Je suis un militant communiste qui s’est engagé s’en compter dans le combat contre la constitution européenne. Dans la ville où je milite, je suis connu pour l’ouverture politique que j’ai toujours pratiquée et le respect profond des opinions contraires aux miennes.
En désaccord depuis 3 congrès avec les orientations de mon parti, mes camarades m’on élu et réelu secrétaire de section alors que je défendais des orientations contraires aux leurs. Mais j’ai toujours scrupuleusement respecté la démocratie interne à mon parti même si je dois observer que cela n’est pas le cas de beaucoup qu’ils soient des rénovateurs, des orthodoxes ou des légalistes du parti quand le résultat n’est pas conforme à leurs attentes.
Le lendemain de la victoire au référendum, j’ai exprimé mes doutes sur les collectifs puis rapidement mon opposition, non par sectarisme ou par repli identitaire. Le jeu institutionnel français fait des présidentielles l’élection qui surdétermine la vie politique française. Ne pas être présent à cette élection, c’est être absent pendant cinq ans de la scène politique française. Ne cherchez pas plus loin, la raison des candidatures de Mme Laguiller ou M. Besancenot. De mon point de vue, pour les deux organisations que sont LO et la LCR, elles sont légitimes. Je rends seulement grâce à LO d’avoir une rigueur politique qui fait défaut à la ligue.
Dans ce contexte et compte tenu de nos différences, quel responsable honnête peut affirmer qu’il est venu dans les collectifs avec le seul objectif de discuter des contenus sans avoir comme arrière pensée la présidentielle ?. Depuis le début, dans ces collectifs, on a fait semblant de discuter du fond alors que la question qui obnubilait tout le monde était la question de la présidentielle.
Ce simple constat aurait dû nous amener à faire preuve d’inventivité politique au lieu de nous livrer au triste jeu de dupes auquel nous avons assisté dans les collectifs. Nous aurions évité les conflits inutiles de ces dernière semaines qui ont plongé plus d’un militant dans le désarroi.
Finalement la couverture de Regards n’est qu’un avatar de l’impasse dans lequel nous nous sommes collectivement engoufré par manque de lucidité ou de courage politique. Sincèrement, Mme Autain, nous sommes dans un pays judéo-chrétien (et oui n’en déplaise aux biens pensants de la gauche toujours prompts à nier les réalités quand elles leurs déplaisent). N’importe qui, dans un pastiche de la Cène qu’il soit athée comme moi ou catho pratiquant, cherchera à savoir qui est Judas. En ce qui concerne la une de Regards, il est évident que ce qui connaisse le positionnement du journal penseront inévitablement que Mme Buffet est Judas.
Il est impossible que cela ait été innocent. Le plus navrant n’est pas la première page de Regards, mais l’argumentation que vous donnez. Elle suffit à vous condamner.
ps : j’ai démissionné de ma responsabilité de secrétaire de section mais je continue à militer et à payer mes cotisations. Je vais cependant me faire un plaisir de demander à ma trésorière et à mon secrétaire fédéral le montant du financement du PCF à Regards. Je réduirai ensuite ma cotisation en proportion et j’affecterai la somme au secours populaire ou aux loisirs de mes enfants.
Je suis un militant communiste qui s’est engagé s’en compter dans le combat contre la constitution européenne. Dans la ville où je milite, je suis connu pour l’ouverture politique que j’ai toujours pratiquée et le respect profond des opinions contraires aux miennes.
En désaccord depuis 3 congrès avec les orientations de mon parti, mes camarades m’on élu et réelu secrétaire de section alors que je défendais des orientations contraires aux leurs. Mais j’ai toujours scrupuleusement respecté la démocratie interne à mon parti même si je dois observer que cela n’est pas le cas de beaucoup qu’ils soient des rénovateurs, des orthodoxes ou des légalistes du parti quand le résultat n’est pas conforme à leurs attentes.
Le lendemain de la victoire au référendum, j’ai exprimé mes doutes sur les collectifs puis rapidement mon opposition, non par sectarisme ou par repli identitaire. Le jeu institutionnel français fait des présidentielles l’élection qui surdétermine la vie politique française. Ne pas être présent à cette élection, c’est être absent pendant cinq ans de la scène politique française. Ne cherchez pas plus loin, la raison des candidatures de Mme Laguiller ou M. Besancenot. De mon point de vue, pour les deux organisations que sont LO et la LCR, elles sont légitimes. Je rends seulement grâce à LO d’avoir une rigueur politique qui fait défaut à la ligue.
Dans ce contexte et compte tenu de nos différences, quel responsable honnête peut affirmer qu’il est venu dans les collectifs avec le seul objectif de discuter des contenus sans avoir comme arrière pensée la présidentielle ?. Depuis le début, dans ces collectifs, on a fait semblant de discuter du fond alors que la question qui obnubilait tout le monde était la question de la présidentielle.
Ce simple constat aurait dû nous amener à faire preuve d’inventivité politique au lieu de nous livrer au triste jeu de dupes auquel nous avons assisté dans les collectifs. Nous aurions évité les conflits inutiles de ces dernière semaines qui ont plongé plus d’un militant dans le désarroi.
Finalement la couverture de Regards n’est qu’un avatar de l’impasse dans lequel nous nous sommes collectivement engoufré par manque de lucidité ou de courage politique. Sincèrement, Mme Autain, nous sommes dans un pays judéo-chrétien (et oui n’en déplaise aux biens pensants de la gauche toujours prompts à nier les réalités quand elles leurs déplaisent). N’importe qui, dans un pastiche de la Cène qu’il soit athée comme moi ou catho pratiquant, cherchera à savoir qui est Judas. En ce qui concerne la une de Regards, il est évident que ce qui connaisse le positionnement du journal penseront inévitablement que Mme Buffet est Judas.
Il est impossible que cela ait été innocent. Le plus navrant n’est pas la première page de Regards, mais l’argumentation que vous donnez. Elle suffit à vous condamner.
ps : j’ai démissionné de ma responsabilité de secrétaire de section mais je continue à militer et à payer mes cotisations. Je vais cependant me faire un plaisir de demander à ma trésorière et à mon secrétaire fédéral le montant du financement du PCF à Regards. Je réduirai ensuite ma cotisation en proportion et j’affecterai la somme au secours populaire ou aux loisirs de mes enfants.
Jean-Louis