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Présidentielle 2007 et inconscient collectif, y compris sexuel

26 mars 2007, 11:21

D’accord avec RED FOX !

La psychanalyse devrait commencer par critiquer sérieusement ses bases - surtout la théorie du Penisneid justement - pour moi elle est le fruit de l’esprit dérangé d’un Freud cocainomane uqi n’arrivait pas à faire face à ses pulsions sexuelles et a prêté aux femmes, pour se rassurer lui même sur le destin de sa QUEUE, l’envie d’avoir également un pénis - moi je dirais que la théorie du Penisneid chez Freud c’est surtout l’envie d’avoir une chatte. Mais bon, passons.

Je trouve pour une fois l’article de l’Ocsena extrêmement obscur et inutilement alambiqué et surtout il prend implicitement pour acquis la théorie de l’inconscient collectif - avec laquelle je ne suis absolument pas d’accord si l’insconscient ici est entendu justement au sens psychanalytique du terme et notamment parce que la psychanalyse a toujours ignoré ou presque toujours, le concept de classe sociale et de lutte des classes - normale, elle a été faite par un petit bourgeois pour les petits bourgeois. Par ailleurs à l’origine c’est une pratique ( avant d’être une "théorie") majoritairement sexiste.

Est-ce parce qu’on peut manipuler des foules qu’on démontre qu’existe un "inconscient collectif" ? pas sûre - sans doute des schémas mentaux communs, liés à l’histoire, à une forme de génétique, à des modes de vie communs, et à des peurs - et je n’ai pas dit angoisses - communes, grand ressort de tout cela.

Evidemment il ya des choses intéressantes pour ceux que la psychanalyse intéresse mais elles ne peuvent concerner que les candidats individuellement.

Parce que si c’est pour dire qu’il y a du cul partout , merci , mais en effet ce n’est pas la peine d’invoquer la "théorie" psychanalytique, d’autant que je pense que l’article se gourre sur un autre point dans l’analyse de Royal : elle est ,justement, hyperoedipienne. Comme Sarkozy.
A part ça ,tout le monde sait bien qu’on a toujours au moins un motif personnel profond pour entrer en politique - un grand père mineur, une mère haïe, un copain tombé au front, un frère à réhaibiliter, que sais-je... et est-ce vraiment important ?

Je ne crois pas - ça peut être amusant, délassant, extravagant, mais nullement signifiant.

Ce qui compte c’es tce qui est dit et comment l’analyser au fond, sans passer par tout cet attirail.

Or ilse trouve, et c’est le seul point qui me parle de ce que j’ai cru comprendre de l’article, que le discours de Sarko Ségo et Bayrou est similaire à maints égards même si les mots sont différents parfois... Et ça, c’est signifiant. Et ce n’est peut être pas la théorie de l’inconscient qui l’explique mais celle de l’idéologe commune aux candidats.

Inutile de nous perdre dans les méandres de l’analyse symbolique.

Il y a un moment où symbolon (ce qui rassemble) devient diabolon (ce qui divise). Et ce moment , c’est quand on commence à gratter les symboles, en trop-plein dans cette campagne.

Alors, mes ami-e-s mes camarades grattons, grattons les symboles qu’on nous jette au visage dix fois par jour pour masquer la vacuité du discours et donc, celle de la pensée, grattons les symboles comme des plaies purulentes, pour en faire abstraction et arriver à l’essentiel.

Quand on a bien gratté, force est de constater que chez ces 3 candidats stars, l’essentiel , c’est le néant.

Osémy