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> bis repetitam

13 juin 2005, 11:13

Bon il va bien falloir arrêter un jour... mais quand même, il se trouve que la citation du PS de "force de loi" infirme pleinement ce que tu disais dans ta première réponse "confusion dans l’analyse", ou tu affirmais doctement que le débordement et l’excès originaire de la justice sur le droit positif, selon Derrida, se situerait au "niveau collectif". Confronté simplement au texte même de Derrida, tu as été pris en flagrant délit de contre-sens ! N’importe quel "correcteur du bac" l’aurait noté dans la marge de votre copie ; l’exercice philosophique c’est d’abord le respect du sens des textes, et quand on ne sait pas ou qu’on a rien à dire sur un auteur, on se tait et on parle d’autre chose, tout simplement. Je ne suis pas mécontent finalement de vous avoir attiré dans ce petit piège, auquel votre présomptionet votre pédanterie vous a conduit à tomber naïvement. Maintenant je ne me livrerai pas ici à "l’analyse de la confusion", cela ne m’intéresse pas franchement. Deux choses simplement : qu’est ce qui peut justifier d’une présomption de philosophie commune entre "Landberg" et "Corcuff", à part que celui-ci le cite et l’utilise (de même qu’il est évident - et ce n’est pas simple modestie et humilité - , que Derrida n’est pour rien dans les détournements sauvages que je pratique avec lui dans mon premier commentaire- mais seulement dans celui-là, puisque qu’ensuite, je ne l’ai utilisé que pour infirmer votre 1er commentaire parfaitement erroné à son endroit ) ? Ensuite ce terme "confusion", répétée comme quasi unique argument (finalement discréditer la légitimité d’une position adverse : "c’est confus tu dis absolument n’importe quoi, tu es un âne", en usant donc d’argument d’autorité plutôt que de raison), et le terme même "confusion", qui dans sa répétition même ici, relève très clairement de la rhétorique jésuite, indique assez clairement que les conditions minimales de dialogue sont évidemment absentes. Et que les si tolérants "corcuffiens", pratiquant le doute méthodologique et ennemi de tout fanatisme, se révèlent ici d’hystériques contradicteurs, qui ne polémiquent qu’avec les arguments de la disqualification de la position même de l’adversaire (et non de ses arguments, pertinents ou impertienent), en ajoutant de la confusion, non à la confusion, mais à un propos, qui je l’avoue, est sans doute beaucoup trop subtil pour les habitués des grosses Bertha anti-philosophiques de la pensée "sciences popo". Vous critiquez parce que vous en seriez à un niveau "d’individualisme méthodologique" et de philosophie libérale, est bien en dessous de la vérité. C’est du pur dogmatisme de mauvaise scholastique. Il n’y a pas pire dogmatisme que celui qui s’avance sous le masque de l’"anti-dogmatisme".
Ciao