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LE FADO EXPLIQUE AUX FRANÇAIS... ET AUX AUTRES

5 février 2007, 17:45

Loin de moi l’idée de mettre en cause la connaissance de João Silveirinho, j’essayais juste de préciser un peu plus cette idée de parallèle.

Etant moi-même historien et anthropologue de formation, j’ai eu l’occasion de publier un livre fin 2005 sur les enjeux identitaires dans la construction d’un imaginaire collectif en partant d’un travail de recherche sur l’analyse des rapports entre le Portugal et la Méditerranée. Les références du bouquin :

« Le Portugal : Une île méditerranéenne face à un océan atlantique ? »
diffusion et distribution éditions Thélès - 11, RUE MARTEL 75010 PARIS – TELEPHONE : 01 40 20 09 10

Pour ce qui est du rassemblement antilibéral, je pense qu’en effet les insultes ne peuvent que nous mener à l’impasse, même si je peux comprendre les réactions de certains face à des propos d’un anticommunisme affligeant.

Cela n’est pas tant mon appartenance au PCF dont je suis en effet militant qui détermine mes positions mais d’abord mes convictions face au déroulement du processus de désignation du candidat et les attitudes des uns et des autres et par-dessus tout, le respect de l’expression souveraine et démocratique, même si imparfaite, des adhérents du PCF et des membres des collectifs locaux.

Ensuite je n’accepte pas cette logique du « deux poids, deux mesures » que nous n’avons de cesse de dénoncer, ne serait-ce qu’en ce qui concerne la politique de l’impérialisme, qui veut que l’on n’oppose le principe du consensus qu’à une seule candidature tout en en affranchissant les autres.

Je crois également que les partis ont un rôle essentiel à jouer dans la démocratie, pour peu qu’ils acceptent de se remettre en question, comme il me semble qu’a su le faire le PCF.
J’ai toujours combattu la thèse de la crise de la politique, car ce sont les schémas de représentation politique qui sont en crise, ce qui renvoie à la question des institutions.

C’est en fonction de tous ces éléments que j’estime la candidature de Marie-George BUFFET la mieux à même de porter avec ambition les 125 propositions du rassemblement antilibéral, sans pour autant le confisquer et c’est ce qu’elle a fait, à la différence des tenants de la candidature BOVE.

Et puis les méthodes et les démarches bonapartistes m’inspirent la plus grande méfiance !

Pedro DA NOBREGA