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Le congrès national du PRC adopte une motion anti-liquidation et élit Paolo Ferrero

29 juillet 2008, 12:07, par Roberto Ferrario

Salut Gael

moi je signe mon commentaire, mais je concorde pleinement avec l’autre... ton article est pas seulement plein d’ambigüité mais clairement dans des passage tu prend a bras ouvertes les position de Vendola, pire encore tu utilise des termes que on a retrouve seulement dans la presse italienne social-démocrate ou de droite, la je regrette mais on ne se retrouve pas du tout sur le même longueur d’onde.

On peux que constate, malheureusement encore une fois, de quel vision de l’histoire du communisme véhicule la ligne éditoriale de l’Huma, notre soutien a cet quotidien sera toujours présent pour faire de sort que redevient un vrais lieu de débat et d’information pour tous les communiste française dans et dehors du PCF et pas seulement pour la direction de cet parti, que ce cache derrière le déclaration : "mais l’Huma n’est plus l’organe officiel du parti"

Oui c’est vrai l’Huma n’est plus ni l’organe officiel du PCF en encore mois des communiste française dans leur ensemble, mais juste "l’organe cache de la direction de cet parti que veux vendre a la social-démocratie tous le patrimoine historique du communisme française et d’empêcher tout type de reconstruction de un vrai parti communiste démocratique et de masse ", ce n’est pas un hasard si tout se que nous fait avance vers le communisme est dénigré et considéré comme une "régression culturelle"

C’est pas un hasard si on veut nous foutre dans un zoo, dans la section des espèce en voi d’extinction ou nous laisse une alternative... de faire les clowns dans une pièce de théâtre pour sauvegarde la "tendance culturelle" historique du communisme dans la "gôôche"...

Dr Furioso


Refondation communiste divisée comme jamais

Italie . La confrontation entre le projet de Refondation et la Constituante de gauche a alimenté les débats. Paolo Ferrero devait être élu secrétaire général.

de Gaël De Santis, Chianciano Terme, envoyé spécial.

C’est un Parti de la refondation communiste (PRC) divisé sur la manière de mener l’union de la gauche qui a tenu son septième congrès ce week-end, dans la cité thermale de Chianciano Terme. Au centre des débats, la Constituante de gauche proposée par la motion 2 du gouverneur des Pouilles, Nichi Vendola, qui n’a recueilli qu’une majorité relative (47 %) des voix des 43 535 militants ayant voté, mais qui fait l’unanimité des quatre autres motions contre elle. Jusqu’à dimanche, dans un climat très tendu, entre applaudissements et sifflets, tractations entre motions la nuit, le nom du secrétaire général était une incertitude. En fait, chacun est resté sur ses positions. Paolo Ferrero, qui devait hier être élu secrétaire général du parti par le comité politique national, entré avec une motion n’ayant obtenu que 40 % des voix des militants et prônant « une relance de Refondation communiste », est parvenu à trouver un accord avec trois motions minoritaires. « La relance du Parti de la refondation communiste doit être caractérisée par un virage à gauche », expliquent les thèses politiques votées par 52 % des délégués.

Ce « virage à gauche », salué par le représentant de la motion trotskiste, Paolo Bellocchi, passe par une impossibilité « d’un accord organique » avec le Parti démocrate (PD) pour le gouvernement du pays et laisse l’interrogation sur les élections locales de l’an prochain. De plus, le document « considère fermée et dépassée la phase caractérisée par la collaboration organique avec le PD », « repousse la Constituante de gauche et n’importe quelle hypothèse de dépassement ou d’entrée du PRC dans une autre formation politique ». Un camouflet pour la direction sortante, en grande partie favorable à la constituante de gauche, mais qui avait abandonné cette option jeudi, dans le but de trouver un large accord.

Ce congrès est très marqué par la défaite des 13 et 14 avril dernier. Avec celle-ci, communiste, socialistes, Verts ont tout simplement disparu du Parlement italien, pour la première fois depuis la chute du fascisme. La faute au vote utile pour le nouveau Parti démocrate (PD) et à l’abstention dans les rangs du peuple de gauche, due à la désillusion face au bilan du gouvernement Prodi. Mais pas seulement. « Nous avons perdu le défi du XIXe siècle : cette querelle de classes et de civilisation qui a transformé le travail de marchandise pauvre et sale, de trafic de bras, de dimension biologique et privée, en épopée de rébellion et de dignité, en dimension sociale », analysait dans une présentation de sa motion aux accents poétiques, jeudi soir Nichi Vendola, alors seul candidat ouvertement déclaré au poste de secrétaire général. Certains de ses partisans souligneront que la droite est vécue comme donnant une réponse à la crise du néolibéralisme donnant du sens, par la peur et la guerre entre pauvres, en faisant « du rejet de l’autre un sens commun ».

« Si nous voyons la défaite seulement sur le long terme, c’est comme si nous n’étions pas dans l’histoire », lui rétorque le rapporteur de la motion alternative, Maurizio Acerbo. En cause, la participation de Refondation communiste sous la bannière de la Gauche - l’Arc-en-ciel (SinArc), commune avec les Verts, le Parti des communistes italiens (PdCI) et la Gauche démocrate (socialistes refusant l’entrée dans le PD).

Après son intervention samedi, Paolo Ferrero est parvenu à s’adjoindre les faveurs des positions les plus radicales en faisant l’union sur quelques points. Premièrement, un virage à gauche par le retour au lien avec les « mouvements », comme à l’époque phare de Refondation, très liée au mouvement social avant l’entrée dans le gouvernement Prodi en 2006. Deuxièmement, travailler sur « la rupture entre la gauche et la société » avant l’unité de la gauche, à partir de la « reconstruction du conflit de classes ». Dans ce cadre, le communisme, par son univers symbolique, « est encore une ressource ». Troisièmement, la présentation de Refondation communiste aux élections européennes, avec une liste rassemblant les anticapitalistes. Longuement applaudie par ses partisans, son intervention a été saluée par une partie de la salle par les chants de Bandiera rossa et Bella ciao.

Vécue comme une régression culturelle, cette défaite sur le fil est interprétée comme une régression culturelle de Refondation communiste par les partisans de Nichi Vendola. Dans une conférence de presse hier après- midi, celui-ci annonçait le lancement d’une tendance Refondation pour la gauche, en septembre.

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