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vive la démocratie, marre de la médiocration à la télé et ailleurs

1er mars 2007, 09:49

Moi même journaliste, je me décide à prendre le clavier pour abonder dans le sens de cette colère.
Ce qui est grave et qui engage la responsabilité des journalistes "officiels" et "starisés", c’est qu’au delà de leur égo bichonné, ils ne mesurent pas (est-ce possible ?), la dangerosité pour la démocratie de l’organisation d’un débat bicéphale.

Il est de notre responsabilité d’être les garants de ce minimum de choix auxquels tous nos concitoyens ont droit.

En procédant de la sorte, et en s’inscrivant -consciemment ou non- dans la structuration d’une pensée stéréotypée (unique), ils participent du désamour de la politique, et labourent pour ceux là mêmes qui demain, n’hésiteront pas à leur couper les plumes et les micros, si ce n’est pas les mains, afin que la partition de la démocratie vraie reste bien rangée sur l’étagère des souvenirs.

Notre métier est de donner à comptrendre, à se forger une opinion, à éclairer le débat, les faits, les analyses, et, in fine, les choix de tous.
Cela commence, à mon sens, par veiller à ne pas mépriser une grande partie de nos concitoyens. Car, c’est bien de mépris qu’il s’agit, quand on décide des mois à l’avance de la façon dont on va traiter tel ou tel événement -en l’occurence l’expression majeure de la démocratie en France- durant toute une période donnée.

Les choix pour notre société de demain ne doivent pas être traitées comme un show ou une émission de téléréalité à la Delarue, et autres Pascal Sevran. Notre bon vieux peuple de France mérite mieux.

Cette nuit, j’ai fait un rêve : en ce début mars radios, télévisions se donnaient la main pour nous proposer (et non imposer) à entendre et voir ce que disent les petits candidats. Et j’ai même rêvé que ce n’était pas juste une transposition de la belle victoire du Petit Poucet Montceau les Mines (CFA) contre l’expérimenté Lens (Nationale 1) en quart de finale de la coupe de France de football.
Une victoire, dit en passant qui réconcilie avec ce sport et dans lequel on trouve encore de vrais moments de bonheur.
Aidons à ce qu’il en soit ainsi en politique aussi. Cela nous appartient.