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Moi, Européen·ne, je refuse que les réfugié·es soient refoulé·es en mon nom

2 avril 2016, 15:48, par chb

Illégales en effet, mais la loi du plus fort s’applique en violation de la Convention spécifique de l’ONU.
Et en plus, l’UE raque pour que le concierge Erdogan retienne les gens, et nous refile ceux qu’il choisira...
Rappel (wikipédia) : Pour les juges et les fonctionnaires, nationaux ou internationaux, chargés d’examiner les demandes d’asile au regard de cette convention internationale, l’article essentiel qui inspire leur décisions de protection ou de non protection des exilés, est l’article 1(A)(2) (tel que modifié par le protocole de New York, 1967) :

« Article premier - A. Aux fins de la présente Convention, le terme « réfugié » s’appliquera à toute personne : (...) 2) Qui craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner. »

Clef de voûte de « l’asile dérogatoire » contemporain, l’article 1(A)(2) de la Convention de Genève sur les réfugiés comporte trois notions indéfinies qui posent plus de problèmes qu’elles n’en résolvent. Ces vides juridiques laissent à la mise en œuvre et notamment au travail d’examen des demandes d’asile, comme en témoigne Clémence Armand, employée de l’OFPRA, un vaste champ de pouvoir discrétionnaire...