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Vive syriza ! vive le peuple grec

25 janvier 2015, 18:56, par Alain Chancogne

selon agences ces chiffres seraient dans la"fourchette" un peu audessus des prévisions

SurLIBE explications du scrutin
http://www.liberation.fr/monde/2015/01/25/direct-la-grece-a-l-heure-du-choix_1188392#scrutins

Les enjeux des législatives

Comment marche le scrutin ?

C’est un scrutin à un tour. Les Grecs élisent 300 députés à la proportionnelle dite renforcée : 238 le seront dans la cinquantaine de circonscriptions du pays, et douze, généralement des personnalités, le seront à partir de « listes d’Etat », ce qui les dispense de faire campagne. Le parti arrivé premier dispose d’un bonus de 50 sièges, à choisir parmi les suivants de liste.

Quand doivent tomber les résultats  ?

Les bureaux de vote ferment à 18 heures heure française (19 heures en Grèce). On aura alors rapidement une première image globale des résultats. Les premières projections officielles devraient être disponibles vers 20h30, heure française. Les résultats seront affinés au cours de la soirée. Tout dépendra de l’écart entre Syriza et les autres partis.

Syriza peut-il emporter la majorité absolue ?

C’est tout l’enjeu pour le parti d’Alexis Tsipras. Il lui faudrait à la fois 36% des suffrages (ce qui est jouable mais pas garanti au vu des sondages) et que 12% des électeurs votent pour des partis qui n’entreront pas au parlement car ils auront récolté moins de 3% chacun. Si Syriza obtient la majorité absolue, Alexis Tsipras deviendrait automatiquement Premier ministre. Dans le cas contraire, s’ouvre une période de négociations avec les autres partis. En cas d’échec des trois partis arrivés en tête à former un gouvernement, les Grecs devront retourner aux urnes en mars.

Que promet Syriza ?

En finir avec l’austérité qui asphyxie les Grecs. Le parti s’est engagé à porter le salaire minimum de 580 à 751 euros, à remonter le seuil d’imposition à 12 000 euros annuels, à rétablir le 13e mois de retraite pour les retraites inférieures à 700 euros, à offrir l’électricité et des coupons d’approvisionnement à 300 000 ménages au moins, à protéger les habitations principales des saisies, à assurer l’accès gratuit aux soins, à supprimer la taxe sur le fuel domestique, ou encore à augmenter le nombre de bénéficiaires de l’assurance chômage. L’ensemble du programme, au-delà du seul plan « d’urgence », est évalué à 12 milliards d’euros que Syriza compte trouver en réduisant le remboursement de la dette, en luttant contre la fraude fiscale et la contrebande, et en réaffectant des fonds européens.

La Grèce peut-elle sortir de l’euro ?

Pour Syriza, il n’en est pas question.

Comment peut réagir la troïka ?

La réduction d’une partie de la colossale dette grecque, un éventuel dérapage des finances publiques et la remise en cause de certaines lois imposées par la troïka (UE-BCE-FMI), comme l’assouplissement du marché du travail, pourraient constituer des casus belli entre Athènes et ses créanciers