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> Début du procés de l’incinérateur de Fumel

18 septembre 2003, 03:24

17h30 :

Après la présentation des six accusés, le procès est entré eans le fond.
Tout d’abord, le juge a tenté de reconstituer les faits. Ou plutot,
puisque le déroulement des faits était assez clair (Soirée chez Gérard,
Occupation de l’incinérateur, réunion avec le syndicat d’exploitation,
puis arret de l’installation dans la nuit qui a suivit), la juge a
prèfèré s’intéresser aux propos écangées, après l’action, entre les
militants qui avaient participé au démontage et ceux qui avaeint préféré
aller dormir. Ou alors sur le fait qu’un des militants avait déclaré
qu’il était venu pour participer à une action anti-précarite. et pas à
une action "écologique".

Comme si on n’àtait pas capable de soutenir un
autre type d’action. A noter que si les accusés ont pu éclaircir
certaines divergences dans les déclarations au cours de l’enquête,
le fait que seuls certains des interpellés étaient jugés aujourd’hui,
n’a pas permis aux autres de levés certains ambiguités, surtout celles
concernant le fait que certains ont déclaré à l’époque qu’ils étaient
pour l’occupation mais contre l’arrêt...

Petite chose qui a fait un peu sourire, c’est le fait que lorsque la
juge cherchait à savoir qui faisait ou non partie d’AC !, utilisait le
nom "Action Chomage"...

Après l’exposé des faits, les témoins ont pris la parole l’un après
l’autre.

Après l’intervention du prèsident du collectif de soutien, le
responsable d’une association environnementale a expliqué le contexte
général de l’incinérateur de Fumel, parmi des dizaines d’autres
incinérateurs hors-normes. En soulignant principalement que si Fumel a
été arrêté en 1999 dans les circounstances que l’on sait, 45 autres
incinérateurs ont été ensuite par décision gouvernementtale....
Ensuite, un scientifique spécialisé dans les question environementales,
a détaillés les aspects plus techniques du fonctionnement hors-norme de
l’incinérateur. puis les diffèrents rapports et procédure engagées
depuis 1990, dénonçant le fonctionnement de l’incinérateur.

Peu après, le prèsident d’une association de riverains de Fumel, a
tèmoigné à propos des dégats écologiques, aussi bien visibles que des
problèmes de santé, et des diffèrentes
Ensuite, ce fut le tour du chef des gendarmes ayant procédé à
l’interpellation des militants et à l’enquete qui y a suivi. Ces faits
exposés, la discussion est passé à une autre enquête pour laquelle il a
été chargé : La constattation, suite à la plainte déposée par Gérard, du
fonctionnement hors-norme de l’incinérateur. Chose qui pour lui ne fait
aucun doute.

Après cela, un membre du ministère de l’environnement a résumé les
procédures engagées par le ministère depuis 1997 pour fermer ou
remettre aux normes les incinèrateurs défectueux.
En ce qui concerne Fumel, il rapelle que le ministère a envoyé plusieurs
coouriers au prèfet, afin d’empêcher la remise en service cet
incinérateur après son arrêt, car il était evident qu’il ne pourrait en
aucun cas être remis aux normes.

Témoignage très important, dans sa déclaration que la promesse faite par
l’exploitant aux occupants de fermer l’incinèrateur en 2002 n’était pas
acceptable, et que le ministère l’aurait fait fermer avant... Si le
prèfet avait fait remonter les différents rapports et declarations des
associations de riverains..,

Enfin, Christophe Aguitton, en temps qu’ancien responsable d’AC ! a tenté
de recentrer l’action dans le cadre des actions des chômeurs, incapables
de faire entendre leur voix sans passer par ce genre d’action, et de
montrer que le fait que des chômeurs s’occupant d’écologie n’était
rien d’autre que la logique qui allait aboutir, la même année à certains
évènement comme Seattle. Mais la Juge, disant que ceci n’àtait pas
directement lié à l’affaire en cours, refusa le témoignage.
La séance vient de s’interrompre, avant de poursuivre, dans quelques minutes,
par les plaidoiries.

Devant le Palais de Justice, l’ambiance est en train de monter (juste
avant l’interruption nous avons commencé à entrendre des cris, depuis la
sale d’audience située de l’autre côté du batiment). Ca se radicalise
même, puisque certains ont tenté de forcer le portail, faisant
apparaitre des CRS, armés de boucliers. A l’intérieur, d’autres sont
déjà casqués...

Il faut dire qy’une fois les personnes assistant à l’audience sortent du
Palais, ils ne peuvent plus revenir. Et que la salle est maintenant à
moitié vide... Publicité de débats ?

Stay tuned...

Jacques.