On peut malheureusement être à peu près certains, que le PCF a, déjà, conclu un accord avec la direction du PS.
En effet, pourquoi choisir :
– l’éclatement des collectifs unitaires à coup sûr par un passage en force qui ne respecte pas la règle du double consensus, pourtant acceptée par tous au départ (change-t-on les règles du jeu en cours de partie ?),
– un ramassage très probable de MGB à l’élection présidentielle si elle part avec le seul soutien réel du PCF (dixit ses propres paroles sur France Inter le 11 déc 2006 : "[dans ce cas de figure] je fairais au mieux 1, 2, 3 ou 4 %",
si une contrepartie pour le PC n’a pas déjà été négociée, et peut-être chèrement monayée avec le PS ?
Le PS de Royal a déjà mis une pression de fou sur Taubira, sur Chevènement (qui ont craqué). Il en met une sur Voynet. Il fait tout pour empécher Besancenot d’avoir ses 500 signatures.
Ne pensez-vous pas que Royal et le PS ont aussi mis une pression de fou sur Buffet et déjà tout fait pour empêcher une candidature antilibérale réellement unitaire, qui poserait sérieusement questions au PS ?
Ne croyez-vous pas que la direction du PC a déjà chèrement monnayé son soutien à la liste PS dès le premier tour aux municipales anticipés de Bordeaux face à Juppé il y a 2 mois ? Pourquoi avoir refusé de tenter une liste unitaire antilibérale alors qu’il n’y avait clairement rien à gagner à Bordeaux (Juppé était sûr ou presque d’être élu).
Qu’est-ce que la direction du PC a monnayé avec le PS pour la présidentielle ? On le saura malheureusement probablement assez vite. Des circonscriptions pour les legislatives avec des candidats factices du PS face aux députés sortants du PC pour lui permettre de garder son groupe parlementaire ? Des accords pour les municipales de 2008 pour sauver les sièges des fameux "11 000 élu-e-s locaux du PC".
Rien en tout cas qui justifie qu’on mette en l’air l’espoir né du 29 mai 2005.
Militant-e-s et adhérent-e-s du PC, pensez par vous même. Arrétez enfin de reprendre ce que dit votre "père" ou votre "mère", Marchais ou Hue hier, Buffet aujourd’hui.
Bozo à Toulouse
N.B. : Avant le premier tour des législatives anticipées en 97, mes ami-e-s, militant-e-s des JC et de l’UEC m’avaient assuré que jamais, au grand jamais, ils n’accepteraient que le PC aille dans le gouvernement Jospin et reface l’erreur de l’expérience de 1981-1983 dans le premier gouvernement libéral de Mitterrand.
Le lendemain du premier tour, suite à un discours de Robert Hue, ils/elles ont tou-te-s voté, lors de la consultation "du" Parti, pour aller au gouvernement Jospin, en faisant confiance à leur chef, Robert Hue, et en m’expliquant que ça serait génial...
Libérez-vous de vos chaînes morales qui vous lient à vos chefs politiques.
Retrouvons-nous tous ensemble, au coude à coude, sur le terrain !
On peut malheureusement être à peu près certains, que le PCF a, déjà, conclu un accord avec la direction du PS.
En effet, pourquoi choisir :
– l’éclatement des collectifs unitaires à coup sûr par un passage en force qui ne respecte pas la règle du double consensus, pourtant acceptée par tous au départ (change-t-on les règles du jeu en cours de partie ?),
– un ramassage très probable de MGB à l’élection présidentielle si elle part avec le seul soutien réel du PCF (dixit ses propres paroles sur France Inter le 11 déc 2006 : "[dans ce cas de figure] je fairais au mieux 1, 2, 3 ou 4 %",
si une contrepartie pour le PC n’a pas déjà été négociée, et peut-être chèrement monayée avec le PS ?
Le PS de Royal a déjà mis une pression de fou sur Taubira, sur Chevènement (qui ont craqué). Il en met une sur Voynet. Il fait tout pour empécher Besancenot d’avoir ses 500 signatures.
Ne pensez-vous pas que Royal et le PS ont aussi mis une pression de fou sur Buffet et déjà tout fait pour empêcher une candidature antilibérale réellement unitaire, qui poserait sérieusement questions au PS ?
Ne croyez-vous pas que la direction du PC a déjà chèrement monnayé son soutien à la liste PS dès le premier tour aux municipales anticipés de Bordeaux face à Juppé il y a 2 mois ? Pourquoi avoir refusé de tenter une liste unitaire antilibérale alors qu’il n’y avait clairement rien à gagner à Bordeaux (Juppé était sûr ou presque d’être élu).
Qu’est-ce que la direction du PC a monnayé avec le PS pour la présidentielle ? On le saura malheureusement probablement assez vite. Des circonscriptions pour les legislatives avec des candidats factices du PS face aux députés sortants du PC pour lui permettre de garder son groupe parlementaire ? Des accords pour les municipales de 2008 pour sauver les sièges des fameux "11 000 élu-e-s locaux du PC".
Rien en tout cas qui justifie qu’on mette en l’air l’espoir né du 29 mai 2005.
Militant-e-s et adhérent-e-s du PC, pensez par vous même. Arrétez enfin de reprendre ce que dit votre "père" ou votre "mère", Marchais ou Hue hier, Buffet aujourd’hui.
Bozo à Toulouse
N.B. : Avant le premier tour des législatives anticipées en 97, mes ami-e-s, militant-e-s des JC et de l’UEC m’avaient assuré que jamais, au grand jamais, ils n’accepteraient que le PC aille dans le gouvernement Jospin et reface l’erreur de l’expérience de 1981-1983 dans le premier gouvernement libéral de Mitterrand.
Le lendemain du premier tour, suite à un discours de Robert Hue, ils/elles ont tou-te-s voté, lors de la consultation "du" Parti, pour aller au gouvernement Jospin, en faisant confiance à leur chef, Robert Hue, et en m’expliquant que ça serait génial...
Libérez-vous de vos chaînes morales qui vous lient à vos chefs politiques.
Retrouvons-nous tous ensemble, au coude à coude, sur le terrain !