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EARTLINGS : Terriens (vidéo très difficile)

11 janvier 2009, 01:23, par sam

bonjour, j’ai vu ce doc il y a déjà longtemps mais en voulant le montrer à une amie je me suis aperçu qu’il manque les parties 1 et 5, pourquoi ?
ensuite, je viens de re-survoler les commentaires et (je crois que ça va grincer des dents mais bon) :

je ne crois pas que nous sommes fructivores comme les singes, d’ailleurs il me semble que certaines espèces de singes sont omnivores, nous sommes omnivores et c’est tout. On peut éviter de manger de la viande si on veut mais il ne faut pas chercher de justifications physiques, c’est un choix.

Je ne crois pas que la solution au problème soit de tous devenir végétaliens. Il me semble que si la société était simplement raisonnable, il n’y aurait pas besoin d’avoir des élevages intensifs tels qu’on le voit dans le documentaire et donc il serait possible de pratiquer un élevage qui si il était toujours destiné à servir de nourriture serait beaucoup moins barbare. je m’explique :

Je travaille en restauration et tout ce qui touche la nourriture m’interpelle et ce à plusieurs niveaux.

Tout d’abord, le gaspillage que je nommerai de mode ou société. En effet, tout n’est pas servi ou consommé dans un animal mais pas nécessairement parce que ce n’est pas comestible. Prenez le poulet ; lorsque vous faites vos courses il est possible de n’acheter que les blancs ou que les pilons mais il est rare de trouver les carcasses ou le reste de poulet... combien de tonnes de poulets ne servent qu’à faire des blancs ou des pilons et c’est tout (certes le reste finit en farine animale mais bon) eh bien il faut 3 poulets pour avoir 6 filets pour 6 personnes alors que dimanche dernier on a mangé à 7 sur 1 poulet entier rôti.

Ensuite il y a le gaspillage individuel. Ceux qui ne ’terminent pas leur assiette’ alors qu’ils se sont servi comme des gorets au buffet ou, comme le préconisait un magazine féminin il y a deux ou trois ans parce que pour entamer un régime il faut se servir une assiette normale et laisser un tiers de ce qu’il y a dedans puis réduire au fur et à mesure les portions tout en conservant la proportion de un tiers pour la poubelle(stupide !) ou il faut laisser un peu dans sont assiette parce que ça fait ’smart’ (ridicule !). Il faut savoir que facilement le quart de ce qui est servi part à la poubelle et que selon les règlements vétérinaire il n’est pas possible de recycler la nourriture jetée comme cela se faisait jadis (cochons...)

Enfin je crois que nous avons besoin de viande dans notre alimentation, nous ne sommes pas tous sédentaires comme il est écrit dans un commentaire précédent, (j’ai travaillé plus jeune comme terrassier, et en hiver après une semaine dehors avec ma pelle je ne crachais pas sur un steack !) mais nous n’avons pas besoin de consommer autant de viande que nous en avons pris l’habitude. Chez certaines de mes connaissances c’est midi et soir, sept jours par semaine... il faudrait un peu plus de retenue.

Si déjà on supprimait ces trois facteurs de gaspillage ou surconsommation, il serait sans doute possible d’avoir des élevages plus respectueux des animaux sans avoir à préconiser un végétalisme généralisé mais est-on capable de se gendarmer et de devenir raisonnable alors que la société dans laquelle nous vivons nous pousse à toujours consommer plus ou à (ab)user des facilités à notre portée ? tant qu’il ne sera pas entré dans les moeurs qu’il est possible de vivre avec retenue (marcher 10mn plutôt que de prendre sa voiture, éviter les débauches énergétiques (éclairage, chauffage, climatisation) et les gaspillages de nourritures, matières premières, produits manufacturés, les documentaires tels que celui-ci resteront lettre morte ou discutions byzantines : les 6 millards que nous sommes ne seront jamais végétaliennes mais il est possible peut être que nous (pays industrialisés) arrêtions le gaspillage à outrance et donc améliorons la situation