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> Entretien avec Roberto Ferrario, un des membres fondateurs du Collectif Bellaciao

24 février 2006, 10:49

Tristan,

Voyons, de la censure ? Perso je n’en ai jamais éprouvé, peut-être des nettoyages nécessaires (insultes et autres) mais de la censure ?!!! ou alors dis lesquels.

C’est peut-être un des seuls suppors sans censure, en réalité ! Le jour où j’ai découvert que c’étaient des refondateurs je n’en revenais pas, je les prenais pour des anars non dogmatiques ! En tous cas, si le parti a sa ligne, celle de bellaciao est une ligne de Presse unique dans son genre, c’est exceptionnel.

Sans article "indamissible" - aux lecteurs ou aux autres éditeurs d’en faire la critique par la voie interactive des réponses - ce qui est de toutes façons subjectif, il n’y aurait pas de débat ; le débat ce n’est pas sur les nuances seulement mais aux extrêmes, parfois ; on serait dans l’Huma, où seuls les articles inadmissibles qui passent sont ceux de la direction :)

Quant à la diversité, évidemment, plus encore que pour les articles "inadmissible"s qui donennt d’autant plous de force aux engagements critiques des autres articles, ou des internautes, là encore, on serait dans l’huma, lequel pour normaliser sa ligne éditoriale censure à blanc tous ses forums en ligne.

Si la ligne éditoriale est de diversité c’est un choix de l’éditeur : pourquoi le censurer puisqu’il ne nous censure pas ?

Personnellement je pense que Roberto fait un boulot extraordinaire, tout à fait exceptionnel en matière de gestion des libertés de la culture et des engagements, mais aussi d’ouverture à la différence, à la différence totale, sans quoi on ne peut faire un monde.

Bellacio est un monde éditorial libre et pour la liberté - j’espère :) Bravo Roberto.

On a fait du boulot ensemble un peu partout par écrit, pendant le referndum, non ? Ce qui veut dire qu’on peut s’entendre utilement et efficacement lors d’épisodes critiques, sur des objectifs particuliers pour lesquels on allie les idées, totalement unies pour un moment nécessaire à la victoire, et non par fusion ni par adhésion qui sont des pertes d’autonomie. Sans Roberto, je n’’aurais jamais RENCONTRE Bellaciao, avec des différences de mes points de vue par rapport à la ligne du parti, où perso je ne peux pas être - dans aucun parti je ne pourrais être : mais je salue ici ces camarades italiens de "l’Etranger" et me sent leur ami e.

Roberto : non seulement un journaliste formidable et un travailleur impénitent, mais aussi un militant exceptionnel qui vous le fait à l’intelligence au don à l’affection ;-) Il y a eu une grande générosité ici sur la cause des réfugiés politiques italiens en France. Plus que cela, même, c’éait le seul endroit où on pouvait publier librement à un rythme effrenné, presque cedlui du spam. Et il fallait bien ça... pour relever l’opinion de la bêtise : on publiait ici et hop, on allait mettre le lien sur les listes, et hop, la communiaction critique avait été assurée malgré la censure ou l’idéologie environnante qui règnait alors absolument partout, même à gauche, à l’ordinaire !

Orphé e