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Groison (FSU), toujours plus jaune : "Nous n’avons pas à hausser le ton"

25 janvier 2015, 16:14

mais il est ridicule d’employer le qualficatif ridicule pour décrire FU.

J’ai employé "ridicule" pour rester dans l’euphémisme.

Pour moi, quelqu’un qui appelle "jaune" la FSU (en plus en faisant partie... à hauteur de 1,5%), c’est comme ceux qui parlaient de camps de concentration à propos des camps de prisonniers en Serbie, comme ceux qui parlent de génocide là où il y a répression ordinaire.

Le jour où on est face à de vrais jaunes, quel qualificatif reste-t-il ?
L’histoire du garçon qui criait "au loup", non ?

Et le résultat de l’emploi de mots totalement déplacés (pourquoi pas FSU fasciste, au point où on en est ?!), c’est que ça coupe l’herbe sous le pied à une critique rationnelle et équilibrée de la FSU, dont à mon avis la ligne est effectivement très contestable (le résultat de cette ligne étant très mauvais).

Pour ceux qui ne sont pas au fait des arcanes du syndicalisme enseignant, pour comprendre ces échanges, il faut savoir que la FSU (la grosse fédération de l’Education nationale) a le droit de tendance.

Que la tendance majoritaire (Unité Action, entre 75 et 80% des votes des syndiqués je crois), qui fixe la ligne, est mi-front de gauche mi-corporatiste (c’est ma vision).

Qu’il y a une tendance mi-anarco-syndicaliste mi-communiste révolutionnaire (Ecole Emancipée, entre 15 et 20% il me semble). Dont je me sens proche. Qui exprime une critique et une opposition de gauche à la ligne majoritaire.

Et qu’il y a... Front unique, qui qualifie son syndicat de "jaune" (en comprenant la signification et la violence du terme ???), et qui rassemble entre 1 et 2%.
Et qui se permet donc d’insulter 98% des syndiqués (dont moi).
Et qui, si je ne me trompe, est proche de l’ex OCI (POI aujourd’hui). Et qui, comme le signale plus bas un intervenant pro FU, pratique l’entrisme (pratique qui m’a toujours semblé... pas très claire).

Avant-garde éclairée, le syndiqué de base que je suis t’emmerde (je laisse tomber l’euphémisme, pour une fois).