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> Ségolene royal un entartage qui en appelle d’autres

19 juin 2006, 12:25

Effectivement ce témoignage est sympa et troublant. Toutefois attention à certains dérives léxicologiques. Si l’histoire nous apprends effectivement que même des gens "de gauche" peuvent glisser vers le fascisme. Cette appellation traduit quand même des actes terriblement graves et je suis très ennuyé de lire socialistes fascistes et extrème droite uni dans une même dénomination.

C’est vrai qu’on vote parfois par défaut, peut-être même souvent aux seconds tours. Et les potes ont du batailler ferme pour me convaincre de voter Chirac en mai 2002.

Depuis, comme Siné dans Charlie, je me le reproche tous les jours. Même si c’était inéluctable face FN.

Aussi je crois beaucoup plus sain, peut-être le recul après 30 ans de militantisme qui a bien sur commencé plus radical et que je ne renie pas, de poser des exigences à ceux pour lesquels on risque de se résigner à voter que de les traiter abusivement de fascistes, arriviste et autres extrémistes de droite qui une fois exprimés ainsi ne faciliteront pas notre droit d’exigence postérieure.

Même si c’est du réformisme, je crois aussi que l’on, peut progresser vers la gauche sans se renier et en restant critique, mais aussi en votant au second tour. Et puis c’est peut-être aussi l’approche de la cinquantaine mais je me dit vraiment que la violence, même symbolique et drolatique, doit être réservée aux vrais combats contre les fascismes et dictatures.

Luc