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Affaire Siné : " l’antisémitisme, ciment du vertige identitaire " (Alexandre Adler).

30 juillet 2008, 18:39

Alexandre Adler a participé à une réunion du Bilderberg en mai 2003 à Versailles.

Il soutient le oui au référendum de 2005 sur la constitution européenne : « La bataille pour le "oui" sera dans ces conditions évidemmment la grande bataille pour la liberté de notre continent, et je l’espère la grande défaite de tous ces altermondialistes qui ont tout à la fois la candeur et l’impudence de se déclarer "antilibéraux", disons simplement ennemis de la liberté. »

Il est critique envers les altermondialistes en qui il voit des « illuminés communautaristes ». En 2007, il appelle à voter Nicolas Sarkozy dans sa chronique éditoriale au Figaro.

Engagé dans la communauté juive et dans ses combats politiques, il est administrateur de l’Union libérale israélite de France (ULIF) et a été officiellement conseiller du précédent président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Roger Cukierman. Il figure aussi au comité éditorial de L’Arche et participe à de nombreuses activités de l’Appel unifié juif de France.
Ardent défenseur de l’État d’Israël, c’est dans cette optique qu’il a été l’un des rares intellectuels français à souhaiter la victoire de George W. Bush contre Al Gore lors de la première candidature de Bush fils à la présidence des États-Unis.
Son engagement en 2002 au côté de l’avocat de droite Gilles-William Goldnadel, ainsi que du philosophe Alain Finkielkraut contre le journaliste (engagé à gauche) de France Inter, Daniel Mermet, accusé de provocation antisémite a été critiqué par les uns, soutenu par les autres.
Interrogé sur ses positions à l’endroit de l’intellectuel musulman Tariq Ramadan, il l’exonère pour partie de l’accusation courante d’antisémitisme et affirme le préférer aux « traîtres juifs ».
Quelques mois plus tard, il affirmera sur France Culture, que la préface de Rony Brauman au livre américain de Norman Finkelstein, dénonciateur du Shoah-business, et les positions convergentes d’Esther Benbassa, ont largement ouvert la voie aux agressions verbales de Dieudonné, qu’il qualifie d’« ignoble personnage ».
Alexandre Adler est l’objet de nombreuses critiques depuis son passage politique vers la droite, et pas seulement de la part des milieux intellectuels de gauche. Son approbation de la guerre en Irak et son soutien à la politique étrangère du président Bush et des néoconservateurs de l’administration américaine sont critiqués par une partie des intellectuels français.
En réalité, Alexandre Adler, qui s’honore de l’amitié personnelle d’Henry Kissinger, et qui a toujours défendu une politique d’ouverture des États-Unis et de l’Occident tant vis-à-vis de la Russie de Poutine que de la Chine actuelle, qui a exprimé les plus extrêmes réserves sur le projet de démocratisation du Moyen-Orient du président Bush, ne se situe pas sur l’essentiel dans la ligne du courant néoconservateur, bien qu’il soit l’ami personnel de Richard Perle et plus lointainement de Paul Wolfowitz.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Adler