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Hystérie victimaire et hashtags pervers ...

25 octobre 2018, 10:40, par Raymond H

Le "hashtag" en question semble être "Pasdevague". Même en dénonçant les auteurs de ce "hashtag", les faits sont là (violences dans certains établissements scolaires secondaires des métropoles, ignorées par des directeurs et des responsables académiques), bien là, têtus.
Les révolutionnaires ne peuvent pas eux aussi l’ignorer et ce n’est pas parce que la droite s’en empare (on sait pourquoi) que ce qui est décrit est faux.
D’un côté les responsables administratifs disent "pas de vague" car ils ne savent pas (ou ne veulent pas) gérer correctement ce problème avant tout social et pédagogique. De l’autre côté, les syndicats d’enseignants jouent à l’autruche angélique en sur-minimisant ces faits jusqu’à accuser ceux qui les exposent d’être de droite ou fascistes (solution de facilité qui évite de chercher également des solutions pérennes et de remettre en question sa vision de ces jeunes violents).
Certes la France entière n’est pas touchée mais pensons aux enseignants (y compris de gauche) qui supportent ces violences et qui se voient isolés par leur hiérarchie et leurs syndicats.
Cela ne fait qu’ouvrir une brèche dans laquelle la droite et les fascistes s’engouffrent allègrement donnant ainsi, par retour, l’argument utilisé par des gauchistes : " de toute façon c’est les fachos qui sont à la manœuvre, donc c’est faux (ou exagéré) donc, tous ceux qui dénoncent sont des fachos".
Ce n’est pas avec de tel raisonnement court et manichéen que nous allons avancer correctement. Sinon, on part du principe que les enseignants font partie de personnes sacrifiées (comme d’autres) car "il ne faut pas jeter de l’huile sur le feu" ("nous ne savons pas l’éteindre" pourrait-on rajouter).
C’est pour ça, camarade Marc que je trouve ta note un peu courte.