> Scandaleuse présence de Florence Aubenas au Salon du bourget
21 juin 2005, 10:49
Record d’affluence au Salon du Bourget, Florence et Hussein dans la foule
Le Salon du A380 mais également, pour la dernière journée dimanche, les ex-otages Florence Aubenas et son guide irakien Hussein Hanoun, ancien pilote de chasse, venus en visiteurs.
Cette 46ème édition, du 13 au 19 juin, s’est achevée dimanche sur un record d’affluence avec un total de 480.000 visiteurs, ont indiqué à l’AFP les organisateurs. Le précédent record établi en 2001 était de 431.000 visiteurs.
Face à la pression des nombreux visiteurs arrivés très tôt dimanche, les organisateurs ont du ouvrir les portes du Salon avec une heure d’avance. Plus de 100.000 curieux ont fait le déplacement pour cette dernière journée, malgré une chaleur accablante.
Côté affaires, le Salon, qui a reçu samedi la visite du Premier ministre Dominique de Villepin, aura été "un très, très grand Bourget", a estimé Charles Edelstenne, président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS).
Il a expliqué ce succès par la reprise du secteur, le retour des Américains qui avaient boudé le Salon en 2003 et la présentation de nouveaux appareils, tels que l’Airbus géant A380 et le Falcon 7X de Dassault Aviation.
Véritable star du salon, l’A380 a volé quotidiennement. Après sa démonstration en vol dimanche, il est reparti pour Toulouse. Ce paquebot des airs a fait l’objet de 5 commandes (290 millions de dollars au prix catalogue) de la part de la compagnie à bas coûts indienne, Kingfisher Airlines.
Au total, Airbus et Boeing ont annoncé quelque 48 milliards de dollars de commandes au cours de ce salon pour un total de 426 appareils.
Indifférents à ces contrats qui se négocient au Bourget dans les bâtiments préfabriqués et climatisés des industriels, les passionnés d’aéronautique se sont pressés sur le tarmac brûlant du Bourget pour admirer les appareils au sol et assister à leur présentation en vol.
Les ex-otages Florence Aubenas et son guide irakien Hussein Hanoun se sont mêlés dimanche à la foule pour réaliser un "rêve" d’Hussein, nostalgique de son passé de pilote de chasse.
"Pour moi, assister au Bourget, c’était un rêve, alors quand on m’a proposé de venir ici, ça m’a touché, ça m’a donné envie de pleurer", a-t-il déclaré, accompagné de Florence Aubenas, qui arborait un grand sourire.
La journaliste de Libération, elle, est simplement venue accompagner son ami."Je suis là pour Hussein, pour qu’il soit content. Je suis son +fixeur+ (guide, ndlr) aujourd’hui, les rôles se sont inversés", a-t-elle plaisanté.
Les deux otages libérés dimanche dernier, après 157 jours de détention en Irak, ont reçu au cours de cette visite discrète de nombreux messages de sympathie de la part des visiteurs, journalistes et organisateurs du salon.
Hussein Hanoun a été invité par l’avionneur Dassault Aviation à prendre place dans un Rafale, et à voir de près un Mirage F1, appareil sur lequel il était pilote.
"J’ai fait beaucoup de missions en Mirage F1 pendant la guerre contre l’Iran et la deuxième guerre du Golfe", a expliqué l’Irakien. "Le vol, ça me manque", a-t-il conclu.
Florence Aubenas a de son côté tenu à prendre des distances avec l’univers très militarisé du Bourget. "J’ai dit que je ne voulais pas être à côté d’un avion militaire. C’est pas mon truc. Je suis vraiment là pour lui (Hussein)", a-t-elle souligné. (AFP)
Record d’affluence au Salon du Bourget, Florence et Hussein dans la foule
Le Salon du A380 mais également, pour la dernière journée dimanche, les ex-otages Florence Aubenas et son guide irakien Hussein Hanoun, ancien pilote de chasse, venus en visiteurs.
Cette 46ème édition, du 13 au 19 juin, s’est achevée dimanche sur un record d’affluence avec un total de 480.000 visiteurs, ont indiqué à l’AFP les organisateurs. Le précédent record établi en 2001 était de 431.000 visiteurs.
Face à la pression des nombreux visiteurs arrivés très tôt dimanche, les organisateurs ont du ouvrir les portes du Salon avec une heure d’avance. Plus de 100.000 curieux ont fait le déplacement pour cette dernière journée, malgré une chaleur accablante.
Côté affaires, le Salon, qui a reçu samedi la visite du Premier ministre Dominique de Villepin, aura été "un très, très grand Bourget", a estimé Charles Edelstenne, président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS).
Il a expliqué ce succès par la reprise du secteur, le retour des Américains qui avaient boudé le Salon en 2003 et la présentation de nouveaux appareils, tels que l’Airbus géant A380 et le Falcon 7X de Dassault Aviation.
Véritable star du salon, l’A380 a volé quotidiennement. Après sa démonstration en vol dimanche, il est reparti pour Toulouse. Ce paquebot des airs a fait l’objet de 5 commandes (290 millions de dollars au prix catalogue) de la part de la compagnie à bas coûts indienne, Kingfisher Airlines.
Au total, Airbus et Boeing ont annoncé quelque 48 milliards de dollars de commandes au cours de ce salon pour un total de 426 appareils.
Indifférents à ces contrats qui se négocient au Bourget dans les bâtiments préfabriqués et climatisés des industriels, les passionnés d’aéronautique se sont pressés sur le tarmac brûlant du Bourget pour admirer les appareils au sol et assister à leur présentation en vol.
Les ex-otages Florence Aubenas et son guide irakien Hussein Hanoun se sont mêlés dimanche à la foule pour réaliser un "rêve" d’Hussein, nostalgique de son passé de pilote de chasse.
"Pour moi, assister au Bourget, c’était un rêve, alors quand on m’a proposé de venir ici, ça m’a touché, ça m’a donné envie de pleurer", a-t-il déclaré, accompagné de Florence Aubenas, qui arborait un grand sourire.
La journaliste de Libération, elle, est simplement venue accompagner son ami."Je suis là pour Hussein, pour qu’il soit content. Je suis son +fixeur+ (guide, ndlr) aujourd’hui, les rôles se sont inversés", a-t-elle plaisanté.
Les deux otages libérés dimanche dernier, après 157 jours de détention en Irak, ont reçu au cours de cette visite discrète de nombreux messages de sympathie de la part des visiteurs, journalistes et organisateurs du salon.
Hussein Hanoun a été invité par l’avionneur Dassault Aviation à prendre place dans un Rafale, et à voir de près un Mirage F1, appareil sur lequel il était pilote.
"J’ai fait beaucoup de missions en Mirage F1 pendant la guerre contre l’Iran et la deuxième guerre du Golfe", a expliqué l’Irakien. "Le vol, ça me manque", a-t-il conclu.
Florence Aubenas a de son côté tenu à prendre des distances avec l’univers très militarisé du Bourget. "J’ai dit que je ne voulais pas être à côté d’un avion militaire. C’est pas mon truc. Je suis vraiment là pour lui (Hussein)", a-t-elle souligné. (AFP)