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> LE PRINCIPE DE PETER

9 décembre 2005, 08:50

« Après le front populaire il y a eu vichy »

Mais ce brave homme va nous exposer son analyse fine, historique, politique, sociologique et économique, de la filiation directe entre le front populaire et Vichy... J’ai l’intime conviction que ce commentaire ne sera guère brilant, une tartufferie supplémentaire à mettre au compte des serviteurs dociles de l’idiotie du binaire. Mais le fera-t-il ? Évidemment non car derrière cette simple petite phrase mesquine, dénuée de fondement et de raison, au-delà de ce petit trait sournois, ce sophisme imbécile et suffisant, se cache un crétin de la première heure qui doit certainement pousser des hurlements ne serait-ce qu’à la vue d’un « gauchiste », un médiocre qui vitupère contre tout le mythe qu’il a construit, en bon paranoïaque ulcéré et réactionnaire qu’il est, autour de cette notion... Un vil, un veule peut-être, qui vient se gargariser devant ce qu’il estime une menace à ses propres intérêts de mercenaire invertébré des flux financiers et qui agite l’épouvantail de la dictature pour dissimuler au mieux celle qu’il sert et qu’il prétend certainement admirable. L’argument classique des prêtres du néolibéralisme pour qui le socialisme (ou tout projet de société qui ne soit pas basé sur les principes qu’ils défendent) ne peuvent ammener qu’au totalitarisme - oubliant bien entendu, dans leur compte rendu, cette forme particulière d’emprise TOTALE qu’est le néolibéralisme qui entend TOUT réduire à son petit jeu en imprimant sans vergognes dans les fondations de notre société un darwinisme social supposé acceptable CAR « naturel » et prétendument moins dommageable qu’une vraie guerre avec des vraies nations, la violence y étant moins visible et, comble du cynisme, ne brisant finalement que les plus faibles forces exploitables, épargnant les forces vives nécessaire au productivisme le plus délirant (sans compter la déprédation agravée de la biosphère - car pour ces chiens de garde, la guerre est inévitable, la guerre c’est la réalité, autant choisir celle dont on ne verra guère que quelques effets du moment que l’on reste du bon côté de l’ordre dominant). Bel horizon en effet, voilà de quoi nourrir l’affect de révolution...