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Combattre la position commune MEDEF, CFDT...direction de la CGT, du 9 avril

9 juin 2008, 16:20

C’est vrai que cet accord est un accord signé entre "partenaires sociaux responsables" par une CGT qui s’accommoderait bien d’un syndicat sans syndiqués, service public subventionné exclusivement par le patronat pour cogérer les entreprises en œuvrant à l’adaptation du travail aux besoins du capital , mais je ne suis pas d’accord avec la position de ceux qui le critiquent en interne.

Qu’est-ce qu’on nous dit : "cela va empêcher de créer des sections CGT en nommant un DS dans les boîtes où on est pas implantés", cela va "faire disparaitre un grand nombre de sections CGT dans les boîtes", oui et alors ?
C’est ca le syndicalisme de classe et de masse ?
Se faire nommer DS dans une boîte par un bureaucrate fédéral et avoir (même avec 0 syndiqués et 0% aux élections professionnelles) le pouvoir de signer les accords avec la direction ?
Défendre le maintient de l’existence de section "fantômes" sous la perfusion de l’arrêté scélérat de 1966 et sa prétendue "présomption irréfragable de représentativité" pour le club des 5, alors que des listes sud ou des militants de classe du CGTE-Dalkia doivent carrément appeler les salariés à s’abstenir au 1° tour pour pouvoir se présenter au 2° ?
On va quand même pas défendre l’arrêté de 1966 alors que ca fait des années que nombre d’accords pourris entrent en vigueur dans nos boîtes parce qu’ils sont signés par des purs collabos ne représentant pas les salariés mais qui ont la présomption irréfragable de représentativité !

L’idéal serai la libre présentation des listes dès le premier tour et des délégués syndicaux élus par leur sections, ce n’est évidement pas ce que dit la position commune mais je me refuse de la condamner au nom de la défense du statut quo pourri de 66...

Sachant que la vrai question de la "représentativité" syndicale n’est pas celle des heures de délégations ni du statut de l’élu mais bien du nombre de syndiqués et de la capacité à mettre en place un vrai rapport de force dans l’entreprise pour la défense des intérêts du travail contre ceux du capital.