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QU’EST CE QUE LA POLITIQUE ?

10 juillet 2007, 20:51

Le capitalisme continue son développement et contribue à l’essor des forces productives.

Certains pays dits du Tiers Monde qui avaient été barrés pendant plusieurs siècles par la domination européennes commencent maintenant leurs développements.

Tout le monde sait (du moins on peut le supposer) qu’énormement de sociétés avaient les bases culturelles nécessaires au développement de type industriel et post-industriel qu’on connait. Foutez-leur la paix et ils se développent, se développeront.

C’est là l’énorme différence entre une société coloniale et une société impérialiste, l’énorme différence entre une société impérialiste et une société post-impérialiste.

Qui dira le prix gigantesque que paya la Chine à être colonisée pendant une période déterminante, le prix que l’Inde paya à la domination anglaise. les sociétés coloniales pré-capitalistes ou capitalistes furent d’abord des entreprises de blocage du développement économique. L’accumulation du capital fut confisquée méthodiquement par les empires coloniaux. Plus tard, la menace et la guerre de la part de l’impérialisme détériora jusqu’à l’agonie les possibilités de développement.

Il y a comme une grande amertume à voir que la logique capitaliste impérialise conduisit beaucoup de pays d’Amérique latine à voir leur développement bloqué. L’Argentine, l’Uruguay et le Chili, qui avaient des bases industrielles non négligeables sortent seulement la tête de l’eau après avoir été massacrées militairement , économiquement, par le capitalisme américain.

L’Inde dont l’école de mathématiques fut réputée et la culture immense connait maintenant un puissant développement et commence seulement à surmonter les traumatismes de la domination capitaliste anglaise . Il a fallut pour cela reconstituer des élites, reconstruire une culture bouleversée, former une population, accumuler roupie après roupie le capital pour investir. Et ça ça prend des dizaines d’années...

Maintenant le processus enfin s’accélère, mais il le fait à la matière capitaliste, violente, inégale et contradictoire. Et avec ce qui le dépassera, l’extension de la liberté et de la démocratie aux entreprises.

Effectivement beaucoup de gens en france (un des pays les plus riches du monde en profondeur) ont des biens, parmi les travailleurs également.

On peut prendre également le cas américain où le phénomène est encore plus accentué et la part dans le richesse produite en faveur des travailleurs plus importante qu’en Europe ou en France. Le fond c’est la menace permanente que fait peser le capitalisme sur la prospérité des travailleurs (c’est leur travail) , le fond c’est l’absence de démocratie dans le travail, de pouvoir sur leur propre vie qu’ont les travailleurs. Et accessoirement l’exagération du prélèvement de richesses par une classe parasite.

La critique du capitalisme n’est pas construite pour revenir en arrière mais pour permettre un développement plus harmonieux, permettant plus de prise sur leurs propres vies aux gens, individuellement et collectivement quand c’est nécessaire.

la critique du capitalisme c’est d’abord l’injustice faite aux producteurs de richesse, soumis aux systèmes hiérarchiques injustes, cruels et bafouant le droit imprescriptible à la liberté de chacun.

Cette critique s’attache à défendre économiquement et matériellement les producteurs de richesses contre la rapacité des actionnaires (privés ou d’état) et tous ceux qui sont exclus d’une place sociale, mais pas seulement, et au fond, pas essentiellement : c’est d’abord la liberté qui est visée, la liberté au concret des producteurs, de diriger leur destin économique, de changer éventuellement de vie sans avoir un couteau économique sous la gorge.

La possession de maisons et d’appartements par des travailleurs le fut par des efforts terribles et sou à sou. Elle le fut par la défense des travailleurs pour avoir une part minimale du gâteau . Ce monde fut construit par les ouvriers, les travailleurs ... Pas par la classe bourgeoise.

Cop.