiciennes. La question n’est donc plus de réactiver le PCF (qui ne se relèvera plus de ses échecs et de sa cécité continuels), ni même d’en refaire un autre. La crise actuelle, si elle s’amplifie, verra sans doute (si la théorie de la masse critique des vélorutionnaires n’est pas suffisante) que nous sommes du même côté de la barricade...