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> TOURNÉE AutonomiZation 2005 / 1er COMMUNIQUÉ

15 juillet 2005, 21:57

Bonjours, rien n’est plus louable que de chercher à s’émanciper de la tutelle de l’Etat et des marchands. Cependant, je ne crois pas aux solutions individuelles. Ces solutions sont plus proche de la recette particulière que d’un résultat universel. On peut toujours améliorer notre alimentation ou faire attention à l’usage du carburant, celà ne ruine pas pour autant le monde marchand et ses maitres. On peut toujours aménager son confort écologique, celà ne retire rien au désastre qui s’est emparé du monde. Bien mieux, les recettes écologiques rentre dans le cadre du développement ECONOMIQUE, cette monstrueuse bestiole qu’il faut ruiner, si nous espérons un jour pouvoir respirer. La solution n’est pas dans le fait de se sentir mieux dans un monde affolant, mais de l’anéantir totalement. De même que le commerce équitable, c’est d’abord du commerce, et sa version écologique, n’est que la version moralement et éthiquement acceptable du commerce. Ce n’est pas la fin du commerce. Ce n’est donc pas la fin du monde de l’argent et de ses faiseurs, mais un aménagement de ce monde, amputé de ce pourquoi nous travaillons tous, la richesse. Car, nonobstant les gouts personnels, je préfère le luxe, que je ne peux qu’imaginer, à la réduction de la vie à ses critères strictements utilitaires. Par exemple, je pourrais tres bien me passer de télé ou de toute autre jouet moderne. Mais, c’est justement de ces jouets dont on raffole partout dans le monde, et que j’utilise moi même pour mon plus grand plaisir, et pour cette raison qu’ils sont agréable et magique. justement, le problème de la consommation, c’est que l’immense majorité des gens en sont privés. La révolte, c’est justement de vouloir s’emparer de ces richesses, et non de se mettre à travailler pour produire je ne sais quoi d’écologiste, ou d’avoir moins d’argent parce que moralement, c’est mieux, ou de se mettre à planter des légumes dans son potager, ou je ne sais quelle recette personnelle, et finalement égoiste, il faudrait appliquer, comme un sacerdoce. Le problème, c’est la question du travail, c’est-à-dire ce qui produit la misère, qui reste entière. C’est la question de la liberté, qui est la seule véritable question qu’il s’agit de se poser.
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