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Demander un nouveau référendum sur le Traité européen : est-ce la bonne idée ?

25 octobre 2007, 16:45

Quelques extraits (issus de membres de la direction nationale) qui montrent que, qu’on le veuille ou pas, nous sommes toutes te tous d’accord au moins sur une chose au fond ,c’est que ce mini traité est EXACTEMENT la même chose sur le FOND que le TCE de 2005 ( ce qui me fait dire que la question de l’opportunité d’un nouveau référendum se pose quand même !!!) :

"En proposant à ses partenaires un traité prétendument "minimaliste" et une ratification sans référendum, Nicolas Sarkozy avait un objectif : effacer le Non français, "préserver l’essentiel" du traité constitutionnel et de son socle libéral, éviter un nouveau référendum"

"Toutes les raisons qui ont fondé le Non en 2055 sont intactes. En votant majoritairement contre le traité constitutionnel, les Françaises et les Français n’ont pas dit non à l’Europe. Ils ont dit leur volonté de changement, leur rejet de politiques qui se traduisaient par plus de difficultés dans la vie quotidienne, plus d’insécurité, plus de précarité, davantage d’inégalités. Ils ont dit leur rejet d’une Europe synonyme de démantèlement des services publics, de mise en concurrence des salariés et des peuples. Ils ont dit leur colère de ne jamais être entendus. "

"Ce traité qui reprend la substance du traité constitutionnel n’y répond pas. Pire, il légitime au ,nom de la “ concurrence libre et non faussée ” la poursuite des directives de mise en cause du service public, comme on le voit pour la poste, le rail, l’électricité et l’énergie. Comment parler de social quand pèse la menace de la généralisation de la précarité ? Quand sont intactes les prérogatives de la Banque centrale, pourtant si décriée ? "

EUROPE. Daniel Cirera, membre du CEN, chargé des Questions européennes

in, Que s’ouvre le grand débat public sur l’avenir de l’Europe.
À nouveau traité, nouveau référendum.

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Je reprends également les termes mêmes de l’Appel lancé par le PCF :

"En 2005, les citoyennes et les citoyens de notre pays et des Pays-Bas ont refusé la “ constitution ” européenne que les chefs d’Etat de gouvernement avaient adoptée. Dans plusieurs pays, elle n’a jamais été ratifiée. Fin juin 2007, les chefs d’Etat et de gouvernement ont lancé une procédure éclair pour un nouveau traité européen, sans débat populaire, sans referendum.
Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, ce n’est pas un “ mini-traité ”. Sous un autre nom et une autre forme, il reprend l’essentiel de la “ constitution ” rejetée.

Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, “ le respect de l’économie ouverte de marché où la concurrence est libre ” restera la pierre angulaire de la construction européenne à laquelle tout est subordonné. Aucune des principales exigences soulevées dans le débat sur le traité constitutionnel n’est prise en compte : services publics, égalité hommes-femmes, laïcité, préservation de l’environnement et des ressources non renouvelables, Europe sociale, refus de la libre circulation des capitaux et du dumping fiscal, surpuissance et missions de la banque centrale européenne (BCE), politique de paix, fonctionnement démocratique de l’Union européenne. Rien."