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> Elle par procuration marche tranquille, micmac occasion historique

23 novembre 2006, 18:45

http://laurentfabius2007.over-blog.com (venez debattre sur le blog des anti-liberaux du PS. Ensemble pour une autre candidature, non au duo sarkolene-segozy...)

Depuis mon enfance, j’entends : « le temps, c’est de l’argent ». Mais qui prend le temps de voir les richesses humaines et naturelles que nous offre le monde ?

Aujourd’hui, un regard sur la planète nous montre une misère accrue, galopante, provoquée par une économie pétrie de certitudes malgré le grand danger qui nous menace tous, nantis ou démunis. Comment l’humanité, douée d’intelligence, inventive pour soulager sa peine, en est arrivée à se laisser dominée par sa plus « chère » création, l’argent ?

Les dirigeants utilisent cet outil comme une arme de chantage et de corruption toute puissante. Il suffit pour s’en convaincre de voir comment les programmes d’accès à l’eau dans les pays en développement sont conditionnés par les institutions internationales, à la nécessité de la privatisation, transformant ainsi ce droit fondamental de l’homme en une vulgaire marchandise.

Nous y opposons la notion de partenariat public/public. Les pays dits « riches » ont l’oeil fixé sur la jauge du PIB (produit intérieur brut), calculé en fonction des flux monétaires : plus les réserves s’accumulent, plus ces pays se prétendent fortunés, plus ils spéculent, plus ils augmentent l’illusion de leur richesse. La supercherie dénoncée, quelques esprits éclairés ont organisé un débat autour de l’exigence de reconsidérer les critères d’évaluation de la richesse et définir de nouveaux indicateurs.

Où sont donc les véritables richesses ?
Sollicités par des citoyens soucieux de préserver la terre et les biens qui nous sont communs et sont indispensables à notre survie, nous avons découvert une authentique richesse dans leur résistance au carcan économique qu’ils récusent. Leur refus d’une société duale imposée, qui ne reconnaît qu’aux plus fortunés le droit de s’enrichir, est aussi le refus de la politique de précarité imposée aux 3/4 de l’humanité, qui aspirent à vivre dignement, tout simplement. C’est un choix de société. Celui que nous privilégions en appelle au bon sens culturel qui intègre les avancées technologiques dans un équilibre salutaire, pour une société où l’homme qui se sait incapable de vivre sans couche d’ozone, sans eau potable, ni air pur, produira sans menacer l’avenir.

le blog antiliberal de la gauche du PS