17 juin 1940, L’appel de Charles Tillon contre le fascisme
18 juin 2015, 10:18
Rinaldo, tu sombres dans le faurissonisme bien vu.
En conséquence, quelques petits « détails de l’histoire » t’échappent.
1- Tillon a été exclu du parti communiste APRÈS la guerre. Le 17 juin 40, il était en accord avec son parti.
2- Duclos s’est rendu compte qu’il commettait une boulette tout de suite et n’a surtout pas insisté. Depuis, si les Français étaient intelligents, ils rigoleraient de voir que ceux qui glosent le plus sur la demande de reparution de l’Huma écrivent dans des journaux qui avaient obtenu cette autorisation. Tels le Figaro ou le Temps (rebaptisé précipitamment le Monde en 1944). L’heure n’était pas en 1940 à l’exigence constante des PC d’être reconnus comme légaux, Duclos l’a vu trop tard, cela ne fait pas de lui un collabo de 1940 à 1944 comme les faurissonniens bien vus le laissent entendre. Je lui reprocherais juste d’être mort sans avoir jamais reconnu ces faits, car il en a fait porter le chapeau à d’autres.
3- Marchais n’était pas communiste en 1940. Il l’est devenu après la guerre.
4- Il a toujours dit qu’il n’avait pas fait de résistance. Il a juste fait croire aux Allemands qu’une nièce décédée était sa fille pour obtenir une permission et il s’est caché pour ne pas revenir en Allemagne. Brassens a fait pareil sans se faire traiter de collabo. Mais Brassens n’était pas communiste : pas besoin de vomir sur lui. Des réfractaires STO qui se sont planqués à temps et n’ont donc pas eu à s’évader sont même considérés comme résistants sans autre fait d’armes.
5- Les inscriptions sur les papiers de réquisition laissant entendre que Marchais était volontaire ont été portées avec une encre qui n’existait pas encore à l’époque, comme l’ont si bien dit les experts des tribunaux. Bref, ils ont été bidouillés au feutre dans les années 70. Les juges ont refusé à Marchais des dédommagements qu’ils auraient accordés à tout autre, et ce n’était pas une erreur, c’était juste dégueulasse. Tout le reste, des arguties tendant à faire croire que peut-être il y aurait un peu de fumée et donc du feu, c’est la bave de politiciens et journalistes de droite, parfois étiquetés à gauche. La seule preuve est scientifique : la falsification des papiers.
6- Tu écris « ...CEUX qui comme Georges Marchais... » : mis à part Marchais pour qui c’est faux, tu peux nous dire combien ? Tous ?
Comme je le dis souvent, les communistes ne sont pas parfaits, loin de là, et c’est dommage, car s’ils étaient parfaits, ils seraient Dieu, et s’ils étaient Dieu, ils n’existeraient pas, et s’ils n’existaient pas, ce serait vraiment parfait... pour certains... dont tu fais manifestement partie.
Rinaldo, tu sombres dans le faurissonisme bien vu.
En conséquence, quelques petits « détails de l’histoire » t’échappent.
1- Tillon a été exclu du parti communiste APRÈS la guerre. Le 17 juin 40, il était en accord avec son parti.
2- Duclos s’est rendu compte qu’il commettait une boulette tout de suite et n’a surtout pas insisté. Depuis, si les Français étaient intelligents, ils rigoleraient de voir que ceux qui glosent le plus sur la demande de reparution de l’Huma écrivent dans des journaux qui avaient obtenu cette autorisation. Tels le Figaro ou le Temps (rebaptisé précipitamment le Monde en 1944). L’heure n’était pas en 1940 à l’exigence constante des PC d’être reconnus comme légaux, Duclos l’a vu trop tard, cela ne fait pas de lui un collabo de 1940 à 1944 comme les faurissonniens bien vus le laissent entendre. Je lui reprocherais juste d’être mort sans avoir jamais reconnu ces faits, car il en a fait porter le chapeau à d’autres.
3- Marchais n’était pas communiste en 1940. Il l’est devenu après la guerre.
4- Il a toujours dit qu’il n’avait pas fait de résistance. Il a juste fait croire aux Allemands qu’une nièce décédée était sa fille pour obtenir une permission et il s’est caché pour ne pas revenir en Allemagne. Brassens a fait pareil sans se faire traiter de collabo. Mais Brassens n’était pas communiste : pas besoin de vomir sur lui. Des réfractaires STO qui se sont planqués à temps et n’ont donc pas eu à s’évader sont même considérés comme résistants sans autre fait d’armes.
5- Les inscriptions sur les papiers de réquisition laissant entendre que Marchais était volontaire ont été portées avec une encre qui n’existait pas encore à l’époque, comme l’ont si bien dit les experts des tribunaux. Bref, ils ont été bidouillés au feutre dans les années 70. Les juges ont refusé à Marchais des dédommagements qu’ils auraient accordés à tout autre, et ce n’était pas une erreur, c’était juste dégueulasse. Tout le reste, des arguties tendant à faire croire que peut-être il y aurait un peu de fumée et donc du feu, c’est la bave de politiciens et journalistes de droite, parfois étiquetés à gauche. La seule preuve est scientifique : la falsification des papiers.
6- Tu écris « ...CEUX qui comme Georges Marchais... » : mis à part Marchais pour qui c’est faux, tu peux nous dire combien ? Tous ?
Comme je le dis souvent, les communistes ne sont pas parfaits, loin de là, et c’est dommage, car s’ils étaient parfaits, ils seraient Dieu, et s’ils étaient Dieu, ils n’existeraient pas, et s’ils n’existaient pas, ce serait vraiment parfait... pour certains... dont tu fais manifestement partie.