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Demander un nouveau référendum sur le Traité européen : est-ce la bonne idée ?

27 octobre 2007, 10:31

salut,
je trouve ton raisonnement extremement timoré.
Sur les capacités du camp du non à gagner à nouveau
sur l’analyse que tu fais de l’état de conscience des français et leur rapport à la liberté et à la démocratie
sur l’analyse que tu livres du mouvement social actuellement.

Le mini traité est sur le plan des institutions, de la politique economique et sociale qu’il encadre encore une fois, l’inscription dans le marbre de politiques visant la satisfaction des intérets capitalistes financiers et spéculatifs.
En tant que force critique de ce système, en tant que force porteuse de la visée d’une autre société, en tant qu’outil politique qui s’affronte à la droite et aux liberaux, nous devons tout faire pour que ce traité ne soit pas ratifié.

Les raisons pour lesquelles les frnaçais ont voté non en 2005 subsistent. Elles n’ont pas grand chose à voir avec la perspective d’alliances entre organisation de gauche. Car ces alliances n’étaient pas une fin en soi. Elles ont permis de gagner, car le non de gauche n’a cessé durant toute la campagne de gagner du terrain, le PCF a joué à ce moment là un grand role d’information, de propositions et d’unification des oppositions au TCE. le non n’a cessé de monter notamment à partir du 10 mars 2005 quand le lien a été fait dans la population salariée entre l’union européenne et les services publics, l’emploi, les salaires.

mais le non était aussi un non de droite, réactionnaire, frileux, xenophobe. Une partie de l’électorat de Sarko a voté non. La raison majeure qui justifie la demande forte d’un traité tient aussi dans ce constat et la possibilité de faire péter le socle idéologique sur lequel se sont retrouvé 53% des français et de commencer à y substituer une conscience de classe renouvelée sur les services publics par exemple, les solidarités, le partage des pouvoirs et des ressources...

là ou je ne partage pas les demandes de referendum c’est quand elles sont uniquement fondées sur la question democratique du respect de la Veme republique. Je crois que cette demande doit aussi et surtout s’appuyer sur la mise en cohérence des politiques européenne dans le combat de classe. Cette europe, n’est pas l’europe des salariés, ce n’est pas celle du plein emploi, des hausses de salaires, des gains de droits nouveaux pour les salariés, des solidarités entre les peuples,c’est celle du grand patronat, de la finance, des spéculateurs.
Nous sommes les plus nombreux, nous devons pouvoir choisir.