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Ni putes ni soumises, ou la parole confisquée , Fadela Amara, de Badinter à Sarkozy...

21 juin 2007, 11:41

"Ne demandez jamais quelle est l’origine d’un homme ; interrogez plutôt sa vie , son courage, ses qualités, et vous saurez ce qu’il est. Si l’eau puisée dans une rivière est saine, agréable et douce, c’est qu’elle vient d’une source pure."
Emir Abdel Kader (1808-1883) Héros de la résistance algérienne contre le colonialisme.

Force est de constater que 124 ans plus tard, le discours colonisateur-colonisé demeurent d’actualité.
Les premiers responsables de cet état de fait demeurent les "cultivés immigrés" qui cantonne l’immigré dans la posture de la victime. Pauvre de lui, il n’est "issue que de l’immigration" et il est "mal aimé." Il est sujet au sens féodal du terme.

Pis encore, ces "beurs" et "beurettes" entretiennent ce rapport "colon-colonisé" comme l’épicier entretient son fond de commerce.

Les Fadéla, Beguag, Boutih... sont prisonniers du regard de l’Autre. Mais ils ne veulent pas s’en libérer puisque ce regard les sert doublement, se faire une place tout en donnant un sens à leur existence.
Quant au" Blanc", il se complait dans cette posture puisqu’elle lui donne le sentiment de la toute puissance.

Enfin le voile...J’invite les intégristes laïcs à revisiter l’histoire de l’instruction publique (lire Condorcet entre autres), ils découvriront alors qu’ils se trompent de combat pour défendre l’école publique (Laïque). Si tant est cela leur véritable souci.

Mohamed El Bachir