Merci, James Joy... non, S(tephen) Dedalus, pour votre contribution. Le fait que je ne sois pas complètement d’accord avec vous n’a aucune importance et ne m’empêche pas d’apprécier l’échange.
Mes désaccords ?
1/ « le droit au travail doit étre une exigence fondamentale ». Oui, oui, si on veut, sauf que... si, après avoir épuisé toutes les possibilités, un vrai régime de vraie gauche constate qu’il n’y a pas suffisamment d’emplois pour tout le monde, que fait-on de ceux qui restent à l’écart du travail ? Comme j’ai essayé plus haut de le dire à Danielle Bleitrach, mon modeste but est de désacraliser cette valeur-travail, de dé-cul-pa-bi-li-ser celui qui ne trouve pas d’emploi, d’abroger la "peine de mort" (lente) à laquelle on le condamne. Que le travail apporte un surcroît de confort (sous forme financière) à ceux qui travaillent, tout à fait d’accord. Mais que, dans une société prospère comme la nôtre, on culpabilise ceux qui ne trouvent pas d’emploi. Et, pire, qu’on n’accorde pas un minimum de CONFORT VITAL à chacun des membres de la communauté, travailleurs ou non, alors là pas d’accord du tout !
2/ Purée ! Heureusement que j’ai fini ma fricassée de cèpes, parce qu’avec votre histoire de poële et d’ouvrier moribond, l’ail me serait resté en travers de la gorge ! Plus sérieusement, l’esprit contestataire ne justifie pas, je crois, la noirceur systématique du tableau. Faut-il vraiment se lamenter du sacrifice qu’il a fallu pour fabriquer la chemise que l’on porte, pour élaborer le rouge-à-lèvres qui irradie nos filles, pour couper le bois qui va alimenter nos cheminées ?
Non, le but d’une vraie politique de vraie gauche est d’assurer le confort à CHACUN des membres de la communauté, travailleurs ou non.
Ceci dit, permettez que je me termine le reliquat de "petit rouge farceur" qui est en train de me narguer. Santé !
Merci, James Joy... non, S(tephen) Dedalus, pour votre contribution. Le fait que je ne sois pas complètement d’accord avec vous n’a aucune importance et ne m’empêche pas d’apprécier l’échange.
Mes désaccords ?
1/ « le droit au travail doit étre une exigence fondamentale » . Oui, oui, si on veut, sauf que... si, après avoir épuisé toutes les possibilités, un vrai régime de vraie gauche constate qu’il n’y a pas suffisamment d’emplois pour tout le monde, que fait-on de ceux qui restent à l’écart du travail ?
Comme j’ai essayé plus haut de le dire à Danielle Bleitrach, mon modeste but est de désacraliser cette valeur-travail, de dé-cul-pa-bi-li-ser celui qui ne trouve pas d’emploi, d’abroger la "peine de mort" (lente) à laquelle on le condamne.
Que le travail apporte un surcroît de confort (sous forme financière) à ceux qui travaillent, tout à fait d’accord.
Mais que, dans une société prospère comme la nôtre, on culpabilise ceux qui ne trouvent pas d’emploi. Et, pire, qu’on n’accorde pas un minimum de CONFORT VITAL à chacun des membres de la communauté, travailleurs ou non, alors là pas d’accord du tout !
2/ Purée ! Heureusement que j’ai fini ma fricassée de cèpes, parce qu’avec votre histoire de poële et d’ouvrier moribond, l’ail me serait resté en travers de la gorge !
Plus sérieusement, l’esprit contestataire ne justifie pas, je crois, la noirceur systématique du tableau. Faut-il vraiment se lamenter du sacrifice qu’il a fallu pour fabriquer la chemise que l’on porte, pour élaborer le rouge-à-lèvres qui irradie nos filles, pour couper le bois qui va alimenter nos cheminées ?
Non, le but d’une vraie politique de vraie gauche est d’assurer le confort à CHACUN des membres de la communauté, travailleurs ou non.
Ceci dit, permettez que je me termine le reliquat de "petit rouge farceur" qui est en train de me narguer. Santé !
Le Yéti