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Marchandages au sommet de Lisbonne : "expliquer", mais jamais "tenir compte" des peuples ?

24 octobre 2007, 23:28

Plutôt que de réécrire l’histoire, il convient de la rappeler.

S’il y avait eu douze referendums on n’en serait pas là.
Des assemblées non constituantes ont voté à la sauvette dans la plupart des pays. Une ministre allemande a déclaré craindre les résultats d’un éventuel referendum dans son pays.
L’incroyable bourrage de crânes outre-Pyrénées (premier referendum, vital pour la mafia bruxelloise) a été décrit par des militants espagnols.
Le Royaume-Uni n’a pas voté...
Les adversaires du texte, qui EUX l’avaient lu, en ont expliqué urbi et orbi les points anti-démocratiques. Il n’ont jamais « refusé d’entendre » les "adeptes du oui, au contarire, ils ont réfuté point par point les propos des "adeptes". Un travail semblable a été fait aux Pays-Bas. Dans les deux cas des militants de peuples non consultés ont participé à la campagne. Le texte d’Etienne Chouard a été traduit, et durant la campagne, les liens web chauffaient.

Ne pouvant être révisé qu’avec l’accord unanime de tous les pays, le texte proposé n’aurait pu être validé à la simple majorité des pays (sauf à supposer un coup de force).

Face à cette situation, l’oligarchie de l’UE a choisi sa méthode favorite : contourner les peuples et faire voter son texte par un tripatouillage additionnant de manière fantaisiste des chambres parfois très peu représentatives de leurs peuples.

Pareils procédés ne peuvent suscite que l’indignation ou la honte vis à vis de l’extérieur (extérieur auquel ils vont donner des leçons).

Jean-François