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Les "Collectifs unitaires" appellent José Bové à être leur candidat

22 janvier 2007, 10:13

Chers et Cheres Camarades (encartées, encartés ou pas)

Au delà de ceux qui pouraient nous éloigner les uns des autres aujourd’hui, n’oublions pas TOUS ce qui nous réunie, nous a réunie et nous réunira dans un futur qui j’en suis sur devra pour notre bien à tous être le plus proche possible. On est en droit de penser ce que l’on veut des différentes candidatures provenant des collectifs. Les choses étant complètement libre, comment pouvait-il en être autrement. Bien sur que 3 candidats (avérés) là où il est obligatoire de n’en présenter qu’un (j’emploie encore le présent de l’indicatif...) est un échec de notre tentative unitaire : la 5 eme répubique n’a pas prévue de présidence "collégiale"... Tout de même quelques observations :

 quelques soient le type de gouvernement en place, seule l’intervention des travailleurs (privés,privées d’emplois, étudiantes, étudiants...) est DETERMINANTE. Souvenons nous de 36, ce n’est pas le gouvernement de Front populaire ( le PS/sfio de l’époque n’avait pas grand chose à voir avec celui d’aujourd’hui) qui a conquis tous ce qui a été arraché de hautes luttes, les brigades internationales, aucun gouvernement ne les a organisé... Même si il est pré"férable que le gouvernement soit le + à gauche possible.

 Il y aura d’autres RDV électoraux. Est-ce que parceque l’attitude de tels ou telles Camarades a pu nous semblée peu commune avec le fond de ce que nous défendons, nous proposerons un candidat "estamplilé" label rouge ou AOC ( Appélation d’Origine Communiste...) contre un autre Camarade en sachant qu’un seul candidat "vraiment" de gauche a de grande chance de gagner. Qu’elle responsabilité devant les français qui souffrent du capitalisme au quotidien.

 Participant comme "intermitant du spectacle" au service d’ordre" de la CGT, j’ai eu à "protéger" des dirigeants du PS qui sétaient "égarés" dans une manif (ils n’ont malheureusement, et quoi que l’on en pense, toujours pas retrouver le chemin...) contre des camarades très, très en colère. Pesons bien le poids des mots. Trahison, putch... ces mots sont écrits, ils resteront !!! Ils nous font bien plus de mal que certaines décisions de droite qui ont unies le mouvement social (cpe, réféferendum constitution Giscard...) J’aimerai ne jamais avoir à protéger un Yves, une Marie-Georges, un José ou Olivier pendant une manif.

Je suis membre du Parti Communiste. Je m’y sens bien et libre de dire ce que je veux dire. Il est aujourd’hui indéniable que le contexte historique qui a divisé le mouvement communiste (PCF/LCR/LO...) n’est plus de mise (heureusement). Que cette division politique nous a été grandement préjudiciable. Parfois je me sens plus proche dans mes ananlyses de camarades de LO et LCR que du Parti. Cette situation ne peut plus durer. Si certains Camarades (ils se sont trompés) on cru qu’en se servant de la candidature on pourrait ressouder le mouvement communiste cela ne s’est pas passé. Cela devra se passer mais dans des conditions plus claires.

Fraternelement
Jérôme J.